Il a plu toute la nuit et il pleut encore, vraiment ça dégoute de la randonnée. Mettre mes chaussures me fait vraiment souffrir, mais je me dis que Mike Horn en a vu d'autres.
Ce matin il va encore falloir monter, vers la roche Bernard, le plus beau belvédaire du plateau il parait. Mais vu les nuages, je sens que je vais encore pas voir grand chose.
Etait-ce mal indiqué ou avais-je perdu ma lucidité ? Toujours est-il que j'ai perdu le GR5 qui contournait les falaises et devait arriver au sommet. Au lieu de ça, je m'engage AU PIED des falaises, et le chemin disparait rapidement pour devenir un sentier puis tout simplement une pente abrupte. Avec mon sac et la fatigue, sans parler du brouillard qui n'arrange rien, il me faut 45 minutes pour sortir de cette mauvaise passe, après quelques frayeurs.
.jpg)
Mes pieds sèchent et j'arrive au bout de la forêt du Risoux, vers 12h30 aux Rousses, je reconnais la RN5 (ça sent l'écurie). Je prends un chocolat chaud et me dirige vers le Champion pour remplir une dernière fois mon sac. Il est fermé entre midi et deux, ah la campagne ! Mais bon, il ne pleut plus et je prends une bonne pause sur le parking.
Je repars et quelques hectomètres plus loin, au Tabagnoz, c'est le déluge. J'en ai vraiment marre de marcher sous la pluie et je m'arrête dans un abris bus pour laisser passer l'orage.
Une heure plus tard, après m'être demandé si ne n'allait pas passer la nuit là, la pluie se calme et je me remets en route.
J'arrive au virage de la combe du Faoug et monte ma bâche à quelques mètres de la route, tant pis pour le bruit.
- Garanti sans spam
- Non cession de votre adresse email à des tiers
- Désinscription en 1 clic