
Test terrain sur le GR30 en Auvergne
Après avoir pris la veste Columbia The Compounder Shell en fond de sac lors de plusieurs randonnées (sur la Lycian way en Turquie et au Pays de Galles sur le Wales Coast Path), c’est en Auvergne sur le GR30 du tour des lacs d’Auvergne que j’ai (enfin !) pu tester cette « hardshell » face aux mauvaises conditions météorologiques. Une journée venteuse sans pluie, une journée complète de pluie et une dernière apocalyptique avec un vent fort et une pluie battante. Voici mes impressions.
Disponible en deux couleurs, j’ai testé le modèle bleu de la veste. Moins salissant que le jaune, il offre une belle coupe agréable à porter grâce au tissu stretch de la veste. Son poids se situe dans la moyenne des vestes de randonnée : ni trop lourdes, ni vraiment légères. A titre personnel, je me fixe souvent la barre des 500 g maxi pour emporter une veste dans un sac à dos et la Compounder shell est juste en dessous (497 g).

Les finitions sont impeccables même si j’aurais aimé que les zips d’aération sous les bras soient étanches comme sur le reste de la veste. Au lieu de ça, on a un zip classique protégé par un rabat. Cela alourdit le poids de la veste et cela rend le zip moins accessible. Sur le modèle testé, le zip frontal était un peu dur à enclencher.
La veste dispose de trois poches frontales : deux larges pour placer les mains, une poche poitrine ainsi que de deux poches filet intérieures. La ceinture du sac à dos repose sur le bas des deux poches frontales. Si elles ont trop pleines, cela peut gêner au confort de portage du sac.
Sa structure 2,5 couches dotée de la technologie Columbia Omni-Dry® est là pour protéger l’utilisateur contre les intempéries tout en lui garantissant un haut niveau de respirabilité.
Face au vent, la veste protège efficacement comme 99% des produits du marché. Rien d’étonnant donc. La veste respire bien, mieux qu’une Gore-tex mais moins bien qu’une membrane Neoshell Polartec.

Pour évacuer l’humidité, la veste dispose de plusieurs armes. D’abord, les larges ouvertures zippées (19,5 cm) sous les bras permettent une meilleure ventilation de l’air, puis les poches frontales ouvertes peuvent aussi jouer ce rôle grâce à son tissu intérieur en filet, enfin, plus novateur, le système Omni-Wick EVAP®. Il disperse l’humidité corporelle rapidement grâce à sa construction sur laquelle un apprêt représentant des cubes en 3D vient légèrement en surimpression du tissu intérieur de la veste. Ces cubes en 3D servent de conducteur permettant à l’eau de s’étendre sur une plus grande partie de la veste et donc de sécher plus rapidement.

Pour se protéger de la pluie, la membrane Omni-Dry® rempli son rôle convenablement même si par météo extrême, elle a pu montrer plus de faiblesses que la veste Arc’teryx munie d’une membrane Gore-tex Active Shell que porter mon compagnon de randonnée. Si le tronc est resté sec, les bras ont été bien mouillés lors d’une journée de pluie complètement apocalyptique. Heureusement, ces conditions sont plutôt rares en randonnée.
La capuche englobe bien la tête, se règle facilement et peut intégrer un casque d’alpinisme ou de VTT. Le zip frontal remonte bien et permet une bonne protection du coup et du menton.

-
90%
-
90%
-
60%
-
80%
-
80%
-
70%
-
100%
- Coupe
- Résistance à l’abrasion
- Capuche enveloppante
- Evacuation de l’humidité
- Stretch
- Imperméabilité par météo difficile
Mon avis
La veste Columbia The Compounder Shell est une veste 2,5 couches épurée, confortable (stretch), bien conçue offrant une très bonne respirabilité et une imperméabilité efficace dans la très grande majorité des situations de mauvais temps.
- Le Meilleur moyen de soutenir I-Trekkings
- Garanti sans spam
- Non cession de votre adresse email à des tiers
- Désinscription en 1 clic