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Guerlesquin – Huelgoat

Guerlesquin - Huelgoat - De la Cรดte de Granit Rose ร  la traversรฉe des Monts d'Arrรฉe

Focus Rando :Guerlesquin – Huelgoat

Temps : Pluvieux puis dégagé

Horaires : 9h15 – 21h30

Distance : 43 km

On verra bien…
Aujourd'hui, je ne sais pas trop où je vais dormir, ni combien de kilomètres je vais faire (heureusement d'ailleurs, sinon je serais peut-être resté couché…). On verra bien.

Pas très clair
Le temps n'est pas très motivant : le ciel est gris et une petite pluie fine tombe sans discontinuer. De plus, pour arranger le tout, en première partie du parcours, le balisage est vraiment très moyen et il faut sans cesse que je regarde le plan sur mon topo-guide pour ne pas me perdre.
Régulièrement, le GR emprunte des sous-bois tellement sombres que j'ai l'impression d'être au crépuscule et que je ne distingue pas très nettement où je marche ; c'est à la limite du rassurant !

Le chemin de randonnée passe par de nombreuses fermes aux noms bien bretons (Ménez Riou, Kergolet, Kervretel, Kergarrou…) et on alterne entre petits chemins et petites routes d'exploitation.

Les fermes bretonnes :
Elles sont en pleine restructuration : elles ne sont plus que 53.000 en 1999 alors qu'on comptait 71.000 exploitations en 1994. La Bretagne reste la première région française pour la valeur de sa production agricole mais son chiffre d’affaires est en régression. Cette chute est due au repli du prix du lait, aux crises du porc, de la volaille et des œufs.

On étouffe…
Après 18 km de marche, j'arrive à Lannéanou (à 270 m d'altitude, Lannéanou est la commune la plus élevée de Bretagne). Le soleil commence à peine à sortir de dessous la brume et on voit également apparaître de petits nuages blancs. Mais maintenant le temps est franchement très lourd, presque étouffant (impression sans aucun doute renforcée par le fait de marcher…).
Quelques kilomètres plus loin, j'aperçois des autochtones en train de jouer à la pétanque (ah oui, c'est vrai, on est dimanche). Ils me disent que j'ai bien du courage de marcher de ce temps, car même eux, avec leur activité du moment (donc la pétanque) sont exténués ! Euh, oui, mais bon, il suffit de ne pas y penser et ça va tout seul.

Que choisir ?
J'arrive maintenant à un carrefour m'indiquant que Scrignac est à 2 km, il n'est pas loin de 18h00. Il faut que je décide si je dois me diriger vers ce village et essayer de trouver un hébergement, ou si je continue à suivre le GR jusqu'à Huelgoat où se trouve un camping, tout en sachant que dans ce cas il me reste une bonne douzaine de kilomètres à faire. Me sentant encore en bonne forme, et ne sachant pas trop ce que je vais trouver à Scrignac, je décide de poursuivre ma route.

Un bon goûter
Ayant bu les 2 litres d'eau que j'emporte toujours avec moi, je m'arrête à la première habitation où j'aperçois du monde. Très gentiment, ils me remplissent ma bouteille d'eau fraîche et me proposent de m'asseoir un instant pour boire un petit café avec eux. En fait, je suis gâté car avec le café j'ai droit à une grosse tartine avec du miel. Ah, ça fait du bien après ces efforts, d'autant plus que ce n'est pas terminé. Au cours de notre conversation, je sens bien qu'il suffirait que je leur demande l'hébergement cette nuit pour qu'ils acceptent, mais ce n'est pas trop mon truc de m'inviter comme ça. Je repars donc.

Echauffement du pneu droit
A 2 heures du camping, je commence à avoir de plus en plus mal au pied droit : après vérification, j'ai en effet une belle ampoule. Par chance, je chemine actuellement sur un bon chemin de halage au bord d'une rivière nommée "le Squiriou", et le reste du parcours n'a pas l'air mal non plus (ce qui se vérifiera) : je décide donc de terminer la marche en sandales.

C'est pas trop tôt
Il est 21h30 lorsque j'arrive au camping de la Rivière d'Argent près d'Huelgoat. Vous ne serez pas surpris si je vous dis que je n'en peux plus. Et puis avec mes sandales, je commençais aussi à avoir mal aux pieds. La jeune femme à l'accueil est vraiment charmante, et en 10 minutes, elle va réussir l'exploit de me faire oublier ma fatigue.
Lorsque je monte ma tente, il fait presque nuit. Ceux qui ont lu mes "aventures" dans le Var, savent que ce genre d'exercice ne me pose plus de problème. Ah, que ça fait du bien de s'arrêter, mais je sens que demain je ne vais pas être très frais !

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