Dรฉpart matinal par un jolie cordon dunaire. En fonction de notre position par rapport au soleil, les dunes apparaissent sous des regards diffรฉrents passant du blanc au rose via le jaune.
Aprรจs une heure de marche, nous pรฉnรฉtrons dans un vaste reg sous un soleil de plomb. Pour certains le reg est ce qu'il y a de pire dans le dรฉsert. Peut รชtre y voit-il le reflet de leurs mauvais cรดtรฉs. Pour d'autres, il est le lieu subtil d'une manifestation de soi. Il est cet espace qui donne la solitude, celle d'รชtre seul en soi, ร l'รฉcoute de ses รฉmotions et de ses pensรฉes.
Aprรจs 3h30 de marche, petite halte ร l'ombre d'un acacia. La pause cacahuรจtes arrive ร point nommรฉ. La majoritรฉ du groupe n'apprรฉcie guรจre le reg. รงa parle beaucoup, trop ร mon goรปt. C'est dans le silence que l'on apprรฉcie le dรฉsert. Il ne peut en รชtre autrement.
Une demi-heure plus tard, nous arrivons sur le lieu du pique-nique. Deux รฉnormes tamaris sont lร pour nous abriter du soleil. Au moment de passer ร table, le vent se lรจve. Cela a pour effet de faire fuir les mouches qui nous collent depuis le petit dรฉjeuner. Le vent monte encore. C'est la tempรชte de sable.
L'austรฉritรฉ des paysages plus le zef abattent le moral des troupes. L'aprรจs-midi sera une longue plainte langoureuse. Un heure de marche pour atteindre le pied des hautes dunes de Timerdatine.
Nuit sous les รฉtoiles.
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