Parmi les derniers nés de la marque suédoise Optimus, le Vega est un réchaud à gaz qui se caractérise par sa légèreté, sa polyvalence et sa capacité à affronter l'hiver. Je l'ai donc tout particulièrement mis à l'épreuve au cours de 12 jours de randonnées à ski en Vanoise et sur la traversée des Hauts plateaux du Vercors. Un test qui démontre que, passée en 2007 sous le giron du groupe suisse Katadyn, la marque Optimus n'en a pas fini de concevoir et produire des modèles haut de gamme, bien au contraire.
Au déballage de l'Optimus Vega, on note immédiatement la qualité des matériaux, mais aussi de la fabrication et des assemblages. La housse de rangement en cordura et le pare-vent en alu souple sont également d'excellente facture et conception .
Sur le terrain, l'Optimus Vega sait se faire oublier dans le sac à dos, grâce à des dimensions très contenues (130 x 70 x 65 mm replié) et un poids d'à peine 180 grammes (230 avec housse et pare-vent). Sa mise en oeuvre est d'une absolue simplicité. Rien de particulièrement étonnant pour un réchaud gaz utilisant le standard de cartouche EN417 – cartouches utilisées par la quasi totalité des marques à l'exception notable de camping gaz. Il faut songer à bien refermer le robinet vert, visser la cartouche sur l'extrémité du flexible, déplier les jambes du réchaud, le positionner bien à plat sur le sol. A noter que la relative rigidité du tuyau contraint à vérifier que le réchaud soit bien resté à plat après toute manipulation du robinet ou de la cartouche, l'ensemble demeurant très solidaire. Une fois bien positionné, le réchaud révèle l'atout majeur des réchauds déportés, la stabilité. L'allumage se fait traditionnellement à l'aide d'un firesteel ou d'un briquet. Optimus n'a pas équipé son modèle de piezo, ce qui me va bien. Ce type de système n'étant jamais parfaitement sûr il faut toujours prévoir un autre mode d'allumage; autant donc faire l'économie du poids du piézo. Le réchaud allumé, on note la grande facilité de réglage de la flamme qui permettra aux plus gourmets d'envisager cuisiner des petits plats simples. Si comme moi vous êtes plutôt adepte du vite-fait voire du lyophilisé, le Vega offre une capacité de 1400 watts qui m'a permis de faire bouillir mon litre d'eau en environ 5 minutes, par des températures autour de 5°C, en ayant bien entendu pensé à positionner le pare-vent autour et le couvercle sur la casserole.
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Mais c'est surtout quand la température plonge sous zéro et bien en dessous que l'Optimus Vega dévoile ses atouts. – 7°C au coeur du Dévoluy, -10°C sur les Hauts plateaux du Vercors et même -14°C en Vanoise … La plupart des réchauds rendraient leurs armes par ces conditions de test où le gaz peine à se dilater. Pas le Vega ! L'allumage s'opère comme décrit précédemment. Mais sitôt celui-ci effectué, on retourne la cartouche qui vient dès lors reposer à l'envers sur un mini-trépied intégré. Le procédé n'est pas nouveau puisque déjà proposé par les MSR Windpro ou Primus omnilite mais la différence vient de ce trépied intégré, ultraléger et qui facilite grandement la stabilité du réchaud et la réussite de l'opération. Le gaz est alors acheminé liquide vers le brûleur, la puissance du Véga grimpe à 3700 watts et l'eau bout en un tournemain ! Pour éteindre le réchaud, on retourne la cartouche et ferme le robinet laissant, par sécurité quelques instants, la flamme consommer les restes de gaz liquide encore contenus dans le tuyau. Bien sûr, il ne faut pas abuser de ce mode car la consommation de gaz suit les performances du réchaud et réduira d'autant l'autonomie mais le Vega offre là une polyvalence particulièrement appréciable qui permettra aux plus réfractaires à l'usage des réchauds essence d'envisager de belles balades hivernales.
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- Réchaud 4 saisons
- Trépied intégré lorsqu'on retourne la cartouche
- Pas de piezo sur le modèle. Cela me va bien mais ne conviendra sans doute pas à tous les utilisateurs.
Mon avis
L'optimus Vega est un véritable coup de coeur. Compact et léger pour un réchaud à brûleur déporté, il est solide, bien conçu et offre une grande polyvalence que ce soit par ses réglages fins de flamme pour cuisiner en bivouac ou par son mode 4 saisons qui vous permettra de l'emmener jusqu'à -20°C.
Bonjour Foudetrek,
Petite précision vis à vis de l’utilisation de réchaud par températures négatives. Un réchaud fonctionnant par -15°C est quelque chose de tout à fait normal.
Bien entendu on n’utilisera pas du 100% butane, mais un mélange composé d’isobutane 80% (temp ébulition -12°C) et de propane 20% (temp ébulition -42°) (vs 0° pour le Butane) comme les cartouches d’IsoPro de MSR (celle en photo sur le test). En dessous de la température d’ébulition le gaz restera en phase liquide, le bruleur n’ayant plus de gaz à bruler.
Je suis descendu sans soucis jusqu’à -20° avec un bruleur de Jetboil Minimo ou un Windmaster avec des cartouches IsoPro.
Je n’ai pas eu l’occasion de bivouaquer à des températures inférieures pour tester …
J’ai aussi un WindPro II fonctionnant en phase liquide (cartouche renversée), mais comme tu le fais remarquer les consommations en mode inversé sont de l’ordre de x2, du coup je ne l’utilise quasiment jamais.
Un autre point à prendre en compte avec ces réchauds déportés : sans parevent, ils ont une grande sensibilité aux mouvements d’air.
Avec un parevent, la chaleur est concentrée, et la neige fond sous le réchaud et en hivernal trouver une pierre pour poser le rechaud n’est pas la norme.
En plus ces réchauds déportés sont lourds et volumineux (un SOTO Windmaster pèse 90g pour un volume 2x moindre)
Ma combinaison favorite est l’association d’un Windmaster avec le support 4 branches, très large et stable, avec une gamelle de Jetboil Minimo (gain de consommation de 35% entre une pote avec et sans ailettes). Le prix global est celui du Minimo complet env 130€ mais avec une plus grande puissance de chauffe et une meilleur compacité du bruleur.