J 10 : 12 / 07 / 04 – Ascension de l’Alpamayo
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Réveil 2 h Départ 3 h 15. Abandon de Fabrice (l’autre Suisse) qui ne se sent pas bien. Je démarre donc avec 4 personnes.
L’Alpamayo n’a pas été gravi depuis 20 jours et il a beaucoup neigé. Il y a bien une trace mais elle s’arête avant la rimaye. Je monte jusqu’au bout de cette trace et là je commence à me poser des questions sur la stabilité de la pente vu sa raideur impressionnante et la profondeur de la neige (on peut enfoncer le piolet totalement sans rencontrer la moindre résistance).
L’Alpamayo n’a pas été gravi depuis 20 jours et il a beaucoup neigé. Il y a bien une trace mais elle s’arête avant la rimaye. Je monte jusqu’au bout de cette trace et là je commence à me poser des questions sur la stabilité de la pente vu sa raideur impressionnante et la profondeur de la neige (on peut enfoncer le piolet totalement sans rencontrer la moindre résistance).
Apres réflexion, je décide de redescendre sur le plat à l’abri en attendant que le jour se lève pour pouvoir mieux apprécier le passage avec visibilité. A la descente nous croisons deux argentins qui montent et continuent à chercher le passage pendant que nous patientons assis sur les sacs à dos en regardant les étoiles s’éteindre une à une. Toujours pas de frontales en direction du Quitaraju, nous supposons que Vincent et les français ont déclaré forfait.
Quand nous repartons, nous rejoignons assez vite les argentins qui ont un peu progressé. Reprenant leur trace, une traversée et un passage raide sécurisé par une corde fixe (pieux à neige) nous mènent à un replat sur la lèvre inférieure de la rimaye.
Je la suis jusqu’a son point le plus haut où débute la goulotte, toute en glace vive, qui mène à l’arête sommitale. Il est 9 h et je me donne jusqu’à 12/13 h pour la descente.
Je la suis jusqu’a son point le plus haut où débute la goulotte, toute en glace vive, qui mène à l’arête sommitale. Il est 9 h et je me donne jusqu’à 12/13 h pour la descente.
A partir d’ici commence l’installation des cordes fixes. Nous avons 3 brins de 80 m et 2 brins de 40 m. Je trouve en place en tout et pour tout 2 anciens pieux à neige et une "lunule" de glace. La progression est pénible car il n’est pas possible de poser les pieds à plat tant la glace est dure, lisse et compacte. J’assure les fractionnements de corde sur des broches à glace. Dès qu’une fraction est assurée les 4 suivants peuvent y brancher leur jumar. L’ambiance est belle et impressionnante d’autant que la goulotte est dominée à son tiers supérieur et sur sa rive droite par une jolie tranche de sérac bleue décollée du reste de la glace que je surveille du coin de l’oeil. Personne n’en parle et tout le monde y pense…
Nous les lovons à grand peine, à l’abri, pour en surcharger nos sacs, puis commence la "marche des zombies" jusqu’au replat où nous attendent Florence et Alex pour nous décharger des cordes, mais finalement 3 porteurs juste arrivés nous déchargerons de nos sacs jusqu’au camp 1 que nous atteignons à 17 h et où la soupe de pâtes des porteurs est fort appréciée.
Montée : 560 m
Descente 465 m
Temps : 12 h
Descente 465 m
Temps : 12 h
J 11 : 13 / 07 / 04 – Camp 1 Alpamayo WP 007 : E/0207919 N : 9016748 Alt : 5400 m – Taullipampa WP 008 : E/0213264 N/9013046 Alt : 4160
Au réveil l’Alpamayo est déjà bien courtisé. Ils sont partis à 11 h et lorsque nous terminons le rangement du camp il y à une arrivée au sommet.
Départ 8 h 15 arrivée au col, un premier pieu équipé de la corde de 80 m en simple permet aux porteurs et aux clients de franchir une profonde rimaye en collant bien la paroi sur la gauche. Je récupère le pieu et je désescalade pour aller poser la 80 m en rappel plus bas sur une lunule en place. Récupération du deuxième pieu pour le deuxième passage et désescalade et nous voici tous sur le glacier.
C’est incroyable je ne reconnais plus ce passage tant il a changé depuis 98, j’ai souvenir d’une gorge étroite alors qu’on se retrouve maintenant devant un large glacier. Tout comme l’Alpamayo quand je vois les photos, ces glaciers et ces montagnes semblent changer énormément.
Au camp de base nous retrouvons nos suisses et le cuistot qui nous a préparé un excellent riz très reconstituant. Nous continuons la descente puis un sentier en balcon mène à Taullipampa d’ou la vue est exceptionnelle sur l’Alpamayo, le Quitaraju’ l’Artesonraju et le Taullijaru
Distance : 6,5 Km
Montée : 200 m
Descente : 1470 m
Temps : 6 h 50
Montée : 200 m
Descente : 1470 m
Temps : 6 h 50