Test sur le terrain du sac à dos Osprey Kestrel 28
Osprey décline le sac à dos Kestrel en cinq modèles, de 28 à 68 l. J’ai testé le plus petit de la gamme lors de deux treks plutôt exigeants, en le destinant essentiellement à une utilisation à la journée. A plusieurs reprises, il a également servi à emporter les affaires pour des nuits en refuge.
Aspect du sac
- Look
- Finitions
Dès le premier coup d’œil, j’ai aimé le sac : avec sa couleur « jungle green », agréable à l’œil sans être salissante, son look est franchement sympa. Le Kestrel est disponible en trois coloris : ash grey, dragon red et jungle green.
Portage
- Réglage du sac à dos
Tous les modèles de la gamme Kestrel sont disponibles en deux tailles, ce qui facilite les choses. Le fabricant a mis au point une application sur smartphone (utilisant une photo en pied) qui permet de trouver la sienne. Evidemment, rien ne vaut un essai avant de choisir. Mais dans mon cas, l’application a fait le bon choix.
Il ne reste donc plus qu’à faire les habituels réglages de rappels de charge.
- Confort
Le Kestrel 28 est doté d’un panneau dorsal Airscape™ qui offre un bon support de charge avec une aération plus que correcte. Je n’ai jamais eu le dos couvert de sueur, même avec le sac bien rempli par température chaude. La ceinture ventrale et le harnais en mousse assurent un bon soutien.
Construit en hauteur, le sac reste près du corps et ne « tire » pas en arrière dans les montées sévères. Le portage est bien équilibré.
- Organisation
Le sac comprend un espace central, accessible par le haut sous le rabat, et une poche basse qui accueille la rain cover intégrée. Celle-ci est suffisamment grande pour être utilisée en laissant les objets fixés à l’extérieur du sac (matelas ou veste qui dépasse) en place. Sa poche de rangement peut encore accepter par exemple une paire de gants et un bonnet en plus.
Dans l’espace central, il n’y a aucune autre séparation. Ce que j’ai parfois regretté : j’aurais aimé une petite poche verticale pour y glisser documents de voyage ou cartes dont on n’a pas besoin ce jour-là. Encore faut-il préciser qu’aucun modèle équivalent des marques concurrentes n’en propose une.
La poche extérieure du rabat est vraiment grande puisque j’arrive à y loger, en plus de menus objets, mon appareil photo qui est un bridge. Celle à l’intérieur, donc placée juste en-dessous, est plus petite, très commode pour portefeuille, clés et papiers d’identité.
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Les poches latérales en maille extensible accueillent sans problème une gourde chacune. Pas besoin de trop se contorsionner pour s’en saisir. Une autre poche en mesh, plus vaste celle-ci, est placée sur l’avant du sac. Au fil des jours, je lui ai trouvé de plus en plus d’utilisations possibles. Notamment en voyage, durant les trajets de liaison : bouquin, lunettes de soleil et casquette que je range et reprend sans avoir à ouvrir le sac. Tout y reste bien calé.
Enfin, les deux poches insérées dans la ceinture –une de chaque côté– utilisent toute la hauteur disponible. J’y fais entrer mon smartphone, un 4,8’’, sans difficulté.
- Ratio Poids/volume
Le ratio poids/volume (1,24/28 = 0,044) n’est pas son point fort. La qualité du tissu et le haut niveau d’accessoirisation se paient. A quelques détails près, ce dernier est en effet identique à celui des sacs de grande contenance. Pour autant, le poids reste tout à fait acceptable.
Accessoires
- Porte-bâtons très bien étudié
- Porte-piolet
- Sangles de compression bien conçues et ingénieuses (deux sont réversibles pour fixer des objets)
- Système d’hydratation accessible par l’extérieur. Très pratique, il est placé entre le panneau dorsal et le compartiment central.
- Raincover intégrée et amovible.
Le Kestrel propose une innovation intéressante avec les attaches de bâton « Stow-on-the-Go »™. Elles permettent de les ranger sans se défaire du sac, en les fixant sur deux boucles. L’une est placée au bas de la bretelle gauche, l’autre au bas du sac, du même côté bien sûr. Les bâtons restent ainsi dans le champ de vision, mais sans entraver le mouvement des bras.
Très pratique lorsqu’on a besoin de ses mains rapidement pour franchir un passage rocheux ou tout simplement prendre une photo. L’affaire de quelques secondes, aussi bien dans un sens que dans l’autre. Les premiers temps, j’ai eu un peu de mal à me souvenir de ces attaches si bien placées. Ensuite… je me demande comment j’ai bien pu faire avant !
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Mon avis
Bien équipé et confortable, le Kestrel 28 d’Osprey est un sac qui se prête bien à la randonnée à la journée ou pour des itinérances en refuges.
Journaliste professionnel venant de la presse régionale, j’ai toujours aimé bouger. Au fil de mes pérégrinations, j’ai découvert le voyage à pied et à vélo, que j’apprécie énormément l’un comme l’autre. Et plus j’en fais, plus j’en redemande !