Dès le départ, le chemin s’élève, pas le temps de s’échauffer. Mais le moral est bon et les jambes tournent bien. Au sommet se prépare la fête de la forêt, prévue pour le 4 août : de nombreux stands en sapin ont été montés pour l’occasion et nous rencontrons 2 passionnés qui reconstituent un four de verrier. La région a été, depuis le 17e siècle, grande productrice de verreries.
Après une descente vers Fessevillers, on repart en montée en direction de "sur le mont de Fessivillers". Après 2 jours sur le plateau vallonné du Jura, on sent qu’on arrive sur les premières chaînes et on dépasse pour la première fois les 1000m.
Et derrière, redescente vers 500m pour retrouver le Doubs, qui nous servira de main courante pour quelques jours. L’avantage c’est que suivre la rivière limite le dénivelé. Je décide d’imiter Blaise et chausse mes sandales pour aérer mes pieds.
Le Doubs est assez encaissé sur cette partie, et peu avant les échelles de la mort, le sentier s’élève dans la pente abrupte en laissant la rivière sur notre gauche. Cette partie de la forêt est exploitée par des bûcherons et le chemin qui était tout à fait praticable laisse place à une piste défoncée par les machines et boueuse suite aux averses de la veille. Mes tongs s’alourdissent d’une bonne couche de boue, et ont de plus en plus tendance à coller à la piste, j’ai vraiment du mal à avancer.
Pestant contre cette galère, je n’étais pas au bout de mes surprises, et ce fût le bouquet lorsque la lanière de ma sandale gauche cassa. Blaise, hilare, me regardait marcher pieds nus dans la boue, tel un aborigène. Mais les tongs cassées et les pieds pleins de boue, je n’avais d’autre choix. Heureusement, grand bonheur, une petite source coulait à quelques hectomètres, qui me permit de laver mes pieds et remettre chaussettes et chaussures.
Une fois arrivé au belvédère, nous jetons un coup d’oeil aux échelles de la mort, succession de 3 échelles permettant le passage d’une corniche et la descente dans la vallée du Doubs. Mais force est de constater que les échelles primitives, qualifiées de mortelles, ont laissé place à de bons escaliers métalliques peints de couleur vive.
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Il n’est pas encore trop tard et je décide de prendre un bain avant de manger. Au cours du repas, une voiture se gare derrière nous et 2 femmes en sortent. Ceux 2 femmes travaillent au restaurant de l’autre côté, côté suisse et sont préoccupées par notre désir d’installation. En effet, des feux d’artifices sont prévus pour la fête nationale suisse et nous sommes assis juste sur le pas de tir !
Nous hésitons sur la conduite à tenir : doit-on s’installer quitte à être réveiller au moment du spectacle ou devrait-on attendre ? Finalement, nous décidons de cacher nos sacs, traverser le Doubs et aller boire un coup au restau. Une glace et quelques verres plus tard (dont un marc offert par la maison pour le dérangement occasionné), nous rentrons pour monter notre campement. Il est 23h, les feux sont tirés, et nous nous couchons.
Pratiquant la randonnée en toute liberté, avec des bivouacs en montagne jusqu’à 2400m d’altitude, je partage aussi mon expérience