Test sac de voyage Osprey Sojourn 60

J’ai testé le sac de voyage Osprey Sojourn 60 avec harnais de portage escamotable et roulettes à l’occasion d’un voyage en Colombie, lors d’un séjour de tourisme d’aventure. Je l’ai tiré dans les gares et les aéroports, porté un peu en terrain accidenté. Voici mon avis.

Premières impressions du sac de voyage Osprey Sojourn 60

Le sac de voyage Osprey Sojourn 60 avec harnais a pour moi, qui ai déjà un bagage Osprey, un aspect familier. Je retrouve l’esthétique sobre et fonctionnelle de cette marque américaine. Avec son tissu épais, le sac de voyage Osprey Sojourn 60 avec harnais respire la robustesse. Et pour cause : il s’agit de nylon ballistic, un matériau développé à l’origine pour les gilets pare-balles ! Le sac a la même allure générale et la même physionomie que son grand frère, le Shuttle 100 l, que je trimballe un peu partout depuis quelques années déjà quand j’ai besoin de gros volume. Il comporte notamment les mêmes rabats de protection sur le dessus, qui servent aussi à équilibrer le contenu lorsque le sac est peu rempli.

Le sac de voyage Osprey Sojourn 60 est un bagage à roulettes qui, au besoin, se transforme en sac à dos. Dans cette optique, Osprey propose deux modèles différents, chacun encore décliné en plusieurs litrages. La gamme Sojourn comporte ainsi un 80 litres. Un volume que je trouve important lorsque le bagage devient sac à dos, alors que le 60 l me semble parfait. En tout cas, Osprey, qui fabrique sacs à dos et bagages -et rien d’autre- depuis 1974 , dispose d’un catalogue impressionnant.

Dans ses coloris gris et vert foncé, le sac Osprey Sojourn 60 avec harnais est à la fois élégant et discret. De plus, ce sont des couleurs qui se jouent des salissures et des marques. Ce que j’apprécie, car je ne tiens pas à laver mon bagage après chaque voyage.

Le sac Osprey Sojourn 60 avec harnais sur le terrain

Déplacement avec le sac Osprey Sojourn 60

1- en version bagage à roulettes

Avec ses petites roues et sa poignée télescopique, le sac Osprey Sojourn 60 avec harnais s’utilise comme n’importe quel bagage ou valise. Plutôt compact, bien équilibré, il se manipule très aisément. Les petites roues ne font aucun bruit. Elles me paraissent franchement très résistantes, ce qui est loin d’être un détail. Au bas du sac, sur l’autre bord, un petit socle lui permet de tenir debout. Il sert aussi de poignée, comme sur tous les bagages Osprey, lorsque le sac est à plat. Sur un côté, le sac de voyage Osprey Sojourn 60 est encore doté d’une grosse poignée en tissu, bien pratique dans les escaliers par exemple. Sinon, en maintes situations, je suis bien content de ne pas avoir de sac à dos traditionnel en permanence sur le dos. Dans les couloirs des aéroports, il vaut nettement mieux tirer un bagage que de le porter, non ? En tout cas, voilà pour le côté classique de ce sac que je trouve d’un poids très raisonnable. Avec un peu moins de 3,9 kg, il s’en sort plutôt bien sur la balance.

2- en version sac à dos

L’intérêt de ce sac de voyage Osprey Sojourn 60 est de se transformer en sac à dos très facilement. A l’arrière du sac se trouve un panneau que l’on défait avec deux zips pour dévoiler un véritable harnais. Celui-ci comporte une large ceinture abdominale réglable, une sangle de sternum (avec sifflet) ajustable en hauteur. En moins d’une minute, tout est déployé, prêt à servir ! Ce n’est pas un gadget. Le sac de voyage Osprey Sojourn 60 est équipé du système dorsal suspendu en filet AG AntiGravity™, style trampoline, alvéolé et ventilé. Il faut encore clipser le harnais à chaque côté du haut du bagage, pour éviter qu’il ballotte, et tout est prêt.

Lesté de pas mal de matériel et de mon ordi portable, mon sac Osprey Sojourn 60 devait peser 13 ou 14 kilos. Une fois sur les épaules, je ne les sens plus. Certes, je n’irai pas tenter l’ascension du Mont-Blanc avec mais je pense supporter facilement une bonne demi-journée sans problème. Je n’ai pas eu besoin de le faire plus de 30 ou 40 minutes à chaque fois. Et, à chaque fois, je me suis félicité de ne pas avoir à tenir une valise à bout de bras sur des sentiers boueux. Ceci dit, juste un détail : avant de charger le sac Osprey Sojourn 60 sur le dos, il vaut mieux s’assurer que les roulettes sont propres. Sinon, eh bien le nettoyage se fait sur le pantalon…

Lorsque la session portage est terminée, je remballe. C’est un poil plus long, parce que je préfère replier le harnais soigneusement pour que rien ne dépasse une fois le panneau refermé, mais à peine.

Organisation du rangement

Le sac Sojourn 60 présente un grand compartiment central. Il s’ouvre avec deux zips verrouillables, s’emboîtant l’un dans l’autre.

La face interne du panneau d’ouverture comporte deux poches en mesh. En haut, d’une douzaine de cm avec une fermeture horizontale, l’autre sur la surface restante avec une fermeture longitudinale. A l’intérieur se trouvent encore deux grandes poches latérales sur la longueur de chaque côté, l’une opaque et l’autre en mesh. Les deux se ferment avec un zip. Difficile de faire mieux sur un sac de 60 l !

En haut du sac, juste sous la poignée supérieure en tissu (qui figure en plus de la poignée télescopique) s’ouvre une poche extérieure. Elle est plutôt grande, puisque je peux y ranger bon nombre d’objets, comme un trousse de toilette de bonne taille voire même une paire de chaussures. Encore faut-il tenir compte que ce que je vais y mettre va « grignoter » l’espace du compartiment central.

Comme tous les bagages Osprey, la face supérieure du sac Sojourn 60 est équipée de deux rabats en mousse, le système de compression StraightJacket™. Ils servent à la fois de protection et à équilibrer le sac en fonction de son remplissage. Même peu garni, il a de l’allure.

Mon avis sur le bagage Osprey Sojourn 60