Afficher Patagonie sur une carte plus grande
Le parc national Torres del Paine est situé au Chili, entre la Cordillère des Andes et la steppe de Patagonie. Administrativement, il appartient à la XIIe région de Magallanes et de l'Antarctique Chilien et à la province de Última Esperanza. Ce massif montagneux ou cordillère du Paine se détache et domine la région de Puerto Natales, avec une altitude maximale de 3050 mètres d’altitude. Il tient son nom de trois formations granitiques emblématiques du parc, les Torres (tours) del Paine, qui lui confèrent un fort attrait touristique. De nombreux chemins et refuges permettent d'en faire un lieu majeur de trekking.
D'une surface de 182.000 ha, le parc fut créé le 13 mai 1959. Il a été déclaré réserve de biosphère en 1978 par l'Unesco. Sa principale fonction est la conservation des paysages, des écosystèmes, des espèces et de la diversité génétique. Sa surface se caractérise par son hétérogénéité paysagère, où convergent des montagnes, des glaciers, des vallées, des étangs et de grands lacs.
Jour 1 – 03/12/09 : Du Guardena Amarga au refuge Seòn
Départ : 13h50 – Arrivée : 17h40 | +250/-180m – 15km – 3h50
Après notre trek dans le Parc des Glaciers, du côté du Cerro Fitz Roy, nous nous rendons au Chili pour rejoindre le massif de Torres Del Paine.
Il y a d'excellentes occasions de faire de bonnes affaires voire même de très bonnes affaires pendant cette période de soldes (8 janvier au 4 février 2025). Afin de ne pas céder aux tentations déraisonnables des soldes, voici quelques règles à suivre pour acheter responsable :
- Acheter des produits et des vêtements dont vous avez besoin
- Acheter des produits et des vêtements qui durent
- Préférer les marques qui s’engagent pour l’environnement
- Préférer les produits et les vêtements qui favorisent les circuits courts de production (made in France, made in Europe)
Voici quelques offres de nos partenaires :
- Jusqu'à -60% sur plus de 25 000 articles chez Snowleader
- Jusqu'à -70% sur plus de 500 000 articles chez Ekosport
- Jusqu'à 40% de réduction sur plus de 35 000 articles chez Décathlon
- Plus de 28 000 produits en soldes chez Alltricks
- Jusqu'à 70% de réduction chez I-Run
- Jusqu'à -80% sur plus de 33 000 produits chez Hardloop
- Soldes chez Lyophilise.fr
- Jusqu'à-80% chez Alpiniste.fr
- Jusqu'à -60% chez Endurance Store
Nous sommes partis de très bonne heure en direction du Chili par la mythique Routa 40. La Routa 40 est une route qui traverse toute l’Argentine, du Nord au Sud sur plus de 5200 kilomètres. Au passage du poste de douane à la frontière, nous mangeons rapidement nos sandwichs et nos bananes qui risquent de se retrouver à la poubelle, l’importation de nourriture étant contrôlée au Chili. Malheureusement nous n’avons pas du tout pensé aux saucissons ! Voilà que les douaniers nous confisquent nos quatre saucissons ! La poisse. Par contre, bizarrement ils ne touchent pas au fromage et au jambon…
Notre marche commence au niveau du poste de garde d’Amarga, parmi les guanacos qui broutent au milieu de la pampa. La météo est au beau fixe, avec de belles rafales de vent à en perdre la casquette. Cela n’empêche pas qu’il fasse très chaud. Je marche avec les fermeture-éclaires latérales de mon sur-pantalon complètement ouvertes.
Nous traversons des forêts brulées, des rivières et la pampa. Il y a également tout un tas d’espèces d’oiseaux que je suis incapable de reconnaitre. Le sentier offre une vue sur les Torres en partie cachées par quelques nuages, elles sont de toute beauté. La marche est longue jusqu’au refuge Seòn, bien plus que ce que la carte et les panneaux nous indiquent… Nous nous rendons vite compte que quelque chose ne vas pas. Ce n’est pas possible que nous ne soyons toujours pas encore arrivés au refuge. Puis nous finissons par comprendre que la carte, celle distribuée à l’entrée du parc, est fausse. Si le temps de marche indiqué est cohérant, le kilométrage est erroné. Le sentier qui rejoint le refuge Seòn est indiqué comme faisant 10 kilomètres, alors qu’en réalité la distance est de 15 kilomètres.
Nous arrivons au refuge vers 18 heures et nous avons croisé quasiment personne de l’après midi, ce qui est plutôt agréable. La fin de la soirée se passe à l’intérieur du refuge avec le souper en compagnie d’autres marcheurs arrivés un peu plus tôt ainsi que quelques Chiliens venus rendre visite au gardien.
Voici quelques années, je me suis échappé d’une vie qu’il faut souvent suivre au pas…
Aujourd’hui je déborde d’énergie que je dépense dans la marche afin de parcourir des milliers de kilomètres pour découvrir les merveilles de la nature. Mes terrains de jeux préférés étant les montagnes et les zones désertiques, là où poussent les cairns. Mais je suis ouvert à toute la planète.
Je n’ai ni l’âme d’un écrivain, ni d’un photographe, mais j’ai un grand plaisir à faire partager mes aventures par l’intermédiaire de mes sites afin d’offrir un peu d’évasion.
Simon Dubuis
Carnets d’aventures : www.dubuis.net