Tour des lacs de Neuchâtel, Bienne et Morat en bikepacking

Week-end à vélo : Tour des lacs de Neuchâtel, Bienne et Morat en bikepacking en 2 jours ! Récit et trace GPS.


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Focus Rando :Tour des lacs de Neuchâtel, Bienne et Morat en bikepacking
2 jours +500 m/-500 m 166 km 2
Vélo & VTT Boucle Bivouac
Suisse Train
Forêt et Lac Avril, Mai, Juin, Juillet, Août, Septembre, et Octobre

Alors que j’ai bien choisi mes sacoches de vélo pour voyager light et confort, ma compagne opte pour une solution lowtech avec des sacs de compression accrochés à son cadre par des sangles. Si ça fonctionne à peu près, ce n’est franchement pas pratique. Bref une fois prêts, nous prenons la route en voiture depuis Annecy pour rejoindre notre point de départ à Estavayer-le-lac, au Sud-Est du lac de Neuchâtel. Voici le récit de nos deux jours d’aventure en bikepacking !

Sommaire : Tour des lacs de Neuchâtel, Bienne et Morat en bikepacking

J1. Estavayer-le-lac – La Neuveville

+ 180 m / – 220 m 83 km

Une fois notre voiture garée au parking gratuit du chemin des autrichiens, nous voilà partis pour traverser la ville médiévale aux rues pavées avec son beau château. Puis, nous rejoignons rapidement le bord du premier lac de notre tour, celui de Neuchâtel.

La partie Sud du lac est composée de nombreuses réserves ornithologiques. Cet ensemble appelé La Grande Cariçaie, est très propice à l’observation des oiseaux. Pour nous, il est surtout composé d’un chemin de gravel dans un joli décor sauvage alternant forêts, roselières et bords de lac. Une fois cette réserve passée, nous poursuivons notre route en côte Ouest puis Nord où la nature a laissé place aux cultures de la vigne. Les coteaux suisses sont superbement mis en valeur. Nous avons ici une des seules courtes et douces montées de notre tour, l’itinéraire étant plat pour sa majeure partie.

À l’approche de la ville de Neuchâtel, la piste cyclable se confond quelque peu avec le trottoir pour les piétons. Heureusement, il y a peu de monde et nous n’avons pas besoin de beaucoup slalomer. Les bords du lac sont davantage aménagés, mais le décor reste vraiment très agréable.

Petite visite rapide de la ville où nous arrivons malheureusement trop tard pour déguster un bon chocolat à la maison fondatrice Suchard, ce sera pour une prochaine fois. Nous repartons donc en selle pour finir cette partie Nord du lac.

Une fois la jonction d’entre deux lacs terminée, c’est le lac de Bienne qui s’offre à nous, sur son côté Nord. Nous sommes en fin de journée et à peu près à la moitié de notre boucle, nous cherchons donc un endroit où bivouaquer. Nous trouvons une jolie esplanade au bord du lac, à Neuveville, où nous mangeons puis attendons le coucher du soleil avant de monter notre tente ultralight.

J2. La Neuveville – Estavayer-le-lac

+ 320 m / – 280 m 83 km

Au petit matin, le lever de soleil derrière le bout du lac est très paisible. Nous nous réveillons tranquillement dans cet univers de quiétude où les canards nous tiennent compagnie et, après un petit déjeuner sommaire, nous quittons les lieux.

Sans hisser les voiles mais après quelques coup de pédales, nous nous offrons un petit déjeuner digne de ce nom dans la boulangerie de Twann. Après quoi, nous poursuivons toujours notre itinéraire en berge Nord, en longeant la voie ferrée jusqu’au bout du lac.

La côte Sud propose davantage un décor de plaisance, avec de nombreux parcs dédiés à la promenade. Attention donc aux poussettes et aux enfants. Nous passons au barrage de Hagneck à l’endroit même où le canal éponyme se jette dans le lac. Décor joliment industriel de sa centrale hydro-électrique de 110 gigawattheures qui se visite moyennant quelques francs suisses.

Après le lac de Bienne, quelques kilomètres de bitume rapidement avalés nous amènent au troisième et dernier lac de notre tour, celui de Morat. Ce dernier, avec ses 22,8 km2, est le plus petit des trois.

Nous en faisons rapidement le tour puis nous filons de nouveau vers le lac de Neuchâtel, via une jonction avec la seconde montée de notre trip, suivie d’une descente courte, mais boueuse et glissante à travers bois. Le chemin est ensuite une piste de gravel qui me fait presque regretter d’avoir gardé mes roues de route. Léa se fendra même d’une petite cascade, ayant mal estimé la profondeur d’une cuvette. Heureusement sans encombre, nous repartons pour nous arrêter quelques kilomètres plus loin pour notre pause déjeuner.

Enfin, nous retrouvons les réserves de la Grande Cariçais et sa piste de gravel qui nous ramène à bon port.

Un très agréable week-end de bikepacking en Suisse autour des lacs de Neuchâtel, Bienne et Morat.

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