
Mi juin, il est un peu tôt pour faire un trek itinérant, car la neige est encore très présente ; mais ce n’était pas le but de ce séjour. Avec une journaliste intéressée par la culture inuit autant que par les aspects liés au réchauffement climatique, nous avons donc fait de la raquette, et surtout du bateau, dans la mesure où l’état de la glace, changeant d’un jour à l’autre, le permettait. C’est donc depuis les fjords que nous avons pu prendre le temps de tourner autour des icebergs, d’admirer les côtes, les chaînes de montagnes ; et de nous rapprocher de la calotte polaire.


Au hameau de Tiniteqilaaq, au bord du fjord de Sermelik, vit une centaine de personnes. Jusqu’au passage des années 70 à 80, les ressources provenaient essentiellement de la chasse et de la pêche, que chaque chef de famille devait procurer aux siens. La précarité du mode de vie traditionnel de ces communautés, à l’époque totalement coupées du monde, est impressionnante… Aujourd’hui, les allocations danoises, et les quelques emplois, rendent la vie moins incertaine. Mais tout le village vit au rythme des saisons, et des modes de pêche et chasse associés, l’hiver en traîneau à chiens, l’été en bateau. Bien que depuis 2002, le fjord n’ait pas gelé plusieurs hivers de suite.

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