La Sierra de Guara est connu pour être le « pays des canyons », taillé dans le calcaire et traversé par des rivières aux eaux émeraudes : cascades et vasques se découvrent les yeux émerveillés au pied de falaises vertigineuses. Ainsi le Parc Naturel de la Sierra et Canyons de Guara est idéal pour pratiquer la randonnée aquatique dans les rivières ou les lacs de montagne, véritables piscines naturelles aux sources scintillantes. Parcourir à pied le lit des canyons aux façades escarpées conjugue originalité et plaisir de la marche, l’eau jusqu’aux cuisses !
Jour 1 : Bentué de Nocito
Refuge de San UrbezAccueil du groupe à la gare de Lourdes par l’agence Natura. Nous voilà quatre hommes et deux femmes embarqués dans cette aventure sous le soleil aragonais ! Nous passons par la vallée d’Ossau pour franchir en camionnette la frontière avec l’Espagne. De ce côté-ci des Pyrénées, le soleil est généreux mais aride. Nous traversons le Haut-Aragon entre les vallons pour nous arrêter à 60 kms au sud des Pyrénées. La Sierra de Guara est à notre portée ! Au loin, des roches calcaires s’élargissent dans un environnement austère et désertique, empli de solitude.
Après le déjeuner, nous débutons notre première boucle au départ du village Bentué de Nocito, bourg solitaire et endormi entre deux rangées d’oliviers. Nous suivons le sentier historique du GR1 qui s’étend d’Ouest en Est du parc de Guara. Au-dessus du village, la piste mène à un plateau calcaire couvert de garrigue et habité par des vipères. Une certaine altitude nous fait quitter la zone aride et argileuse pour découvrir, à l’abri d’une forêt, une première piscine naturelle : le Río Abellada avec sa belle vasque et sa cascade abondante.
Nous piquons notre première tête dans cette rivière aux eaux turquoises. Puis nous reprenons notre montée jusqu’à une barre rocheuse à ciel ouvert. Ce balcon domine en partie le río Abellada et la plaine. Nous suivons un chemin qui traverse une autre garrigue et qui serpente ensuite entre plateaux, pinèdes et champs d’oliviers. Au bout de deux heures de marche, la descente vers la vallée est entamée, lorsque les ruines éventrées d’un village abandonné surgissent au loin. La boucle se termine à une section du GR1, en retournant au village Bentué de Nocito, toujours aussi ronfleur sous le soleil de plomb et au son du chant des grillons.
Nous passons notre première nuit dans la Sierra de Guara au refuge de San Urbez (1100 m), perché en hauteur à 2 kms au nord-est de Nocito. C’est une ancienne ferme aragonaise tout en pierre transformé en refuge-auberge qui, aujourd’hui, est autonome en eau et électricité. Sa grande terrasse domine à la fois la plaine de Huesca et le majestueux Tozal de Guara (2077 m). D’autre part, le refuge est adossé à un ancien monastère, lieu de pèlerinage. Le dîner copieux à l’extérieur est l’occasion d’admirer le soleil couchant. La garrigue, le vin de table et le paysage offert en début de soirée nous amènent à une ivresse des sens que seul le repos peut compenser !
Jour 2 : Río Guatizalema
Refuge de San UrbezLa journée est l’occasion de s’initier à la randonnée aquatique avec l’exploration des gorges du Guatizalema. Bien avant cette découverte sensationnelle, ainsi que remonter le lit de la rivière, le début de la randonnée s’accomplit au départ d’un parking, non loin du village Nocito. La direction à suivre est celle du lac de Vadiello, à environ deux heures de là dans la vallée de Guatizalema. Par un sentier descendant et quelques passages à gué, nous gagnons à travers une dense végétation la rive droite du río. Sur l’autre rive, un vieux sentier des charbonniers grimpe en écharpe à travers bois. La montée est longue et pénible, à l’ombre des pins et des chênes. Nous prenons encore de l’altitude jusqu’à un plateau à découvert. Au-delà de la végétation, se découvre des gorges et des collines verdoyantes. Les parois Nord du Tozal de Guara nous regardent. Abandonnant le chemin pour le lac de Vadiello, nous continuons à suivre un autre embranchement du sentier des charbonniers qui descend en pente douce entre la broussaille et des passages pierreux jusqu’à une rive en aval du río Guatizalema.
Au pied des falaises sculptées par l’eau et le temps, nous nous déchaussons pour enfiler nos sandales. Le faible niveau de la rivière nous fait suivre les pas de Jésus marchant sur l’eau ! Nous suivons un couloir encaissé, baigné par un grand soleil et bordé par des pins et des chênes. Le clapotis de l’eau par nos propres pas nous accompagne entre les vasques. Plaisir presque enfantin ! En rive gauche, un coin espacé et ombragé nous permet de déjeuner, au pied du pic Frachinito et encerclé par une végétation luxuriante. La fin du repas nous autorise à nous mettre en maillot et à faire quelques longueurs dans les profondes vasques translucides.
Nous reprenons le fil de notre balade aquatique en remontant le río Guatizalema. Les parois rocheuses nous encerclent, tandis qu’un ciel azur nous domine. Par endroits, la rivière est si profonde que cela nous contraint à escalader des rochers pour gagner une surface plus lisse. Ailleurs, pas une hésitation nous effleure l’esprit en nous enfonçant dans l’eau jusqu’aux hanches. Des barres rocheuses débordent en cascades, se jetant dans de splendides lagons : nouvelles invitations à la baignade ! Plus loin, sur un plateau blanchi par le calcaire nous incite à une session de bronzage entrecoupée de plongeons dans d’immenses vasques. Nous enjambons encore des rochers ruisselants ou bien nous devons grimper sur des ressauts. Quelques glissades sont au rendez-vous, sans gravité.
Au bout de trois heures à patauger, mouillés jusqu’aux fessiers, le couloir liquide commence à se resserrer et à se perdre dans des feuillages. Nous abordons une berge pour remonter jusqu’à notre point de départ. Nuit supplémentaire au refuge de San Urbez à Nocito, bercée par le silence et une nouvelle ivresse des sens.
Jour 3 : Barranco de San Martín de la Val de Onsera
Refuge de Las Almunias de RodellarLa Sierra de Guara ne se résume pas à ses gorges lézardées de fleuves limpides. La découverte du canyon de San Martín de la Val de Onsera et de son ancien ermitage qui se niche au creux d’une paroi rocheuse en est le parfait exemple. Occasion d’observer un grand nombre de vautours.
Tout commence dans le secteur du Val d’Onsera, depuis un parking en terre de 10 places. Nous nous dirigeons vers des contreforts imposants. Nous descendons un couloir étroit dans un pierrier enclavé par deux parois rocheuses, se poursuivant dans un sous-bois montant. A une bifurcation, deux choix d’itinéraires s’imposent. Nous suivons notre guide à gauche, sur un sentier qui devient encore plus étroit et aérien, en bordure de falaise. Ce passage fait partie du parcours dit “Paso de la Viñeta”, qui mène à une courte ascension le long d’une roche équipée d’un câble de sécurité. La montée jusqu’au sommet est accompagnée tantôt par un cordage, tantôt par une main courante. Par moments, nous devons escalader à même les mains. Taillé dans la roche, un escalier nous facilite également la piste en balcon, au bord d’un précipice.
Le col San Salvador (1132 m) est vite atteint, en posant pied sur le petit plateau la Viñeta. L’endroit à couvert fait face à de superbes falaises de poudingue peuplées de vautours, qui voltigent au gré des courants d’air chaud au-dessus du ravin San Martín. Depuis le plateau, la vue panoramique sur les vallées et les falaises de la Sierra est magnifique.
Le déjeuner s’impose à l’ombre d’arbres, proche de quelques ruines, témoins d’une lointaine occupation. En début d’après-midi, notre exploration sauvage se poursuit en descendant dans le ravin San Martín, le long d’un passage pierreux versant ouest. Traversée de quelques dalles rocheuses fortement inclinées, sans appui véritable. En contrebas, une forêt s’ouvre à nous. A travers les feuillages, se découvre l’ermitage de San Martín de la Val d’Onsera, bâti contre une paroi rocheuse, elle-même coincée en entonnoir près d’une impasse humide. La solitude imprègne ce lieu riche en histoire et de vie religieuse. En pierre de taille, le monastère date du 11è siècle. Aujourd’hui à l’abandon, son entretien ne tient qu’à un fil grâce aux habitants des villages environnants qui viennent en pèlerinage pour prier San Martin. Une cavité rocheuse abrite également un autel. Inlassablement, le temps s’est figé ici loin du monde moderne.
Nous remontons la falaise jusqu’au plateau la Viñeta pour prendre le chemin du retour par une piste boisée et bordée de thym. Nous suivons un sentier muletier qui nous mène, au terme d’une petite heure, au parking en terre et à la camionnette. Notre hébergement est l’auberge Las Almunias, hameau typique de la vallée de Rodellar et à la croisée des canyons de Peonera, Mascún, Barazil, Balces. En terrasse, le groupe savoure une bière locale fraîchement méritée, avant de goûter au dîner à une cuisine du terroir bien copieuse.
Jour 4 : Canyon du Mascún
+ 650 m / – 650 m Refuge de Las Almunias de RodellarD’emblée, notre guide expose que la journée allait s’annoncer intéressante et exceptionnellement longue. La boucle s’inscrit dans un programme naturel et culturel autour du canyon fabuleux du Mascún aux aiguilles rocheuses impressionnantes, agrémenté de villages abandonnés, d’églises romanes et d’un dolmen isolé.
Le départ se fait depuis le village de Rodellar, véritable impasse à l’entrée du canyon du Mascún qui en fait un point d’origine à plusieurs excursions pédestres. Rodellar est loin d’être attractif et peu touristique avec ses ruelles endormies et ses volets clos. A l’autre bout du bourg, nous plongeons dans un chemin raviné qui serpente en lacets à travers une broussaille exubérante en direction des falaises rocheuses. En une seule marche descendante, nous voilà déjà dans les entrailles du canyon du Mascún, un univers à la fois calcaire et rocheux. Ce lieu encaissé où coule le río Mascún, abrite aussi une faune et une flore méditerranéenne. Sont visibles des grottes creusées à même la roche, occupées par des ermites à une période ancienne. Ici, la luminosité est faible de part l’étroitesse des gorges et l’absence de réverbère sur les parois.
Nous franchissons à gué plusieurs fois la rivière avant de remonter jusqu’à un terrain herbeux cerné de falaises. Surgit alors une curiosité locale : découpée dans la roche en forme de cavité, à une centaine de mètres d’altitude, se découvre une arche naturelle nommée “Le Dauphin” en raison de sa ressemblance évidente avec le cétacé. C’est aussi un lieu d’escalade très prisé.
Un ancien chemin muletier conduit au canyon Alcanadre Mascún inférieur. Puis longer les gorges de la Garganta Alta mène au vallon de Los Moros et au légendaire Dolmen Losa Mora. Grande pierre préhistorique, témoin du passé, elle trône à l’orée du vallon éponyme et soumise à des légendes locales très vivaces. Fait-elle aussi office de tombeau supposé. Ici, le sol défraîchi s’ouvre sur un sentier orienté Nord et sur un vaste plateau sur fond des Pyrénées. Une vallée encaissée rejoint le sentier historique du GR1 espagnol, qui traverse de long en large le village abandonné d’Otín. Son dernier habitant date des années 70, Félix Mairal ; désormais les ruines supplantent la vie d’autrefois.
Ce paysage exhibant ses façades éventrées où la vie humaine semble arrêtée brusquement, sont pourtant un lieu idéal pour déjeuner en toute tranquillité, loin de la foule. L’ombre des arbres est également parfait pour une sieste prolongée, soulageant les mollets fatigués. L’après-midi nous fait suivre une allée bordée d’un muret en pierres sèches, jusqu’à des vieux oliviers et à des garrigues. Le sentier S-3 orienté Sud-Est fait la jonction avec Rodellar. Après avoir franchi quelques cols, le chemin gagne les abords du canyon du Mascún, en belvédère sur des falaises et des pitons calcaires vertigineux. Un ancien chemin muletier et cairné s’enfonce dans les profondeurs de la Gorge, au plus près du lit du Mascún, rive gauche de la portion nommée « Mascún inférieur ». Nous croisons les Aiguilles de la Cucca, des splendides citadelles aux parois de couleur ocre orangé. Des vautours fauves planent au-dessus de nous. Des senteurs aromatiques émanant d’oliviers et d’amandiers nous enivrent totalement. Des cheminées de fée s’imposent également dans ce cadre hors du temps, comme un décor de western. Nous nous retrouvons face à la cavité naturelle évoquant un dauphin, “El Dolfin”. Plus loin, une grande résurgence se finissant en fontaine, source du canyon Mascún, nous fait remplir nos gourdes. Une vasque à proximité est une invitation à la baignade !
Nous remontons le même chemin qu’à l’aller pour revenir sur le village Rodellar, les ruelles toujours peu envahies par les touristes ou les habitants. La terrasse d’une brasserie nous met au repos, savourant une bière bien fraîche. Retour à l’auberge de Las Almunias pour une nuit douce et un sommeil rempli de belles couleurs d’ocre.
Jour 5 : Canyon de la Peonera
Refuge ERA, AlquézarL’exploration du canyon de la Peonera au fond duquel coule le río Alcanadre est une destination privilégiée des amateurs de canyoning et pour la pratique de la randonnée aquatique. La première partie de la balade s’effectue sur une large prairie, parfois à l’ombre des oliviers, sur un long chemin terreux aménagé en terrasse au-dessus du canyon de la Peonera. Ce balcon propose une large vue sur un paysage de conglomérats rougeâtres émaillé de gorges étroites, de vasques, de langues sableuses et de couloirs rocheux.
Une rapide descente nous permet de gagner les rives du río Alcanadre. Sa traversée sur la berge d’en face doit être précautionneuse, en raison d’un courant assez puissant qui dissimule certaines profondeurs. Nous voilà à la Fuente de La Tamara, résurgence d’eau très froide qui jaillit d’entre des parois rocheuses et de vertes pinèdes. C’est une grande piscine naturelle aux eaux émeraudes, près d’un espace agencé en aire de pique-nique où nous déjeunons. La Fontaine est aussi un passage obligé pour la pratique du canyoning.
Nous prenons l’ascendant pour la deuxième partie de notre programme du jour. Le groupe va s’engager dans les prochaines heures entre les sinuosités du canyon de Peonera pour une traversée aquatique les plus insolites. Le sentier se confondant avec des passages à gué, nous passons souvent d’une rive à l’autre à travers une eau claire et calme nous caressant les cuisses. Les gorges se resserrent, il faut gravir des blocs de rocher ou des dalles argileuses pour bien cheminer. Les méandres de la rivière, en passant à travers des cavités dans la roche, se transforment en toboggan naturel, propulsé par la force du courant. Des canyonistes encadrés par un moniteur sortent de ces bouches béantes et obscures. Ailleurs, d’autres canyonistes font le saut de l’ange depuis des plongeoirs pour des figures acrobatiques. Les piscines cristallines de couleur de jade sont nombreuses. Plus loin, certain d’avoir bien avancé dans notre circuit, le guide nous autorise à une baignade dans une vasque pour mieux nous rafraîchir.
Le parcours aquatique aborde toujours des eaux tourbillonnantes, rappelant le tambour d’une machine à laver, le vacarme en moins. Le détroit s’élargit davantage et devient moins profond. Notre marche se prolonge dans la rivière jusqu’à des berges très fréquentées : des familles entières dorent au soleil et des enfants jouent à l’ombre des chênes. La solitude et le silence sont vite remplacés par le tumulte des touristes ! L’attraction majeure de ce recoin authentique est une retenue d’eau, El Salto de Bierge, qui signale ainsi la fin du canyon. Possibilité de s’asseoir au bord du barrage de 9 mètres de haut, d’où des jets d’eau surgissent en cascade. Les plus audacieux se lancent dans les chutes pour un plongeon pimenté de sensations fortes !
Pour rejoindre le sentier sur la rive gauche, nous devons traverser la rivière jusqu’aux hanches. Hors de l’eau, nous grimpons le flanc d’une colline jusqu’à une plateforme aménagée qui surplombe le barrage de Bierge. A une brasserie, nous nous délectons autour d’une ritournelle de bières. Nous passons la soirée et la nuit dans une auberge du village mozarabe d’Alquézar, bâti sur un piton rocheux de calcaire et perchée à 660 mètres d’altitude, surplombant les gorges du Río Vero.
Jour 6 : Canyon du río Vero
Dernière journée de notre excursion dans la Sierra de Guara, en perspective des Pyrénées espagnoles. Nous commençons par une visite matinale d’Alquézar, dans les ruelles pavées de gros galets. La sortie du village se fait par une garrigue qui mène à la colline de San Lucas, belvédère immense sur des crêtes et falaises à la couleur ocre orangé. A côté, se découvre une large faille : le canyon du río Vero est considéré comme le plus long de la Sierra de Guara (15 kilomètres environ) et le plus varié dans ses aspects.
Nous allions seulement le suivre dans son dernier tronçon sur quelques kilomètres jusqu’à Alquézar. A flanc de colline, un sentier cairné descend vers le coeur du ravin, pendant que les parois vertigineuses nous assaillent et que la lumière peu à peu disparaît pour laisser place à une ombre fraîche gigantesque. Plus bas, nous devons franchir le pont romain de Villacantal qui a la caractéristique d’être bâti en angle pour résister à la pression des eaux. Nous voilà dans le lit de la rivière Vero, peu profonde et où le soleil peine à effleurer. Début d’une marche aquatique dans des eaux cristallines et calmes. En à peine une demi-heure, nous gagnons une merveille locale : la Cueva de Picamartillos, superbe méandre sous grotte de couleur orangée et d’un aspect incurvé. Quelques curieux fourmillent au fond de la grotte, à la recherche d’une source pour remplir leur gourde.
L’itinéraire se poursuit sur une passerelle métallique aménagée le long d’une paroi rocheuse, en surplomb de la rivière, qui mène à un vieux barrage d’une ancienne usine hydro-électrique. Belle cascade qui se déverse bruyamment dans une immense vasque très profonde d’un bleu turquoise. Lieu espéré pour un déjeuner au soleil, sur des rochers blanchis et trempés, les pieds dans l’eau. La traversée des Gorges de Castillo permet de suivre à gué le río Vero, cerné par de hautes parois de calcaire. Ce couloir enserré s’achève devant un escalier taillé dans la roche, puis par des passerelles en bois pour gagner en amont le village Alquézar.
Fin de notre séjour aragonais dans la Sierra de Guara, sous un soleil étouffant sur un territoire voué à la sécheresse mais enrichi par un paysage aux couleurs multiples. Retour en France en fin d’après-midi où nous attendent orages et froideur !
Informations pratiques sur la Sierra de Guara
Comment s’y rendre ?
- en voiture : nationale 21 jusqu’à Lourdes
- en train : gare de Lourdes
- en avion : aéroport de Tarbes-Ossun-Lourdes
Depuis Lourdes, puis transfert au col du Pourtalet (passage frontalier entre la France et l’Espagne).
De la France à la Sierra de Guara (53 kms, durée 1h00). Les accès pratiques sont détaillés sur www.expediciones-sc.es
Caractéristiques de la randonnée aquatique
- Type de randonnée : semi-itinérant sans portage
- Niveau de la randonnée : facile
- Difficultés particulières : aucune
- Altitude globale de la randonnée : entre 660 et 1215 m
- Dénivelé positif moyen : 390 m
- Dénivelé maximum : 550 m
- Durée moyenne des journées : 4h30
- Nature de l’hébergement : 5 nuits en gîte d’étape/refuge
- Nombre de participants : 5 à 12 personnes
Avec qui partir ?
Il est conseillé de se faire encadrer par un professionnel, diplômé d’Etat.
Liens externes
- Site officiel du Parc naturel de la Sierra et des gorges de Guara
- Carnet original : Randonnée aquatique dans la Sierra de Guara, au pays des canyons (Ankryan Carnets)
Je suis un passionné de montagne. J’aime prendre de l’altitude, à l’instar de ceux qui prennent du recul.
Ma pratique du trek se compose en solitaire depuis de nombreuses années, en semi-autonomie sur plusieurs jours, souvent l’été, rarement l’hiver. Photographe passionné, j’apprécie de faire des reportage-photos pour exprimer la beauté des paysages, à califourchon sur les plus hauts cols. Aussi, je retranscris par écrit toutes mes aventures pédestres, avant de partager ces découvertes par le biais de mes sites dédiés au voyage.
Nul besoin de consulter un spécialiste en cas de déprime ou de crises d’angoisse, la randonnée en montagne est mon médicament naturel !
Mes sites à consulter pour continuer ensemble l’aventure :
* Photos de voyage
* Carnets de voyage
* Annuaire de voyage
* Handi-cv.com sur les sommets
Excellents souvenirs, en particulier l’accueil d’Eric et Cyrine au refuge San Urbez où nous avons passé plusieurs nuits.
Je garde aussi de très bons souvenirs de mon passage au refuge San Urbez. Le dîner en terrasse, le vin de table à volonté, le panorama sur les montagnes, les couchers de soleil, sans oublier l’accueil des propriétaires !