- D+ : 400 m
- D- : 950 m
- Altitude maxi : 3250 m
- Temps de marche : 6h00
La nuit n’a pas été bonne pour une partie du groupe. On-ils mal supporté l’altitude ? Le repas d’hier soir ? Difficile à expliquer. Les malades s’expriment dès l’aube par de brefs gémissements gutturaux significatifs. La journée risque d’être longue.
La matinée est constituée d’une succession de petites montagnes russes menant le groupe à une altitude de 3250 mètres. Sur les crêtes, nous bénéficions de beaux panoramas sur les djebels des environs. Nous rejoignons le pied du versant sud du djebel Azourki (3670 m). Au sud, belle vue sur la chaîne de l’atlas dont les cimes sont enneigées.

Quelques haltes forcées nous permettent de mieux apprécier le paysage.
Nous descendons sur le plateau d’Izourar investi chaque année par les nomades à la saison estivale. Les enfants gardent les troupeaux. Quelques enfants viennent à notre rencontre. Un échange s’installe, ça rigole, ça se chambre même. L’ambiance est bon enfant !
L’après-midi, nous continuons la descente sous un ciel noir jusqu’au lac d’Izourar (2530 m) à sec. Nous marchons un moment côte à côte avec des instituteurs en grève qui revendiquent une meilleure rémunération. Comme c’est souvent le cas dans de nombreux autres pays dans le monde, s’investir dans l’éducation de la société n’a jamais été source de revenu décent.



Un peu plus loin, un shibani de la vallée des Aït bougmez vient à la rencontre de Saïd pour échanger les nouvelles du coin. Il porte une baratte qu’il utilise exceptionnellement pour boire. Il est normalement d’usage de l’utiliser pour y conserver le beurre. Ce personnage m’inspire un profond respect bien que nous n’ayons échangé que des sourires et des regards.
Au delà des bergeries, les muletiers ont installé le bivouac au pied de la montagne ; l’orage éclate, tout le monde se réfugie à l’abri. La messe est dite !


- Le Meilleur moyen de soutenir I-Trekkings
- Garanti sans spam
- Non cession de votre adresse email à des tiers
- Désinscription en 1 clic