- Distance : 16 kms
- Dénivelé positif : 570 m
- Dénivelé négatif : 995 m
- Temps de marche : 4h30
Suivant les conseils d'Alexandra la gardienne, qui nous annonce de la pluie pour la fin de journée, nous ne traînerons pas ce matin pour se mettre en route. Gribouille nous accompagne un bout de chemin mais je finis par le renvoyer vers le refuge car je ne connais pas son territoire et ne voudrais pas devoir le ramener s'il nous suit trop loin. On gagne rapidement le col de Crozet qui est occupé par les installations, désertes à cette saison, du sommet de la station de ski de Lelex et qui, comme toutes les stations, dénaturent un peu le paysage de la montagne en été.
On suivra ensuite une large piste en coupant quelques clôtures par des barrières automatiques permettant le passage des véhicules puis on obliquera sur la droite, à l'assaut de quelques bosses, pour gagner la crête où s’ouvre à nouveau la vue sur le Léman. Le long du sentier, toujours aussi fleuri, on verra plusieurs fois des chardons bleus mais si la fleur est déjà formée celle-ci est encore verte pour l’instant. La nigritelle ou orchis vanillé donnera aussi l’occasion d’aller mettre son nez au ras du sol pour vérifier cette odeur peu habituelle dans les prés. Un peu plus loin, c’est quelques plaques de neige, bien protégées du soleil dans le fond d’un trou puis nous apercevons les antennes du Petit-Montrond, qui marquent également le sommet des pistes de la station de la Faucille et que nous contournerons plus tard.
Pour l’instant, nous croisons un troupeau de moutons, ou plutôt nous le traversons en suivant doucement mais le berger a déjà prévenu ses chiens et le troupeau reste calme et bien encadré. Il y a également un Patou qui viendra nous retrouver durant la pause que nous effectuons juste après au sommet du Grand Montron mais qui refusera toute nourriture de notre part.
Petite sieste mais de gros nuages menaçants nous incitent à poursuivre, on redescend en évitant au maximum les pistes de ski vers le Col de la Faucille où nous observons la piste de luge d’été. Cette fois, on n’y coupera pas et nous sommes obligés de suivre la piste vers Mijoux avec un raccourci par la forêt pour finir par atteindre un jardin orné de statues et d’œuvres d’art moderne qui nous dépose au centre du village. Le gîte n’ouvrant qu’à 17h00, nous sommes contraint d’attendre une heure, épicerie à la recherche d’une bière pour les hommes, soldes vestimentaires pour les femmes et abri au lavoir pour les sacs car la pluie fait son apparition. On rejoindra le gîte après l’averse orageuse et on prendra un pot ensemble dans une chambre car c’est l’anniversaire de Doriane.
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