Etape 4 : Florenville→Herbeumont
- 28km
- D+ : 470m
- D- : 497m
Je me lève aux aurores pour profiter de la fraîcheur et avancer au maximum le matin.
Les brumes matinales sur la Semois sont sublimes, et j’en prends plein les yeux dès que je mets le nez hors de ma tente.
Je modifie l’organisation du poids dans mon sac suivant les conseils de Matthieu, guide de randonnée rencontré la veille. Mes épaules se faisaient sentir hier.
Florenville marque la fin de la Haute Semois, et j’aborde maintenant un paysage plus vallonné.
Il fait vite chaud et j’apprécie les bois en bord d’eau. Le sentier devient plus escarpé par endroit et offre de beaux points de vue sur la rivière et les forêts. Lorsque je sors du bois et arrive à Azy, les prochains kilomètres s’annoncent longs sous le soleil déjà écrasant.
J’arrive à Chassepierre, petit village typique, en milieu de matinée. Je continue vers Sainte-Cécile, toujours en plein soleil. Sur la place, des locaux m’indiquent que la fontaine n’est pas surveillée mais que tout le monde y boit. Il ne fallait pas me le dire deux fois : mes bouteilles sont vides.
Le plein d’eau fait, je poursuis mon chemin direction les bois, où je retrouve un peu d’ombre, malgré une chaleur qui reste étouffante.
Après avoir parcouru les 20 premiers kilomètres, je m’autorise une pause de 2h au plus chaud de la journée. L’eau fraîche fait du bien aux pieds, et je sympathise avec un pêcheur.
Je repars, requinquée. Je surprends quelques hérons et cormorans, en plein festin. Les derniers kilomètres me font passer devant le Prieuré de Conques, que je dessine en vitesse depuis le bord de la route très passante. Je dépose le dessin à l’attention de Patrice, rencontré la veille, sans oublié de saluer Matthieu, guide de randonnée rencontré aussi la veille.
Je passe sous l’ancienne voie ferrée 163A (ayant joué un rôle stratégique au cours des deux guerres mondiales). J’arrive à Herbeumont à 16h. Je campe au pied du magnifique viaduc, qui franchit la Semois quelques 40m au-dessus du niveau de l’eau.
Etape 5 : Herbeumont→Dohan
- 23 km
- D+ : 662m
- D- : 691m
Je garde l’habitue de me lever tôt. Je profite des dernières brumes matinales en prenant mon petit-déjeuner, puis replis mes affaires sans tarder.
Suite à la modification de chargement de mon sac, aucune douleur, et mes jambes et pieds sont toujours en pleine forme.
Dès la sortie d’Herbeumont, j’attaque une belle grimpette, et arrive vite au point de vue de Libaipire, avec vue sur le Tombeau du Chevalier, enlacé par les méandres de la Semois.
Je continue sur les chemins dominant la rivière. Dans les bois, je profite de la fraîcheur du matin et du plat. Le GR rejoint une petite route forestière très peu fréquentée, que je suis sur plusieurs kilomètres. Elle est agréable, mais longue, et j’ai hâte de retrouver les sous-bois. Je croise 2 chevreuils. Au lieu-dit la Croix du Soldat, je quitte la route et rejoins les bois en passant un lourd portail. Je croise 4 randonneurs parcourant le GR 16 dans l’autre sens. Partis de Bouillon la veille, ils ont pour but Orval, son abbaye et… sa brasserie !
J’arrive à Mortehan et Cugnon, suis la Semois à fleur d’eau. Je remonte sur les hauteurs, et visite les petites grottes de Saint Remacle, ainsi que le beau point de vue un peu plus haut.
A la mi-journée, avec la canicule, je fais ma pause quotidienne au gué du Maka, où je sympathise avec un couple de retraités hollandais, Carla et Evert. Merci, Rémi, d’avoir perfectionné mon anglais à coup de films en VO ! Je fais sécher ma tente (la rosée du matin n’a pas le temps de sécher en partant tôt), prends le frais dans la rivière, fais des ricochets avec eux. Nous échangeons nos contacts, et je reprends le chemin.
Le GR poursuit le long des berges, entres herbes hautes et petits arbustes.
En fin d’après-midi, j’arrive en vue Dohan. Ce soir, c’est le luxe : chambre d’hôte "Aux Lumerettes" et Rémi qui me rejoint !
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