Nombreux randonneurs et voyageurs au long cours ont déjà utilisé le carrix. Pierre Schmidt pour sa traversée du Ténéré, Laurent Sénéchal, membre d’I-Trekkings, lors de nombreuses randonnées et voyages au long cours, Jean-Marie Schweinberg pour une traversée des Vosges l’hiver.
Intrigué pour ne pas dire perplexe par le carrix, j’ai tout de suite sauté sur l’occasion quand la possibilité m’a été donnée de tester l’engin. Pendant 6 jours (3 jours par Sandra et 3 jours par Grégory) dans le massif de la Chartreuse, la remorque a été testée sur un nouvel itinéraire de l’agence Pedibus. Partant de la vallée du Guiers, il a rejoint le cœur de la Chartreuse à Saint-Pierre d’Entremont avant de revenir en plaine.
Le profil des étapes, à la fois relativement roulantes ou accidentées, sur routes, pistes, chemins, a permis de réaliser un test assez complet. Le carrix n’a toutefois pas été testé sur la neige.
Quelques chiffres :
- 6 jours de test
- 3900 mètres de dénivelé positif
- 3750 mètres de dénivelé négatif
- Pente maximum à la montée : 43°
- Pente maximum à la descente : 51°
- 90 km
- Sac de 15 kg pendant 4 jours ; 13 kg pendant les deux derniers jours
- Sac à dos supplémentaire de 5 kg pour Sandra et Grégory
- Sacoche photo de 3,5 kg pour Grégory
Caractéristiques
- Structure de la remorque en X en aluminium
- Vis traitées contre la corrosion (zinguée bleues). Ecrous sécurisés.
- 2 roues :celle de 20 cm de diamètre est en caoutchouc increvable et résiste à 1 bar de pression (1,1 kg) ; Moyeu lisse en nylon et téflon. Roulette secondaire de 100 mm qui aide à passer les obstacles.
- Harnais : sangles réglables en propylène et feutrées permettant le portage d’un autre sac.
- Dimension pliée : 75 x 26 x 20 cm
- Dimension montée :198 cm (longueur) – 63,5 cm (au plus large à hauteur des bras)
- Poids : 5,6 kg
- Charge maxi conseillée : 20 kg
- Lieu de fabrication : Suisse
- Prix : 769,00 € (avec le harnais)
Accessoires en option :
- Sac 45/50 litres : 113,00 € (avec velcro pour fixation sur le sac et bretelles pour porter le carrix dans les passages difficiles)
- Sac 70 litres : 138,00 € (avec velcro pour fixation sur le sac et bretelles pour porter le carrix dans les passages difficiles)
- Epaulettes de confort : 34,00 €
- Roue air 300 mm : 159,00 € (roue adapté pour le sable)
- Ski à fixer sur la roue
Points forts
- Réduction substantielle de la charge sur le dos ; pas de pression sur les genoux
- Amorti
- Montage et démontage express
- Réparation facilitée par l’utilisation de pièces standards (vis…)
- Comportement du carrix en général et en particulière en descente
Points faibles
- Pas adapté à la boue (mode roulant)
- Pierriers : attention à ne pas renverser les pierres dans la pente
- Prix nettement plus élevé qu’un sac à dos
- Poignets en mousse perfectibles
Eléments du Carrix
Le carrix est donc composé pour les besoins de notre test :
- d’une remorque en aluminium en forme de X sur laquelle ont dépose le sac de voyage
- de deux bras qui servent à guider la remorque
- d’un harnais qui s’attache sur les bras du carrix
- d’une petite roue pour faciliter le passage d’obstacles
- d’une grande roue increvable qui supporte la charge
- d’un sac (en option) avec velcro et bretelles permettant de fixer correctement le sac sur la remorque et de porter le carrix sur les terrains difficiles.
Montage/Démontage
Le montage comme le démontage prennent à peine une minute, chrono en main, sans nécessité de lire la notice. C’est enfantin. Il suffit d’emboîter les tubes et de serrer les sangles.
Et en plus, tout est réparable soi-même : pas de soudure, une seule clef de 10mm est nécessaire pour tout démonter et changer les pièces. Pratique !
Mise en route : trouver l’équilibre
La première chose à faire est d’équilibrer la charge de votre sac de voyage en prenant bien soin de répartir correctement votre paquetage.
Acte 2 : disposer le sac du voyage au centre de la nacelle de la remorque (sur le velcro) et bien le fixer pour qu’il ne glisse pas latéralement. Mettre les affaires les plus lourdes au plus près de la roue car c’est elle qui porte la charge. Si le sac pèse moins de 12kg, le constructeur préconise de le fixer un peu plus haut sur la nacelle.
Il faut ensuite mettre le harnais et régler les sangles au milieu des hanches (ceinture réglable devant et derrière) ainsi que les bretelles.
Il reste à terminer les réglages une fois les mousquetons accrochés à la remorque. Sur un terrain plat les poignées doivent être accessibles avec les mains. En descente, les sangles de tirage peuvent être régler plus basses. A l’inverse, dans les montées, il vaut mieux remonter les sangles pour réduire l’effort.
Il nous a fallu une journée à chacun pour trouver un équilibre parfait. Comment sait-on que l’équilibre est réalisé ? Il suffit de marcher sur un terrain roulant sans tenir les poignées. Si le carrix ne se retourne pas, c’est que l’équilibre a été trouvé. Dans le cas contraire, il faut reprendre les étapes décrites plus haut.
Porter un carrix : réduction réelle de la charge sur le dos ?
Le fabriquant annonce une réduction de la charge de 75%. Pour un sac de 20 kg sur le carrix, cela signifie qu’environ 4 kg seulement sont répartis sur les épaules et le bassin.
A charge comparable, le Carrix permet effectivement d’alléger de façon significative le poids du paquetage. Plus de mal de dos ou de brûlures aux épaules. Un vraie confort de portage dans la majorité des situations.
Le carrix sur terrain plat
C’est le terrain parfait pour utiliser le Carrix. Marcher ne demande aucun effort sur terrain roulant. En ayant bien équilibré le carrix, on marche facilement sans tenir les poignées.
Lorsque le sentier est bien boueux (glaise collante), le carrix trouve cependant ses limites. La boue vient s’incruster entre les deux roues et les bloquent. Si après nettoyage la boue revient systématiquement, la meilleure solution consiste alors à porter le carrix sur le dos.
Le carrix à la descente
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Autant à plat, je n’avais aucun doute sur les capacités du carrix, autant en descente je m’inquiétais de sa force d’inertie. Le résultat est sidérant. Imaginez une descente avec une pente de 35° et un sac à dos de 20 kg à porter. Les cuisses et les genoux ramassent bien. Avec le carrix, les descentes se font quasiment sans effort en réglant les sangles un peu plus bas que sur terrain plat.
Quelque soit le terrain rencontré (sentier, cailloux, passages accidentés), le carrix est passé facilement.
Sandra, plus légère et de plus petit gabarit que moi a éprouvé plus de difficultés de conduite dans les descentes raides, voire très raides (jusqu’à 51° tout de même) et étroites. On n’y pense pas forcément quand on est dans un virage étroit en épingle mais la solution pour se diriger consiste alors à mettre les mains plus loin sur les bras du carrix de façon à rapprocher le corps de la remorque.
Le carrix est un engin roulant. A la montée, il faut donc chercher le terrain roulant et éviter autant que possible les obstacles. Quand on reste dans une pente modérée sur terrain roulant, la progression s’effectue bien même si l’effort est plus conséquent que sur le plat et la descente.
Comparativement au portage avec un sac à dos, l’effort est bien moindre. D’autres muscles sont sollicités. Si le dos et les genoux sont plus tranquilles qu’en portant un sac à dos, les mollets sont plus mi à l’épreuve. Runner, trailer, vttistes auront ici un avantage par rapport aux autres pratiquants car les muscles sollicités sont identiques.
La difficulté s’accentue avec la pente et surtout le terrain (cailloux, pierres, branches, boue…). La petite roue aide à passer les obstacles. Lorsqu’ils sont importants, inutile de passer en force en tirant sur les bras : mettez le carrix sur le dos ou faites vous aidez si vous êtes plusieurs. C’est cette seconde option que nous avons choisi. Sandra ou moi attrapions le carrix par l’arrière pour lever la roue et faciliter le passage d’obstacle.
D’une façon générale, passer une montée courte n’est pas une difficulté pour le carrix, ce qui l’est plus c’est quand le terrain monte pendant plusieurs heures. Il faut alors une bonne condition physique car la force d’inertie du carrix est moins importante à la montée, ce qui paraît logique puisque le poids est essentiellement sur l’arrière de la remorque.
Pour mieux vous rendre compte de la facilité à utiliser le carrix dans son mode roulant, je vous propose ce petit tableau synthétique en fonction de la pente et du terrain que nous avons rencontré.
Sur le plat | A la descente | A la montée | |||
Pente > 20% | Pente comprise entre 20 et 30 % | Pente < 30% | |||
Terrain roulant | |||||
Terrain caillouteux | |||||
Terrain pierreux | |||||
Terrain boueux |
Le nombre d’icônes pondère le niveau d’adaptation du carrix au terrain et à la pente en mode roulant.
Mettre le carrix sur le dos quand le terrain est trop accidenté
Lorsque un passage comportent trop d’obstacles (pierres, rivière), il convient de mettre le carrix sur le dos. C’est sûr que ça peut faire du poids (pour notre part 15 kg + 5,6 kg pour le carrix, soit 20,6 kg) mais lorsque la distance est courte, ce petit effort vaut vraiment la peine car il sera bien moindre que si vous vous obstinez à rester en mode roulant.
Je ne l’ai fais qu’une seule fois pour traverser une rivière. Comme nous étions deux, Sandra ou moi aidions le conducteur du carrix à passer les obstacles en soulevant la remorque.
Si vous êtes en forêt, bien penser à enlever les bras pour éviter de toucher les branches. Personnellement, je me suis fais avoir !
Quelques autres détails…
Je souhaite ici aborder quelques autres détails du Carrix que j’ai pu relever lors de ce test :
- Les poignets en mousse mériteraient d’être améliorées. Elles absorbent trop peu la transpiration et en cas de pluie, elles s’imbibent d’eau.
- Attention lors de traversée de pierriers à ne pas chasser des pierres. Des randonneurs peuvent se situer plus bas !!
- L’utilisation du carrix peut s’additionner avec votre sac à dos et transporter des éléments lourds ou encombrant : kayak gonflable, réserve d’eau, matériel photos, voile de parapente, matériel de plongée…
- Ne pas trop serrer la sangle longitudinale du sac car le Carrix doit rester flexible pour absorber et amortir les reliefs du terrain.
- Le Carrix n’aime pas les obstacles. Les petits peuvent être facilement contournés ou passés grâce à son système de double roue. Pour les plus gros, on pourra le passer en dessous (arbres tombés sur le sentier, files barbelées) ou par dessus (barrières, arbres), voire en le mettant sur le dos (déjà expliqué).
- Nous avons essuyé deux belles journées de pluie (gros orages). L’imperméabilité du sac n’a pas résisté. De l’eau s’est infiltrée par le dessous du sac. Je pense que la nacelle a agit comme une rétention d’eau.
- Avec un sac de 15 kg, nous n’avons pas utilisé les épaulettes de confort (en option) et n’en n’avons pas exprimé le besoin.
- Avec un peu d’ingéniosité, le carrix peu servir de support de tente, tarp, de sèche-linge tout en marchant, de brancard de secours, ou de recharge solaire pour vos batteries d’appareils électroniques.
- L’hiver, le carrix peut s’avérer une alternative à la pulka en faisant l’acquisition d’un ski qui s’adapte sur la roue (non testé). Solution alors financièrement avantageuse d’autant que l’engin peut servir toute l’année.
- L’utilisation du Carrix s’améliorre avec l’expérience ; je n’en n’ai sûrement pas encore fait le tour.
Carrix : la rando libre ?
Le Carrix peut permettre de partir en itinérance en totale autonomie pendant de nombreux jours. Sentiment de liberté très appréciable.
A l’inverse, une broutille certainement pour de nombreuses personnes, mais qui m’a chiffonné. J’aime la photo et je me suis senti à l’étroit dans ce carrix que j’ai trouvé encombrant lorsqu’il fallait prendre un cliché.
Quel terrain idéal finalement pour le carrix ?
Le terrain privilégié du carrix est celui qui ne comporte pas une prédominance d’ascension trop raide et accidentée. Saint-Jacques de Compostelle, l’Islande, les grandes forêts du Québec, le chemin de Stevenson, les sentiers provençaux, le haut-atlas marocain, la voie royale en Suède (Kungsleden), la traversée du Vercors, les montagnes des Vosges, du Massif Central ou du Jura sont quelques exemples de terrain parfaitement adapté au carrix.
Le carrix passe également dans les itinéraires plus montagneux mais nécessite davantage d’efforts. Le gain du ratio poids/confort qu’il a par rapport au sac à dos s’effrite donc un peu. Tout randonneur peut alors se poser la question : est-il nécessaire d’emporter 15 à 20 kg de paquetage ? Si 10 kg suffisent, mieux vaut emporter un sac à dos.
Le Carrix pour qui finalement ?
Le carrix n’est pas adapté à toutes les pratiques de randonnée : randonnée à la journée, courte itinérance avec nuit en dur… Il est par contre adapté pour :
- Les randonneurs et voyageurs au long cours qui partent en autonomie et ont du poids à transporter
- Les familles qui souhaitent partir en itinérance (Papa porte les affaires des enfants par exemple)
- Les randonneurs qui ont des problèmes de lombaires ou qui souhaitent alléger la charge sur les épaules et le dos
- Les accompagnateurs en montagne en sortie pour un bivouac avec des enfants ou un public peu habitué à porter un sac à dos chargé.
- Les randonneurs qui aimeraient être MUL (marcheurs ultra légers) mais qui désespérément n’arrive pas à faire un sac à dos léger.
Conclusion
Le Carrix est un engin étonnant. Montage ultra simple. Avec un tout petit peu d’expérience, il s’avère un compagnon de randonnée itinérante et de trekking très agréable et pratique. Il permet dans bien des situations un portage ultraléger alors même que vous n’avez pas sacrifié votre paquetage. Si le terrain devient trop difficile pour tirer la remorque, il suffit de la mettre sur le dos. Cette solution alternative permet au carrix de passer partout.
Le prix peut rebuter certains randonneurs. Si vous hésitez, posez-vous ces questions :
- Quel sera le poids de mon sac pour mon itinérance ?
- Le profil de ma randonnée ou de mon voyage est-il adapté à l’utilisation du Carrix ?
Et si le carrix n’était pas tout simplement une nouvelle philosophie pour marcher !
Informations complémentaires :
- Site du fabriquant : www.carrix.ch
- Carrix en vente notamment Au Vieux Campeur, chez Espace Montagne, Planète Bivouac, Gravicimes, Montania Sports, etc.
- Interview de François Joncourt, l’inventeur du Carrix
Mon avis
Fondateur d’I-Trekkings et des blogs I-Voyages et My Wildlife, j’apprécie le rythme lent de la marche et des activités outdoor non motorisés pour découvrir des territoires montagneux et désertiques, observer la faune sauvage et rencontrer les populations locales. Je marche aussi bien seul, qu’entre amis ou avec des agences françaises ou locales. J’accompagne également des voyages photo animaliers qui associent le plaisir d’être dans la nature et l’apprentissage ou le perfectionnement de la photographie animalière.
Bonsoir,
Joli petit test.
Somme toute peu partial, ce qui rend ce test assez objectif. Bravo.
Concernant les passages dans la boue, j’ai cru voir un ou deux Carrix avec une sorte de "U" à l’envers englobant la roue, ne serait-ce pas pour enlever la boue de la roue ? François a-t-il des réponses de ce côté là ?
Autre chose concernant la roue, je ne comprend pas pourquoi cette roue ne dispose pas de roulements. A l’usage, les frottements, même si minimes coutent des calories à la personne qui tracte. Les poussières et autres grains abrasifs, pénètrent entre la roue et l’axe, usant prématurément le pivot et augmentant les frottements. Alors François, pourquoi n’y a-t-il pas de roulements ?
Concernant le harnais, je ne comprends pas que pour un système destiné à réduire le poids sur les épaules, François ne propose pas, en lieu et place de ce harnais, une simple ceinture iliaque (comme sur la Wheeliepar exemple) libérant ainsi le poids sur les des épaules et sur la colonne vertébrale….
Espérons que certaines évolutions attendent le CARRIX.
Bon vent.
Bixente
je me pose la même question que Bixente sur la roue. Pour dire les choses autrement, est-ce que l’absence de roulement à bille se fait sentir ou non, y compris dans la durée ? Faut-il prévoir de changer régulièrement l’axe ?
800 euros, lol !
Acheté à l\’automne dernier et testé quelques week end et 5 jours la semaine dernière, à savoir que je mets un sac de 110 litres pesant 25 kg avec l\’eau et la nourriture ( j\’aime mon confort au bivouac ) j\’ai passé 2 jours sous la pluie et pratiquement que sur des pistes ( la boue je reconnais c\’est pas top ) mais pour le reste je suis passé de partout et je peux assurer que la charge avec le harnais est très bien repartie quand celui ci est bien réglé, c\’est un plaisir de marcher même dans les cotes à fort pourcentage qui demande quand même un certain effort mais pas de douleur de genoux dos etc … sachant que j\’ai eu énormément de problème dans d\’autres activité je recommande donc fortement le carrix et je laisse mon mail si vous voulez plus de renseignement ; on peut même aller le tester ensemble je suis en retraite avec beaucoup de temps libre.
n\’hésitez pas à me contacter
christiancerato( arobaz je ne peux pas mettre le sigle sur ce commentaire )gmail.com
J’utilise le carrix depuis plusieurs années en raison d’une hernie discale.Sans cet engin je ne peux pas transporter mon sac de vingt kg en autonomie.Merci pour mon dos.Je dois totaliser dans les 2000km avec. La roue est silencieuse et jusqu’à présent je n’ai pas eu de problème.J’ai roulé avec sur le TNB, Queyras,Plateau du Vercors .GTJ et d’autres petites promenades de quelques jours. Comme tout les matériels de sport le carrix demande un peu d’entraînement.
Je le conseille vivement pour les gros portage.
Sportivement
Mon Carrix a effectué la distance Vézelay Santander sur les chemins de Compostelle. J\’ai plus de 60 ans, 57 kg, 1,60 m : petit gabarit ! Je transporte un sac léger qui pèse 9 kg en charge. J\’ai transporté plus temporairement pour alléger des pèlerins trop chargés. Si tout va bien pour moi en terrain plat et en descente, même sur des terrains très accidentés (lits de torrents), j\’ai en revanche bien du mal en montée abrupte. Le poids du Carrix se fait alors sentir et il est vraiment trop lourd à porter sur le dos. J\’ai rencontré quelques difficultés sur le Camino Norte où il y a beaucoup de barrières à bestiaux à passer. La longueur du Carrix n\’est pas évidente quand on est seule. Il y a aussi beaucoup d\’escaliers à monter. Je recommande de faire très attention à l\’entretien du Carrix. Je l\’ai négligé et deux vis se sont cassées en descente dans les escaliers du musée Guggenheim de Bilbao entraînant la déformation d\’une pièce! J\’aurais bien aimé que le fabricant m\’envoie la pièce qui était tordue. Il n\’a pas jugé bon de le faire. J\’ai donc redressé la pièce moi-même et j\’ai racheté les vis chez mon quincailler. J\’ai réparé mais je ne sais pas si la pièce redressée tiendra encore pour les quelques 500 km qu\’il me reste à faire cet été. Donc si vous voyagez avec votre Carrix ajoutez le poids d\’une clé pour resserrer les boulons de temps en temps. Cette année, je me tâte: Carrix ou sac à dos ? Par contre si je ne repars pas seule pour une autre marche et qu\’il faut ajouter une tente par exemple, le Carrix me paraît tout à fait indiqué.
Coucou, me revoilà après avoir terminé le Chemin de Compostelle, cette année depuis Santander sur le Camino Norte puis en obliquant sur Oviedo pour emprunter le Camino Primitivo qui monte dans le massif des Asturies avant de redescendre vers la Galice. Comme les années précédentes, 9 kg environ sur le Carrix et un peu près les même chemins accidentés, peut-être un peu plus dans certains coins des Asturies. Et comme l\’année dernière, j\’ai cassé (au même endroit : la pièce retordue et les deux vis de la roue cassées net) ! J\’avais pourtant bien vérifié le serrage des vis et écrous régulièrement et emporté mon petit matériel de serrage. Quand le fabricant dit qu\’il convient au chemin de Compostelle, il veut sans doute parler du Chemin Français… mais dès qu\’il s\’agit de pratiquer au long cours un chemin un peu plus sportif, je constate que le Carrix casse.
Par ailleurs, je voudrait préciser qu\’il m\’est assez difficile d\’utiliser des bâtons de marche. Je n\’en utilise qu\’un mais mal car les branches du Carrix me gênent. Autre point qui concerne les femmes il faudrait revoir la ceinture et la rendre plus confortable (plus semblable à celle d\’un sac à dos). Les liens sont bien trop longs et il est impossible d\’y glisser quoi que ce soit. J\’ai bricolé une lanière pour y glisser ma housse de gourde. Je pense qu\’il serait bon de revoir la conception de cet équipement pour qu\’il soit mieux adapté à la morphologie d\’une femme et surtout revoir le problème des deux vis de la roue qui ne semblent pas assez solides sur de longues distances.
Bonjour,
j’ai testé le carrix en montagne et sur terrains moins accidentés. Je suis une femme de 66 ans, 1m62 pour 59 kgs et dans l’ensemble tout c’est bien passé, un peu rude l’effort pour tirer dans les rochers….mais nous étions 2, ma fille poussait derrière Cela me permet de pouvoir partir en autonomie, ce que je ne pourrais plus faire autrement Par contre nous avions trouvé le harnais peu confortable, il mériterait d’être renforcé au niveau de la taille et des épaules. Pour les poignées je mets des gants de vélo. J’ai également trouvé très difficile d’équilibrer le poids, du coup le chariot bascule à chaque fois que je lâche les poignées, je charge sur le carrix un sac à dos de 60l. Voilà à mon avis c’est très pratique mais il y aurait ces quelques améliorations à apporter. Bonnes randos à tous et toutes
Bonjour
Merci pour ce test et toutes ces utiles informations.
Je suis un randonneur régulier (Gr20, Gr3, Tmb, Mercantour, Vercors, Philippines) et porter un sac à dos ne me gênait pas. Mais j’ai eu 2 sérieuses opérations de l’épaule puis du dos il y a qqs mois et le portage ne m’est plus possible. Je pense donc me tourner vers un chariot pour mon prochain trek en Islande courant juillet 2020. Le Carrix me semble bien malgré les limites énoncées.
Si vous avez d’autres conseils pour l’Islande n’hésitez pas. Merci d’avance
Bonjour Marcel,
Pour l’Islande, peu de réserve pour le Carrix hormis la glaise mais si vous prévoyez de marcher dans le centre de l’île, plutôt volcanique, pas de souci.
je suis plus partagé, je reviens de rando 85h; finalement je me suis rabattu sur des vélos routes pour être sur du roulant. Au départ mon sac faisait 20kg et je trouvais que ça me compressait les épaules et je ne voulais pas rajouter le fait que ça vienne taper dans les passages rocailleux. (mais on est d’accord rien à voir avec le portage)
Du coup je n’étais ni cycliste ni randonneur, ça m’isolait plutôt.
mon 2ième problème a été le couchage où j’avais omis le confort tenant compte du poids. Je conseille de le louer sur 1 semaine.
personnellement je privilégierai le confort et le contact.
bonne rando
Merci pour ce test pertinent et complet.
Le Carrix est LE moyen de transport pour éviter mes douleurs au niveau des hanches. Homme de 69 ans avec un poids vif de 65 kilos je ne suis plus en mesure de porter des charges lourdes sur le dos.
Dans ce test je retrouve mes expériences faites en juillet 2022 le long du Doubs au GR5 partant de St. Hyppolite jusqu’à Morteau. Nous étions les trois, mes filles et moi pour une rando de 8 jours. Le Carrix était chargé d’environ 18 kilos, je portais un sac à dos avec 4 kilos de charge ce qui m’a permis d’accéder rapidement aux objets le plus souvent nécessaires.
Le chemin parcouru longe en grandes parties le cours du Doubs. Il est parfois caillouteux, parfois plein de racines qui sortent du sol et il y a des arbres faisant obstacles à passer dessous-dessus. Il y avait même une échelle à monter (ce n’était pas l’échelle de la mort !). Tout était possible avec le Carrix. Par contre les parties caillouteuses et enracinées m’ont demandé des efforts élevés. Lâ je me souhaitais une roue d’un plus grand diamètre pour pouvoir traverser ces obstacles plus facilement. D’un autre côté je ne me peux que difficilement imaginer comment une plus grande roue, du genre d’une roue d’un petit vélo, aurait dû tenir tous les chocs subis par ma charrette. Rien n’est cassé pendant tout ce trajet.
Je regrette les expériences faites par Françoise.
Cet appareil est d’une solidité énorme. Donc, un grand merci au constructeur François Joncourt qui j’avais le plaisir de rencontrer lors de l’achat de l’engin il y a 5 ans.
Sur un terrain plutôt plat et lisse comme les chemins pour des vélos le Carrix est facilement à manipuler même avec une charge de vingt kilos.
Et avec cette expérience de cette année je suis sûr d’en faire d’autres les années suivantes.
Je souhaite à toutes et à tous de belles randos en 2023.
Bel article très précis. Voyant qu’il est possible de ne pas tenir les poignées si la charge est bien équilibrée, y a t il la place pour utiliser des bâtons de marche ?
Bonjour Jean-Michel,
C’est faisable mais je pense que ça gênerait plus qu’autre chose, notamment sur les terrains qui nécessitent de poser les mains sur le carrix afin de le diriger correctement.