- Temps de marche : 4h00
Comme tous les matins, Belkacem prépare la mellah dans le sable. Quel délice de disposer chaque jour de pain frais pour le petit-déjeuner !

Tout le monde a pris ses habitudes : se réveiller, plier son sac de couchage, se faire un brin de toilette, ranger son sac de voyage, démonter sa tente avant de se rendre au petit-déjeuner à 8h00. Des automatismes qui commencent à bien s'installer alors que demain, c'est déjà le retour sur Djerba.
La caravane se met en route, toujours plus vers le nord dans la direction de l'oasis de Douz. Plus nous nous approchons, plus la végétation est dense, plus les traces de faune sont importantes. Les empreintes de coléoptère sont partout. Nous finissons par en croiser quelques spécimens qui feignent d'être mort à notre approche. Une technique de survie qui a déjà fait ses preuves dans le monde sauvage.

De petits lézards se dorlotent au soleil et s'enfuient dans un buisson dès que nos pas sont trop près. Nous remontons la crête d'une petite dune. Un fennec est passé avant nous ; peut-être pour tenter d'y voir une proie à moins qu'il ne soit venu admirer le lever du soleil.
Dans le ciel, quelques oiseaux se font entendre dont l'alouette au chant si mélodieux, le moineau espagnol. Je crois même avoir aperçu un busard ce matin près du bivouac.

Près des puits ou des points d'eau, les libellules volent d'un buisson à un autre en quête de petits insectes. A tord, on pense souvent que le désert est sans vie. C'est faux, surtout dans sa zone la plus périphérique comme dans cette partie du Grand Erg Oriental.
Nous posons notre dernier bivouac à l'orée de petites dunes, pas très loin du campement d'un berger nomade. Quelques moutons, quelques chèvres, et des dromadaires pour vivre. On est encore à des années lumières de notre apprentissage de la vraie vie dans le désert.

Douz, une oasis en pleine expansion
- Temps de marche : 2h00
Le départ de la caravane a ce petit goût salé des jours différents. Forcément, ce sont nos derniers pas dans le désert avant de rejoindre l'oasis de Douz, Djerba et la France.
La présence humaine se fait hélas de plus en plus sentir : mobylettes, vélos osent s'aventurer à l'entrée du désert, traces de 4×4, sacs plastiques, bouteilles vides et même cannettes de bière traînent sur le sable. On était quand même mieux dans le désert !
- Le Meilleur moyen de soutenir I-Trekkings
- Garanti sans spam
- Non cession de votre adresse email à des tiers
- Désinscription en 1 clic