Premières impressions sur la softshell Millet Elevation Cordura Hoodie
La softshell Millet Elevation Cordura Hoodie est plutôt destinée à une pratique alpine. Mais sa légèreté, ses propriétés coupe-vent et respirantes et sa résistance, qualités vantées par la marque annécienne, peuvent intéresser également le randonneur. Au déballage, on remarque immédiatement que ce modèle est conçu dans un esprit plutôt minimaliste avec une véritable recherche du gain de poids. L’accessoirisation est ramenée à l’essentiel : deux poches latérales repose-mains, une petite poche poitrine, des poignets élastiqués, un bas de veste et une capuche réglables. Simple, mais bien conçu. Les poches sont équipées de filet mesh pour permettre la ventilation, la capuche couvre parfaitement le cou et la tête, se règle en trois points et possède une visière, le bas de veste est ajustable pour limiter les entrées d’air. Les tissus sont fins mais le cordura utilisé devrait en garantir la résistance, les zips sont de marque YKK, gage de qualité. La coupe est ajustée et légèrement resserrée sur le bas de vêtement, pas vraiment ce que je préfère habituellement mais la présence d’élasthane garantit la souplesse et l’adaptation du tissu aux mouvements.
La softshell Millet Elevation Cordura Hoodie sur le terrain
Nous sommes au pied du Mourre nègre, sommet du massif pré-alpin du Lubéron. Températures légèrement négatives en ce début décembre, comme en témoigne le givre sur les buissons. 3 heures de montée, près de 1200 m de dénivelés positifs pour atteindre la crête sommitale. Destinée à des pratiques plutôt dynamiques, la Millet Elevation Cordura Hoodie est une soft sans polaire. Avec l’effort de la montée, la température grimpe vite et j’apprécie pleinement cette absence d’isolation ainsi que la respirabilité de cette veste qui me garantissent de ne pas avoir trop chaud. Quand cela ne suffit plus, les grandes poches latérales équipées de mesh peuvent être ouvertes pour un surcroît de ventilation. C’est un peu moins efficace que des zips sous les bras mais cela permet de ne pas ajouter de poids inutilement. La souplesse du tissu est d’un confort absolu et suit parfaitement les mouvements.
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Il est plus de dix heures et demi, un mistral glacial de plus de quatre Beaufort nous cueille dès que nous sortons du couvert forestier. Les températures ressenties sur la crête sommitale tournent autour de -15°C et nous ne croisons pas grand monde. J’ajuste le bas de la softshell, remonte le zip central et ferme les poches. Rien ne pénètre, c’est vraiment impressionnant. L’absence de velcros aux poignets m’avait fait craindre que des entrées de vent ne se produise par là, mais l’élastique remplit parfaitement sa mission. Cela sera-t-il vrai sur la durée, c’est indéniablement un point à surveiller.
Après un rapide en-cas et une boisson chaude pris sous la protection – très relative – de quelques genévriers, nous attaquons la descente sur l’autre versant. Descente plutôt rapide, versant exposé au soleil et à l’abri du vent de la pinède, la température grimpe en flèche. Il est temps de quitter la Millet Elevation Cordura Hoodie. Très grande compacité et un poids de moins de 500 grammes, elle se fait immédiatement oublier dans le sac. Ce n’est que le lendemain, rejoignant les canyons d’ocres de Rustrel que je peux tester – brièvement – son étanchéité. Quelques gouttes éparses tout au long de la journée, ce sont là tout à fait les conditions pour lesquelles son traitement déperlant est conçu, je reste bien au sec.
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Mon avis
Softshell ultra-légère, la Millet Elevation Cordura Hoodie est destinée à des pratiques alpines et de randonnées dynamiques. Avec moins de 500 grammes sur la balance, une coupe parfaitement pensée et un tissu épousant les mouvements elle vous protègera efficacement contre le vent et les légères précipitations.
Points forts
| Points faibles
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