
© Pascal Lluch
Test sur le terrain dans les Alpes
Au déballage de l’article, la qualité a l’air au rendez-vous et le pantalon est bien pensé grâce à sa modularité. Les guêtres tout comme le dossard à bretelles sont amovibles et de larges zips viennent le long des jambes sans toutefois se superposer avec la veste. Le pantalon n’est pas léger (770 g en L) mais autant l’été, je cherche à gagner en poids, autant l’hiver, je cherche plutôt à être bien protégé des intempéries.
La membrane utilisée par la veste est la Driflex, un laminé 3 couches développé par Norrona. Elle est un peu extensible, en tout cas pas du tout rigide (c’est agréable) et non poreuse et offre une imperméabilité de 20 000 schmerber et une respirabilité de 20 000 également. Sur le papier, c’est largement suffisant. Vérifions ça sur le terrain.

J’ai donc utilisé le pantalon Norrona Lyngen Driflex3 pendant 6 jours en freeride puis pendant 3 jours en raquettes pulka.
En mode freeride, j’avais souvent une paire de collant mérinos en dessous car si le pantalon est 100% coupe-vent, il n’est pas rembourré d’une fibre synthétique chaude type Primaloft. Par -15°C, le pantalon est insuffisant de ce côté là.
Le pantalon dispose de deux grandes poches sur le devant des jambes et d’une poche arrière. Elles sont toutes zippées et imperméables. Très pratique pour y glisser sticks à lèvres, crème solaire, bonnet, buff, protège-nez, barres de céréales… Les cordons sont suffisamment grands pour être utilisés avec une paire de gants.
Les guêtres sont amovibles. Selon sa pratique, on peut les utiliser ou non. En poudreuse, c’est préférable de les garder, chose que je n’aurais pas faites pour une randonnée glaciaire par exemple. Cela permet de garder quelques précieux grammes et le pantalon gagne en polyvalence. Elles sont équipées d’un crochet pour les attacher au lacet des chaussures et éviter à la neige d’entrer à l’intérieur. Le dossard à bretelles est aussi amovible. Certains aimeront le garder alors que d’autres préfèreront l’enlever. Personnellement, je trouve de l’utilité à l’avoir. Le pantalon a un meilleur maintien et comme les jambes étaient un peu grande pour moi, cela évitait aussi aux bas du pantalon de trainer sur le sol. Si l’on doit aller en urgence aux toilettes, inutile d’enlever tout la combinaison : on détache le dossard et on baisse son pantalon pour faire sa grosse commission 🙂
© Pascal Lluch
Durant ces 9 jours de test, le pantalon a essuyé des chutes de neige et un peu de pluie. RAS côté imperméabilité. Le pantalon sèche rapidement en quelques heures. C’est aussi un autre point positif.
En raquettes pulka, les zips latéraux se sont avérés diablement efficaces lorsque la température du corps venait à grimper en raison des conditions climatiques ou de la difficulté du terrain. Ils sont facilement accessibles comme je le disais en introduction parce qu’ils ne remontent pas jusqu’à la hanche.
Seul petit bémol à mon goût : je trouve les protections des carres pas suffisamment solides. Bien que je n’ai pas rencontré de problèmes en 9 jours, j’ai peur que dans le temps, elles ne résistent pas à des accrocs de crampons ou de carre de ski.

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- Confort
- Polyvalence
- Imperméabilité
- Respirabilité
- Protections contre les carres suffisantes ?
- Poids
Mon avis
Le Lyngen Driflex3 de Norrona est un pantalon polyvalent pour les activités outdoor hivernales. Confortable et efficcace contre les intempéries, il peut être utilisé pour la raquette, le ski de randonnée, la cascade de glace, l’alpinisme ou encore le freeride. Un très bon produit.
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Vu que tu te demande si les carres peuvent abimer le bas de jambe, je suppose que ce n\’est pas du kevlar ?
Non effectivement Adeline, il ne s’agit pas de kevlar mais je n’en connais pas la matière 😉