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La baie de Kilmory

La baie de Kilmory - Randonnรฉe sur lโ€™ile de Rum

Focus Rando :La baie de Kilmory

La baie de Kilmory

C’est la dernière matinée, en solitaires sur cette île. Après les discussions du réveil, nous nous levons déjeuner et préparer les sacs pour le départ. Les préparatifs se déroulent dans une ambiance presque festive. Nous chantons, déambulons, fouillant chaque recoin du refuge pour rassembler notre matériel dispersé.

La force du vent a faibli désormais, et la pluie a cessé. Avec une pointe de regret de laisser notre bout du monde approprié, et un soupçon de désir de retrouver un confort plus grand, l’excitation nous agite. Nous quittons Guirdil avec une pointe de mélancolie, pour suivre les crêtes par le nord. Le sentier est moins marécageux que les jours précédents, douce transition vers l’asphalte.

La vue sur l’océan est splendide. Bientôt, ceux sont des falaises abruptes, aux pieds desquelles quelques criques se succèdent, qui nous donnent le vertige. Alors s’ouvre la baie de Kilmory, plus grande plage sablonneuse de l’île. Nous nous installons sur des rochers pour manger. La vue sur la baie est plongeante. Nous reprenons ensuite la piste de 4*4, en direction de Kinloch.

Le temps a considérablement changé, et de nouveau nous constatons que la partie est de l’île bénéficie de conditions climatiques privilégiées. A la fraîcheur et l’humidité des jours antérieurs, succède un soleil perçant. La sueur perle sous nos multiples épaisseurs de vêtements, que nous ôtons une à une. L’Askival est très nettement visible, et ne présente plus l’austérité que nous lui connaissions. Nous quittons la réserve naturelle, pour pénétrer dans une forêt de conifères. Au château de Kinloch, nous nous approprions notre chambre.

La douche chaude est un moment de plaisir et de bien être intense, et nous éprouvons un grand contentement à nous allonger sur nos matelas moelleux. Par la suite, une ballade sur la rive droite de la baie, vers le lieu de résidence d’une colonie de loutres, dévoile une forêt aérée et verdoyante, au tapis de mousse illuminé de rayons de lumière. Nous nous prélassons sur des rochers, espérant voir apparaître quelque animal nouveau. Seul un phoque ferra quelques apparitions espacées. Soudain un bruit d’éboulis. En faisant quelques mouvements d’escalades, un pan de roche se détache. Steph fait une chute de deux mètres, en arrière et sur le dos. Une grosse frayeur qui se termine sans gravité.

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Après le repas, nous nous dirigeons vers la salle de lecture. Pendant plus d’une heure et demi, un hollandais nous fait la discussion, parlant de Rum et du voyage en général. Confortablement installés dans les fauteuils en cuir de la salle du château victorien, ornée d’animaux empaillés, et emplie de rapports photographiques et ornithologiques, nous écoutons notre narrateur relancer sans cesse la discussion…

Haggie à Fort William

La nuit a été très bonne et quelque peu réparatrice pour tout le monde. Nous profitons de la matinée qui nous reste pour aller nous promener sur la rive gauche de la baie. De nombreux restes de crustacés témoignent de la présence de loutres. L’herbe aplatie balise le chemin qui mène de leur terrier à l’océan.

Le temps est relativement beau, bien que l’air soit frais. La houle est faible, ce qui présage une traversée calme à bord du ferry. Nous épuisons nos dernières vivres, au château, puis rejoignons tranquillement l’embarcadère. C’est sur la petite route qui y mène que nous croisons les trois seuls élèves apparents de l’île, avec leur maîtresse. Le sac de classe sur le dos, ils remontent la piste à vélo pour rejoindre le port. Aussi surprenant que cela paraisse, la petite école, que nous avions remarquée en arrivant, nous démontre son fonctionnement actuel. Quel contraste et quel décalage lorsqu’on pense à nos petit village qui peinent à garder la leur ouverte, faute d’effectif. La traversée, de l’île à Mallaig, se fait sans encombre, malgré une légère inquiétude quand à la ponctualité du ferry à son arrivée. En cas de retard de plus de 20 mn, nous manquions le dernier train pour Fort William, occasionnant un souci d’horaire pour le lendemain. Il n’en fût rien, et nous prenons bien le train prévu. Le trajet ferroviaire, considéré comme un des plus beau du monde, est réellement magnifique. C’est une nature sauvage, ponctuée de lacs et montagnes qui défilent.

Arrivés à Fort William, nous rejoignons notre hôtel pour y laisser les sacs. Remontant la rue principale de la petite ville, nous cherchons un restaurant traditionnel pour nous délecter d’une spécialité nationale. Nous remplirons nos estomacs avec un haggie bien épicé : pense de brebis farcie, accompagnée d’une purée de pommes de terre et de choux. Nous pénétrons alors un pub, et tandis que Nick et Steph s’abreuvent d’une pinte de bière, Steph et moi commandons quelques whiskies au parfum de tourbe qui font rejaillir les highland comme par enchantement. La dégustation commence par le Ben Nevis, alcool du même nom que le sommet situé à quelques kilomètres de là. C’est ici, à Fort William que ce whisky est distillé, et élaboré avec l’eau qui s’écoule des montagnes. Au son de quelques musique qui résonnent fièrement, l’écosse révèle ici sa dimension enchanteresse, à l’histoire chaotique. Relativement tôt, nous rentrons à l’hôtel nous coucher. Demain, nous quittons Fort William de bonne heure.

tieri24
Enseignant en sciences physiques, je profite de mon temps libre pour m'envoler vers de nouvelles destinations...Amoureux de voyages, passionnés par les rencontres, mon sac à dos n'est jamais bien loin... 

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