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Tredrez – Plufur

Tredrez - Plufur - De la Cรดte de Granit Rose ร  la traversรฉe des Monts d'Arrรฉe

Focus Rando :Tredrez – Plufur

Temps : Beau

Horaires : 9h45 – 20h45

Distance : 34 km

Altitude mini/maxi : 0 m / 0 m

Dépenses : 2,5 €

Vive les 2 étoiles
Ce matin je pars relativement tard. Peut-être qu'inconsciemment j'ai envie de rester le plus longtemps possible dans ce camping que j'ai payé si cher. Et puis c'est vrai que j'ai peiné à trouver le sommeil à cause d'une bande de gamins qui couraient dans les allées en poussant des cris… Ah, moi je vous le dis, rien ne vaut un camping 2 étoiles !

Des endroits agréables
A Saint-Michel-en-Grève, je passe devant une magnifique plage. Les vagues se jettent les unes après les autres sur le sable. Comme souvent, elle est presque déserte. Puis pendant 2 heures, jusqu'à Saint-Efflam, le chemin de randonnée emprunte des bois et sous-bois. Ce sentier est très calme et très agréable. Parfois, une trouée dans le sous-bois laisse passer quelques rayons de soleil : c'est du plus bel effet. Dans d'autres endroits, la brume semble monter dans les airs, si bien qu'on dirait vraiment de la fumée.

Contes et légendes : les sirènes
On raconte que la ville légendaire d'IS serait située aux abords de Saint-Michel-en-Grève.
Le roi Gradlon avait fait construire cette belle cité au "péril de la mer" pour sa fille unique appelée Dahut. Cette ville était protégée de l'Océan, par une digue percée d'écluses dont les clefs étaient conservées par le roi.
Dahut reçut un jour la visite d'un étranger (on prétend que c'était le diable), qui la séduisit. Pour lui prouver son amour, elle déroba les clefs des écluses de la digue et les lui confia. Sans perdre un instant, l'étranger ouvrit toutes les écluses de la ville, laissant la mer tout submerger sur son passage. Dahut fut alors engloutie dans l'abîme marin et transformée en sirène.
Les anciens affirment que toutes les sirènes que l'on peut rencontrer aujourd'hui sur les côtes trégoroises sont nées de Dahut, fille du roi Gradlon. Mi-femmes, mi-poissons, elles ont des cheveux longs et fins comme la soie, et elles se peignent avec des peignes d'or ou d'ivoire. De la tête à la ceinture, elles ressemblent à de très belles jeunes filles. Le reste du corps est pareil au ventre et à la queue des poissons.
Le meilleur moment de la journée pour les rencontrer est le crépuscule, lorsque la lieue de grève est déserte et silencieuse. Leur chant, fascinant et fatal, reste la principale arme de séduction de ces femmes de mer. Elles connaissent, dit-on, des chants si beaux, qu'ils feraient oublier père, mère, femme et enfants si on s'attardait à les écouter. Elles enchantent les jeunes gars du pays, "les étouffent sous leurs suaves caresses, les empoisonnent de leurs baisers et les noient sous le torrent de leurs larmes". Elles sont de plus extrêmement jalouses et possessives, voire cruelles, et sont dotées d'une sensualité insatiable envers les jeunes michelois dont elles aimeraient tant être aimées. On prétend d'ailleurs que si l'eau est si salée dans la baie de Saint-Michel, c'est à cause des larmes que versent en abondance ces sirènes en mal d'amour.

Changement de paysage
Le GR 34 me ramène, je pourrais presque dire comme d'habitude, à la mer. Je retrouve l'immense grève de Saint-Michel. Ensuite, à la pointe de l'Armorique, le paysage change complètement : le sable fait place à des rochers. Dommage qu'il y ait tant de brume, sinon la vue serait encore plus extraordinaire. D'ailleurs la brume n'arrête pas les rayons du soleil car on sent ses effets.

Six jours sans mer
Après environ une heure et demie de marche le long de la côté, j'arrive à l'anse de "Toul an Héry". A cet endroit se trouve la jonction du GR 34 (qui continue à longer la côte) et du GR 34 D (qui part vers le sud). C'est ce dernier que je vais maintenant suivre. Celui-ci s'enfonce dans les terres bretonnes, et je ne reverrai la mer que dans 6 jours : il faut savoir varier les plaisirs.
Bon, c'est pas le tout, mais l'après-midi est déjà bien entamé et je ne suis qu'à la moitié de mon parcours. Heureusement, une bonne partie du chemin restant se fait sur de petites routes goudronnées, me permettant ainsi d'accélérer un peu le pas.

A couper au couteau…
Quelques heures plus tard (il est déjà 20h passées), j'arrive à Trémel. Le bon côté des choses c'est qu'il me reste seulement 3 km et des poussières pour arriver au camping. Le moins bon, c'est qu'un brouillard épais s'est installé. Hors, marchant sur une route avec de nombreux virages, je dois faire attention et sauter à moitié dans le fossé lorsque j'entends un bruit de moteur (heureusement, les voitures sont tout de même assez rares).
Juste avant d'arriver, je passe devant un troupeau de vaches : avec le brouillard, l'effet est assez sympathique.

Vaut mieux tard que jamais…
J'arrive enfin au camping. Des vacanciers sont en train de jouer aux boules : cela doit faire déjà un petit bout de temps qu'ils ont mangé… eux ! C'est un petit camping 2 étoiles (chouette !) et surtout avec pas mal de places libres.

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