Test Sous-Vêtement CimAlp Merino Top

J’ai testé le sous-vêtement CimAlp Merino Top pendant 2 semaines en randonnée, trail et à ski de randonnée. Voici mon avis.

Premières impressions du sous-vêtement CimAlp Merino Top Homme

Le Merino Top (Noir) Homme est le premier sous-vêtement en laine mérinos de la marque CimAlp que j’ai eu l’occasion de tester. Il y a quelque temps, j’avais déjà eu l’opportunité d’essayer le modèle Impact à manches courtes, un T-shirt respirant plutôt “classique”.

Mes premières impressions quant à la qualité ont été rapidement confirmées lors du premier essayage. Le confort est immédiat, ce qui est particulièrement surprenant par rapport à d’autres produits en laine mérinos qui peuvent parfois sembler un peu rigides ou gratter.

En manipulant le produit, je constate qu’avec un poids de 230 g en taille M, il est relativement lourd. Cependant, il est spécifiquement conçu comme sous-vêtement thermique pour les conditions de grand froid. L’objectif est donc d’offrir un confort thermique optimal plutôt que de minimiser le poids. À noter également l’emballage, qui n’a rien d’exotique puisqu’il est livré dans un simple plastique, diffère de celui d’autres marques (telles qu’IceBreaker ou Helly Hansen), mais qui contribue probablement à maintenir des prix compétitifs.

Composition et caractéristiques techniques

Après avoir pris le temps de me familiariser avec la gamme Merino Top, il est important de souligner que ce sous-vêtement thermique homme de la gamme “Extra-Warm” (200 g/m²) est très isolant. Il se compose d’un mélange de laine mérinos et de Polygiene®, assurant ainsi une garantie contre les odeurs et les irritations, comme indiqué dans la description et que je vais m’apprêter à vérifier au cours de ce test.

CimAlp a mis au point un tissage bi-face de 200 g/m² : 80% polyester Polygiene® et 20% laine mérinos. La technologie Ionic Silver by Polygiene® est utilisée pour inhiber la croissance de bactéries et de champignons à la source et en permanence. Cette technologie utilise de faibles concentrations de sel d’argent (chlorure d’argent), naturellement présent dans l’eau et le sol, pour ses propriétés antimicrobiennes. Elle vient en complément de la laine mérinos qui a aussi cette attribue mais sans doute pas assez ici au regard de la répartition laine/polygiene.

Personnellement, je ne suis ni sensible ni réactif à la laine, mais l’association de ces deux matériaux semble être une solution optimale pour éliminer toute sensation de démangeaison liée à la laine, tout en conservant les propriétés thermiques du mérinos. De plus, il est à noter que CimAlp respecte l’écolabel bluesign®, une norme prenant en compte la sécurité des consommateurs, la qualité de l’eau et des émissions atmosphériques, ainsi que la santé au travail, garantissant ainsi une utilisation optimale des ressources.

En ce qui concerne la couleur, le choix est simple : noir et rien d’autre.

Il est important de noter que pour cette gamme de vêtements CimAlp, les tailles sont plutôt généreuses. Le M que j’ai porté reste assez ample, s’éloignant des coupes ajustées actuelles. Pour ceux familiarisés avec les sous-vêtements CimAlp, le modèle Merino Top s’inscrit dans la continuité de la qualité que propose la marque française.

Test terrain du sous-vêtement CimAlp Merino Top Homme

Dès les premières minutes d’essai, j’ai pu apprécier le confort du Merino Top et de son col rond, très agréable à porter et éliminant tout risque d’irritation grâce à ses coutures plates. J’ai testé le Merino Top de CimAlp lors de sorties de ski de randonnée dans les vallées de La Maurienne et de la Tarentaise, ainsi que lors de plusieurs sessions de trail dans les Bauges.

J’ai été confronté à diverses conditions météorologiques, notamment lors d’une sortie de ski de randonnée par temps froid et enneigé, avec une température de départ de -5 °C.

Pendant ce test, j’ai porté le sous-vêtement en tant que seconde couche, sur un autre sous-vêtement et sous une softshell. Le confort offert était vraiment convaincant, et malgré cinq heures d’effort, aucune odeur n’était perceptible.

J’ai également testé le sous-vêtement lors de conditions anticycloniques avec peu de vent, et les températures variant entre 2°C et 10°C en plein soleil au col de La Vanoise. Cette fois-ci, j’ai porté le Merino Top en tant que première couche, toujours avec autant de satisfaction. À noter que dans cette configuration, malgré la transpiration, le sous-vêtement a séché en quelques minutes. La respirabilité est excellente en comparaison avec l’isolation.

Il est important de souligner que la coupe ample du Merino Top permet de l’utiliser aussi bien en tant que seconde couche qu’en tant que première couche, éliminant ainsi les ponts thermiques et évitant que le sous-vêtement ne sorte du pantalon pendant l’effort, prévenant ainsi le froid au bas du dos.

Où acheter le sous-vêtement CimAlp Merino Top ?

Le Merino Top de CimAlp est disponible sur le site de la marque française.

Mon avis sur le sous-vêtement CimAlp Merino Top

auriandig

C’est toujours difficile de se présenter… Grand brun, yeux bleux… Bon ok moyen brun futur chauve ça me correspond mieux !!! ^^
Sinon je pratique pas mal de sport en général. Course à pied, rando, vtt… Et surtout une passion pôur les randonnées au long cours depuis 2007 avec une première expérience autour du Mont Blanc.
Depuis j’ai parcouru en compagnie de Rudi le GR5 de Nice à Wissembourg en 45 jours, en solo la traversée Nord Sud de l’Islande à vélo sur la piste F 35 et plus récement à nouveau avec mon compère Rudi une transalpine Samoëns – Trieste durant 71 jours.
Pour route question n’hésitez pas à me contacter surtout j’y répondrais avec grand plaisir !!!
En attendant bonne lecture à tous et longue vie à I Trekking !!!!