Test sac de couchage Therm-a-Rest Oberon

Test du sac de couchage hivernal en duvet d'oie Therm-a-Rest Oberon (-10°C confort)  pendant un raid à ski de 4 jours en tente dans les Alpes. Le sac de couchage Oberon peut s’attacher à un matelas. Il est garni de duvet d’oie et composé d’un tissu hydrofuge. Il est adapté aux conditions hivernales les plus rudes. Voici mon avis après 4 jours de test.

Premières impressions à la réception du sac de couchage Therm-a-Rest Oberon

Le sac de couchage Oberon de Therm-a-rest est envoyé dans son sac de transport en mesh forme tube, avec son sac de compression inclus. La première impression en le sortant du sac est son volume important qui laisse présager un sac de couchage douillet. La couleur jaune-orangé est très sympa. A premières vues les finitions sont soignées et il ne manque rien. Le sac de compression est léger. Il est aisé de glisser le sac de couchage dans son sac de compression mais malgré l’efficacité des 4 sangles qui l’entoure, le sac une fois compressé et sanglé reste relativement volumineux. Il n’est pas facile à rentrer dans mon sac à dos. 

Test terrain du sac de couchage Therm-a-rest Oberon

Durant ce raid à ski, le sac de couchage Therm-A-Rest a été utilisé sous tente avec un matelas gonflable Therm-a-Rest NeoAir All Season SV de très bonne qualité. 

Je n’ai pas utilisé de drap de soie pour une question de confort personnel.  Mon pyjama se résumait  à un t-shirt manche courte et un collant en coton sans chaussettes.

La sensation de confort dès l’entrée dans le sac de couchage est remarquable, beaucoup de gonflant et pas mal de place pour se mouvoir. La taille S du sac de couchage en 168 cm est totalement adapté à ma taille (1m59). 

Malgré des soirées et nuits froides (Température : -7°C), j’ai passé de très bonnes nuits sous tente. De nature frileuse, due notamment à une mauvaise circulation sanguine et à mon petit gabarit (1m59, 46 kg), j’ai ressentie une sensation de chaleur dès l’entrée dans le sac de couchage et ce jusqu’au réveil. Je ne me suis pas réveillée durant les nuits et je n’ai pas eu besoin de dormir avec un bonnet, je n’ai pas transpiré non plus : un réel confort thermique. Concernant le traitement hydrophobe appliqué au tissu extérieur, il m’a semblé tout à fait performant, je n’ai pas eu de sensation d’humidité au réveil. 

A mes yeux, les points d’attache SynergyLink™ sont un grand avantage de ce sac de couchage Therm-a-Rest Oberon.  Le matelas et le sac de couchage ainsi solidaires ont contribué au confort de mes nuits en évitant que je me retrouve à côté de mon matelas comme cela m’arrive souvent.

Toutes les coutures sont doublées à l’aide d’une couche de ThermaCapture™™ qui emprisonne la chaleur rayonnante du corps pour la garder à l’intérieur. Le sac de couchage dispose d’une fermeture à glissière à gauche dont l’utilisation est très fluide. La fermeture ne se prend pas dans le bourrelet anti-froid. Les fermetures au niveau du haut du corps sont adaptées à mon gabarit et ne m’ont pas dérangées. J’ai apprécié son design épuré sans velcro qui s’accroche à mes cheveux longs.

Autre point très positif, la poche externe pour y ranger des boules Quiès ou des petits gants ! 

Par ailleurs, j’ai été amené à tester le sac de couchage Therm-a-Rest Oberon une nuit avec des températures positives. J’ai dormi avec le sac un peu ouvert, sans vêtements de nuit. Le sac très agréable au moment du couché lorsqu’il fait un peu frais mais au matin avec le soleil sur la tente, il était difficile de le supporter sur moi. Ce sac de couchage est réellement adapté pour les nuits froides!

Où acheter le sac de couchage Therm-a-Rest Oberon ?

Mon avis sur le sac de couchage Therm-a-Rest Oberon

Capucine Gallouët

La montagne c’est une histoire de famille et de culture. La Stalingrad de Fontainebleau, l’accident de la Meije, le Gasherbrum II, les 40 Mont Blanc, les récits palpitants de mon enfance. La montagne c’est aussi une histoire de défi.  Se recentrer, se dépasser, respirer, avancer, tomber, grimper. La montagne c’est une histoire de poésie. Le minéral gris de payne, Le végétal vert émeraude, les eaux bleues cobalt extirpent de l’absurde condition humaine et la pureté des formes rappelle la légèreté de l’être.
 
Originaire de Chambéry, j’ai passé mon enfance en Maurienne. J’ai donc arpenté le massif de la Lauzière à pied, en ski de rando et en chaussons d’escalade. J’apprécie tout particulièrement les randos glacières, les courses d’arêtes et les nuits en bivouacs. J’ai eu la chance , grâce à de remarquables compagnons de cordées, de faire des sorties dans les massif du Mont Blanc, des Ecrins, de la Lauzière, du Vercors (Grande Ruine (Pointe Brevoost), Petite Fourche (face nord), Dômes de Miage, arête des crochues, aiguille centrale du Soreiller, Grand Pic de la Lauzière, Pic du Rognolet, Mont Aiguille, La grande Moucheronne, Pic de l’Etendard. Un voyage au Canada m’a permis de randonner dans les rocheuses ( parc de Banff et de Jasper).