
Nous passons bientôt par un terrain boueux où se succèdent longues montées et courtes plaines. Toute cette longueur est préparée avec des traverses en bois pour faciliter la progression. On s’enfonce progressivement dans un vaste bois de rhododendrons. Au printemps, il se couvre de milliers de fleurs de différentes couleurs.
Nous arrivons dans une clairière où se trouve une cabane. Yaks, porteurs et groupes d’alpinistes, tous, nous nous reposons ici avant d’enchaîner une autre longueur en montée entre les rhododendrons jusqu’à culminer une colline où flottent des drapeaux à prières. C’est le point le plus haut de la journée et si le temps est dégagé, il offre une vue panoramique spectaculaire à 360º. De là, il faut encore monter et descendre pour arriver à Dzongri, à 4 000 mètres. La journée aura exigé six heures de marche.
Dzongri est un croisement de chemins dans lequel plusieurs cabanes ont été construites et où une zone de camping a été habilitée de chaque côté d’un coteau. Depuis Dzongri, on peut atteindre le camp de base du HMI (Himalayan Mountaineering Institute) et relier le chemin de la cordillère de Singalila jusqu’à Darjeeling ou continuer jusqu’à GoechaLa. Il est habituel de passer une journée à Dzongri pour s’acclimater à l’altitude, en profiter pour grimper au lever du jour au Dabla Khang ou pic Dzongri (à 4 200 mètres) et jouir des premières lueurs du jour sur le massif du Kangchen et du Pandim qui teignent les sommets enneigés de rose.

Le jour suivant, six kilomètres de montée en longeant une moraine nous permettent d’atteindre le lac Samiti (4 200 m) en trois heures, au pied du majestueux Pandim (6 691 m). On campe sous une fantastique pyramide de glace, entourée de glaciers. Une autre option est de continuer jusqu’à Zemathang pour écourter la dernière journée.
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