Le réchaud SOTO StormBreaker est un réchaud multifuel : il peut fonctionner avec une cartouche de gaz classique à vis, ou bien avec une bonbonne d’essence type sans plomb. Je l’ai testé dans les deux modes de fonctionnement, en été comme en hiver, avec la popote Thermostack Cook Set Combo de la même marque. Voici mon avis.
Qualité de fabrication
Pour la petite histoire Soto est la marque qui a fabriqué la flamme des jeux paralympiques de Tokyo 2020, et ils n’ont pas été choisis par hasard : cela fait longtemps que la marque est reconnue au Japon pour la qualité de fabrication de ses réchauds et leur fiabilité en haute montagne.
Pour ma part, lorsque je déballe le réchaud Soto StormBreaker, je suis donc tout attentif à la qualité de fabrication japonaise : elle est parfaite. Les boutons de réglages sont doux au fonctionnement, le flexible s’emboite sans forcer. Toutes les pièces sont parfaitement finies et ajustées.
Ergonomie
En mode cartouche de gaz, il n’y a rien de plus simple : il suffit de connecter le support de cartouche, de tourner la valve de réglage de gaz pour l’ouvrir, et d’allumer le réchaud.
Au bout d’environ 5 secondes une fois la flamme stabilisée, il faut retourner la cartouche pour la mettre à l’envers. Et le tour est joué, il n’y a plus qu’à régler la puissance du feu pour ce qu’on souhaite y faire cuire. Une fois terminé, il suffit de remettre doucement la cartouche de gaz à l’endroit puis de fermer la valve de réglage pour éteindre le gaz.
En gros c’est comme un réchaud à gaz classique sauf qu’il faut retourner la cartouche lors de l’allumage et de l’extinction. Attention de ne pas oublier car en la laissant à l’endroit cela peut générer une grosse flamme et être dangereux pour la forêt et vous-même.
En ce qui concerne la stabilité, le réchaud Soto StormBreaker tient sur trois pieds dépliables assez larges, et le support est strié sur ses trois branches ce qui permet à la popote de ne pas glisser. La stabilité est donc au final très bonne, et même avec du vent cela tient très bien.
En mode bonbonne d’essence, c’est un peu plus compliqué. Il faut tout d’abord fermer la molette de réglage (position STOP et bloquée) et pomper grâce à la Smart Pump afin de faire monter en pression le carburant dans la bonbonne. Lorsque le témoin circulaire rouge apparait, c’est que la pression est bonne.
Il faut ensuite coucher la bonbonne, puis mettre la molette de réglage en position START et débloquée, et allumer le réchaud. Là, une flamme rouge orangée apparait.
En quelques secondes, la flamme va se stabiliser au bleu. À ce moment, il faut tourner la molette de réglage en position RUN. On peut enfin tourner la molette de réglage afin de diminuer la puissance du feu si on le souhaite.
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Pour éteindre le réchaud, il suffit de tourner la molette de réglage en position Air. Au bout de quelques seconde le réchaud va s’éteindre et s’auto-nettoyer. Au passage, très bien ce mode Air pour l’auto-nettoyage.
Avant de le démonter et de le ranger, ne pas oublier de remettre la molette de réglage en position STOP et bloquée.
Note : La notice d’utilisation en anglais est très bien faite.
En conclusion, je dirais que le réchaud Soto StormBreaker en mode bonbonne d’essence fonctionne parfaitement et est assez ergonomique dès lors qu’on respecte scrupuleusement la procédure d’allumage et de fonctionnement. S’entrainer dans son jardin 5 ou 6 fois afin de bien comprendre et d’enregistrer la procédure peut être judicieux. Et dès lors qu’on ne s’en sert pas pendant une période prolongée, revoir la procédure avant de partir ne serait pas inutile. Au risque de ne pas le faire correctement et de mettre, littéralement, le feu à la forêt.
Temps d’ébullition
Le temps d’ébullition est plutôt bon : que ce soit en mode gaz ou essence, il faut entre 5 et 6 minutes pour faire bouillir un litre d’eau froide à une température ambiante de 0°C, dans un contenant non protégé du froid ni du vent.
Poids / Volume
Un réchaud multifuel prendra toujours plus de place qu’un réchaud à gaz. Et sera aussi bien plus lourd. Donc en utilisation avec cartouche de gaz, son poids et son encombrement ne seront pas optimum.
Par contre en utilisation avec de l’essence, en comparaison d’autres réchauds multifuel, le réchaud Soto StormBreaker – avec ses 620 grammes tout compris – est plutôt dans le tiers des réchauds les plus légers.
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Mon avis sur le réchaud Soto StormBreaker
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Mon avis
Toute pièce d'orfèvrerie demande d'être rigoureux dans son utilisation. Et c'est aussi le cas du réchaud Soto StormBreaker. Maniaque comme je suis, personnellement ça me plait. D'autre part, posséder un réchaud multifuel me semble indispensable quand on voyage : je me rappelle étant plus jeune et moins prévoyant avoir tourner jusqu'à presque une journée dans certains bleds afin de trouver des cartouches de gaz, en y laissant pas mal d'argent en taxi ! Sans y laisser ma patience... Enfin, en altitude ou par température très froide, un réchaud à cartouche inversée ou en mode essence est également plus fiable.
Photo-reporter outdoor, c’est dans les Alpes autour d’Annecy que je passe mon hiver en splitboard ; l’été mon côté globe-trotter m’amène à pratiquer la plongée sous-marine à travers le monde. Aux inter-saisons, trekking, VTT, bikepacking, paddle, alpinisme et via ferrata viennent compléter ma passion pour les grands espaces !