Tour du Mont Thabor

Destination : Provence Alpes Côte d'Azur » France | Montagne : Alpes ; Cerces | Activité : Randonnée  | Agence : Allibert Trekking 
Nombre de jours : 6 jours | Difficulté : 3 | Dénivelé : +5450 m/-5500 m | Type d'itinéraire : Boucle | 
Ecosystème : Montagne | Hébergement : Refuge
Meilleures Périodes : Juin, Juillet, Août, et Septembre
Récit de mes 6 jours de randonnée sur le tour du mont Thabor en refuges au départ de la vallée de la Clarée avec l'ascension du mont Thabor en cours de chemin.
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Carnet de ma randonnée autour du Mont Thabor dans le massif des Cerces dans les Alpes du sud. Au départ de la vallée de la Clarée, notre itinéraire surplombe la vallée de la Guisane, prend de la hauteur pour rejoindre la chapelle du Mont Thabor puis sa cime avant de plonger dans la vallée étroite, puis Névache. Voie de passage ancestral, le Thabor et ses alentours offre un patrimoine naturel et culturel extraordinaire que je vous invite à découvrir à pied en six jours en compagnie d’Allibert Trekking.

Le Mont Thabor, montagne massive et mythique entre Vanoise et Oisans, constitue le but de cette randonnée d’une semaine. Pour y arriver, nous marchons de part et d’autres de la vallée de la Clarée et de la Guisane, qui offrent de magnifiques points de vue sur les glaciers des Ecrins et la chaîne des Cerces. Pour boucler ce tour du Mont Thabor, nous redescendons par la vallée étroite, administrativement française mais italienne de cœur.

Cet espace naturel constitue une limite climatique entre les Alpes du nord et du sud. C’est aussi une frontière culturelle entre Dauphiné, Savoie et Provence, sans oublier l’influence de l’Italie toute proche.

Vallon du Chardonnet
Vallon du Chardonnet, vallée de la Clarée, Hautes-Alpes.

Cet itinéraire traverse des paysages somptueux de fonds de vallée et d’altitude où le regard peut errer au loin. Une randonnée en pleine montagne, sans redescendre dans les villages, réalisée avec une jument de bât pour le transport des bagages. Marc et Alexandre, accompagnateurs en Montagne, nous guident sur ce tour du Mont Thabor…

Névache – refuge de Buffère

+ 1060 m / – 700 m 5h00 Refuge de Buffère

9h00. Le rendez-vous est donné devant la gare de Briançon, sentinelle fortifiée au cœur des Hautes-Alpes. Marc nous remet les sacs marins imperméables pour les effets personnels. Chacun a le droit à 7 kg par personne. Pas un gramme de plus ! Sur cet itinéraire sans portage, c’est une jument qui transporte les sacs, inutile de trop la surcharger.

Depuis Briançon, nous remontons la vallée de la Clarée en véhicule un peu au delà des chalets de Lacou au dessus de Névache. C’est l’heure de débuter la randonnée. Nous franchissons le pont de Raty et continuons par un sentier qui s’élève vers le refuge de Buffère (2076 m) à travers une belle forêt de mélèzes. Saviez-vous que le mélèze est le seul conifère des Alpes françaises qui perde ses feuilles en hiver ?

La vallée de la Clarée. Si vous vous intéressez un peu à la montagne, vous en avez sans doute entendu parler. On dit d’elle que c’est la plus belle vallée des Alpes. J’ai toujours eu du mal avec les classements. Mais, comment résister aux charmes de cette vallée, patchworks d’alpages, de villages et hameaux préservés et de forêts de mélèzes.
Nous passons le hameau de Serre de Buffère et arrivons au refuge. Après avoir déchargé la jument, Marc l’installe dans la pâture. Nous pouvons poursuivre à pied par le sentier en balcon de côte rouge, formidable belvédère sur la vallée de la Clarée. Le sentier s’élève par le vallon de Cristol. Nous nous posons près de son lac (2245 m) pour pique-niquer. Faut bien casser la croûte en randonnée !

Le ventre plein, nous grimpons à la porte de Cristol (2531 m) qui marque la frontière entre la vallée de la Clarée et la vallée de la Guisane. Nous continuons un peu sur les crêtes de Cristol puis dévalons jusqu’à un lac (2522 m). Nous passons les crêtes d’Echaillon et rejoignons le refuge de Buffère, hors sentier, par les anciens alpages sous la Sagne Noire. Un couple de niverolles et des lagopèdes s’ébattent dans les airs alors que nous nous débattons avec le tapis herbeux humide pour ne pas trop nous enfoncer. Linaigrettes et gentianes ponctuées semblent plus à leur aise.

Refuge de Buffère – refuge du Chardonnet

+ 980 m / – 830 m 5h00 Refuge du Chardonnet

La matinée débute par un des rituels quotidiens : le chargement de Doria, la jument. Tranquillement, nous démarrons vers 9h00 et remontons le torrent de Buffère. Les plateaux herbeux, habités par des marmottes, sont d’anciennes zones pastorales qui étaient utilisées en période estivale les siècles précédents. Avec l’urbanisation des vallées et la tertiarisation de l’activité économique, ces espaces ont été peu à peu abandonnés. On y observe des espaces différents dominés par les fétuques, ces plantes hautes que les bovins ne broutent pas, ou des herbes rases. Peu à peu les mélèzes reprennent leurs droits qu’ils avaient dû abandonner après intervention de l’homme.

Après le col (2427 m), nous entrons en vallée de Guisane pour contourner le massif de la Tête Noire (2922 m). Large vallée bien connue pour sa station de ski de Serre Chevalier, la vallée de la Guisane est aussi un point de passage lors du Tour de France à vélo lorsque celui-ci passe par le col du Lautaret.

Sous la pointe de la Tête Noire, la carte indique un champ de tir temporaire. Il faut en effet savoir qu’au moment où la Savoie est attachée à la France en 1860, l’Etat réorganise les défenses de ses frontières. Jusqu’à la seconde guerre mondiale, des camps, postes frontières et accès stratégiques sont construits par l’armée pour préserver ses frontières des assauts italiens.

Le long du chemin de traverse du Roy, nous profitons de la vue sur les sommets d’Oisans de la barre des Ecrins à la Meije. Nous nous élevons ensuite par le vallon de la Moulette tapissé de fleurs colorées. A gauche du vallon, on voit encore des gisements d’anthracite. Le terrain carbonifère, comme beaucoup d’autres dans le secteur, a été abandonné après la seconde guerre mondiale par manque de rentabilité.

Vallée de la Clarée
Quelque part en vallée de la Clarée

Peu avant le col de la Tête Noire, nous pique-niquons à l’abri du mistral qui souffle depuis ce matin. Il a l’avantage d’avoir chassé les nuages. Il faut se remettre en route face à ce cirque impressionnant. Marc a beau nous indiqué le chemin, il nous paraît bien raide. Nous attaquons la pente. Au plus nous approchons du col, au plus la déclivité est importante. Les mollets travaillent !

Après le col de la Tête Noire (2693 m), nous descendons par un sentier de pierre dans le vallon du raisin face aux Crêtes de Queyrellin. Au milieu des joubarbes et des fleurs de rocaille, les cairns, petits monticules de pierre, indiquent le chemin jusqu’au refuge de Chardonnet. Situé à 2230 mètres d’altitude, le refuge fait face à de magnifiques falaises calcaires. Bouquetins, chamois et marmottes abondent dans les parages. A deux pas du lac de Chardonnet se dresse une bergerie. A la tombée du soleil, il est possible d’observer le berger rentrant au bercail avec son troupeau. Un spectacle que je ne me lasse pas d’admirer.

Refuge du Chardonnet – refuge des Drayères

+ 880 m / – 915 m 6h00 Refuge des Drayères

Comme chaque matin, Marc montre l’itinéraire de la journée sur la carte IGN. Ce matin, deux nouveaux compagnons de marche nous ont rejoints, Baïko, le chien de Marc, et sa compagne. Infatigable et très attachant, Baïko nous accompagnera avec beaucoup de plaisirs.

Nous remontons le vallon du Chardonnet parsemé de petits lacs envahis par les herbes hautes et contournons la Crête de Queyrellin appréciée des grimpeurs expérimentés.
Au col, splendide panorama sur les sommets des Ecrins et leur glacier : les Agneaux, les Ecrins, son dôme et sa barre, la Meije… Autant de montagne mythique des Alpes que les alpinistes foulent hiver comme été.

L’itinéraire désormais en balcon, tout en pierrier, passe sous la Tête de la Castille (3069 m) avec en toile de mire le Pic de la Moulinière (3073 m). En chemin, nous croisons les vestiges d’une ancienne mine de charbon. Le chemin est délicat et nécessite une attention particulière de la part de Marc pour les personnes sujettes au vertige ou peu sûre de leurs pas.

Lac des Béraudes
Lac des Béraudes, vallée de la Clarée, Hautes-Alpes

A la sortie du pierrier, une pente herbeuse, bien raide, annonce la montée au col des Béraudes. Nous laissons donc le GR 57 du tour du Mont Thabor de côté. Après le passage herbeux, la montée se poursuit sur un terrain caillouteux. Avant d’atteindre le col, un petit ressaut nécessite de poser les mains.
Au col, c’est la récompense. Logée dans un écrin minéral, l’eau couleur jade du lac des Béraudes offre un panorama saisissant. En toile de fond, le Mont Thabor domine l’espace de sa masse imposante. De lui même, le déjeuner s’impose. Avec ce paysage, les sandwichs prennent des goûts et des couleurs inattendus. La descente se poursuit sur le sentier à flanc d’éboulis. La Prudence s’impose donc.

Après le lac, nous regagnons le torrent de la Clarée que nous remontons jusqu’au refuge des Drayères (2180 m), gardé par Eric, l’ancien gardien du refuge du Thabor. Face à la vallée, le paysage depuis le refuge est d’une sérénité déconcertante, que le passage des grands troupeaux de moutons ne fait qu’embellir. Si la transhumance appartient aujourd’hui à l’histoire, les bergers occupent encore la montagne et préserve ainsi une part de l’âme des Alpes.

Refuge des Drayères – refuge du Thabor

+ 1300 m / – 1000 m 8h00 Refuge du Mont Thabor
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Troupeau de moutons en vallée de la Clarée
Troupeau de moutons en vallée de la Clarée

Alors que nous nous préparons à partir, les moutons retournent à leurs alpages estivaux. Chacun de son côté retrouve ses occupations. Du refuge des Drayères (2180 m), nous descendons une centaine de mètres pour passer la passerelle et nous élevons en longeant le torrent de Brume. La première portion est courte mais très pentue. Sur le promontoire herbeux, la vue sur la chaîne des Cerces est des plus esthétiques. Ce massif calcaire de montagnes tourmentées est une merveille de la nature.

Nous passons près d’une cascade et rejoignons le ravin des Muandes après avoir passé le lac Rond (2446 m). En nous élevant, les névés deviennent plus nombreux et la chaine des Ecrins se dégagent sur l’horizon. Nous passons le col des Muandes (2828 m), ancien poste-frontière avec l’Italie, pour entrer dans une ambiance haute-montagne.

A partir du col, la jument prend une direction différente de la notre. Pour quelles raisons montrait-elle au sommet du Thabor alors qu’il existe un chemin plus facile pour rejoindre le refuge du Thabor ?

Mont Thabor
A l’assaut du Mont Thabor

L’itinéraire emprunte les crêtes du Chardonnet et du Valmeinier. Il est nécessaire par endroit de poser les mains mais le passage se fait aisément. On redescend un peu dans un large névé que nous remontons ensuite en direction du Mont Thabor. Encore un second névé pour arriver sur un plat un en dessous de la chapelle du Mont Thabor. Il est 12h00 passé. Doit-on y aller avant ou après le repas ? On passe au vote et posons finalement les sacs pour y manger la salade préparée par le refuge des Drayères.

D’attaque, nous montons à la chapelle du Thabor en quelques minutes puis au sommet (3178 m). Le Mont Thabor, une montagne au nom biblique ? Deux hypothèses circulent quant à l’origine du nom. La première est d’ordre religieux et remonte à l’époque des Croisades où un pèlerin revenant de Terre Sainte vit dans cette montagne une ressemblance avec le Mont Thabor de Palestine. La seconde prend ses racines dans l’histoire locale. A Modane, des familles portent depuis plusieurs siècles le nom de Taburd, aussi orthographié Tabord. Il est donc aussi tout à fait envisageable qu’un Tabord de Modane est donné son nom à la montagne. Chacun choisira l’histoire qui lui semble la plus appropriée. Ce qui est attesté, c’est qu’aujourd’hui le Mont Thabor est un lieu de pèlerinage important dédié à « Notre Dames aux sept douleurs ». En 1860, les habitants de Mélezet, à qui incombe d’entretenir la chapelle, créent un chemin de Croix sur les dernières pentes du Thabor pour implorer la Vierge du Thabor d’arrêter l’épidémie de typhoïde qui frappe la région. Depuis cette date, chaque année, habitants, et maintenant randonneurs empruntent ce chemin de croix pour fouler la cime du Thabor, voire méditer face à ce magnifique belvédère sur les Alpes françaises, suisses et italiennes.

Du sommet, nous descendons sur le col des Méandes (2727 m), puis le lac du Peyron (2453 m) où un troupeau de vaches a élu domicile. Nous empruntons un sentier en balcon qui nous conduit au col de la vallée étroite (2434 m). Encore quelques minutes pour rejoindre le refuge du Thabor (2502 m) dominant les lacs de Sainte Marguerite.

Une belle et grande journée de marche !

Refuge du Thabor – refuge Tre Alpini

+ 780 m / – 1450 m 6h00 Refuge Tre Alpini

Du refuge du Thabor (2502 m), nous nous dirigeons vers le col de la Vallée Etroite (2434 m) que nous franchissons pour descendre par le GR5. Aujourd’hui, le ciel est plutôt sombre et les jambes un peu lourdes.

Sous la Grosse Somme, nous avons bien du mal à déloger un troupeau de vache qui a investi le sentier. Je ne suis pas sûr que j’apprécierais qu’elles entrent dans mon salon pour m’inviter à déguerpir. Je comprends qu’elles traînent les pates.

Nous descendons le vallon de Travernette jusqu’au pont de la fonderie (1897 m). Deux options s’offrent à nous : rejoindre directement la Vallée Etroite jusqu’au refuge I Tre Alpini ou prolonger la journée en allant faire un tour du côté du lac blanc près du rocher Blanc (2856 m).

Tout le groupe opte pour l’option longue. Marc et sa jument prennent donc seuls la direction du refuge. Alexandre nous emmène sur le sentier qui monte en épingle. Près de la Maison des Chamois, une source permet de faire le plein des gourdes.

L’itinéraire sort du mélézin sous la Tête du Chien pour faire face au Mont Thabor. Au Clot Sauvage, une partie du groupe se pose pour y attendre les autres randonneurs sur le retour. Nous grimpons au col du Vallon (2645 m) par un sentier pierreux où quelques névés subsistent. Après le col, nous nous arrêtons dans une pente herbeuse pour déjeuner. Contrairement aux jours précédents, le contenu du pique-nique, préparé par le refuge de la veille, est un peu léger.

Les plus courageux, dont je ne fais pas partie, se rendent au lac Blanc et reviennent au col pendant que les uns ont lu, discutés ou fait la sieste. Un programme plein d’entrain !
Retour par le même itinéraire jusqu’au pont de la Fonderie, puis nous descendons la vallée étroite jusqu’au refuge I Tre Alpini (1780 m) au hameau des Granges de la Vallée Etroite. Nous sommes bien en France, pourtant les habitants sont italiens. Explications : Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la frontière était repoussée du col de l’Echelle à la chaîne des Rois-Mages. La partie supérieure de la vallée Etroite passa donc sous couleurs françaises. Aujourd’hui, la vallée dépend administrativement de Névache mais son cœur est italien. Le soir, l’ambiance chaleureuse des refuges italiens bat son plein. On parle plus fort, rie davantage et on se met à boire un peu plus que d’habitude. Il a été dit aussi le lendemain matin que certains ont ronronné plus que de raison.

Refuge Tre Alpini – Névache

+ 575 m / – 1135 m 4h30

Des Granges de la Vallée Etroite (1780 m), nous franchissons le torrent de la Miglia et montons par un bon sentier en lacets dans une belle forêt de résineux, patchwork de mélèzes, pins à crochets et pins arolles. A la sortie des arbres, les alpages nous conduisent au lac Chavillon puis au col des Thures (2194 m).

Après le col, le chemin s’oriente en pente douce dans le vallon des Thures pour atteindre les chalets qui portent le même nom. Les plus motivés font l’ascension de l’aiguille Rouge qui demande deux heures aller-retour. Les autres restent allongés sous un arbre ou découvrent tranquillement les alpages alentours.

Après le pique-nique, l’itinéraire s’affaisse dans la forêt, passe près de cheminées de fée et se poursuit le long du torrent de Roubion. Dans le creux de la vallée de la Clarée, nous plions les bâtons télescopiques, simple geste plein de sens. La randonnée est terminée.

Une semaine en pleine montagne, hors du temps. Superbe tour du Mont Thabor. J’en redemande !

Informations pratiques – Tour du Mont Thabor

Avec qui partir ?

Cette randonnée a été organisée par Allibert Trekking, spécialiste des randonnées dans les Alpes du Sud et dans le reste du monde.

Le portage des bagages par une jument apporte une touche singulière à cette semaine de randonnée autour du Thabor.

Difficultés

Randonnée accessible à de bons marcheurs en bonne forme physique. Etape de 4 à 8h00 de marche.

Secours

Composez le 112 depuis votre portable ou le 04 92 22 22 22 (PGHM de Briançon).

Période conseillée

De la mi-juin à septembre selon l’enneigement et la météo.

Hébergements

  • Vous retrouverez les informations sur les refuges dans les pages du récit. Si toutefois, ces refuges étaient pleins, vous trouverez d’autres adresses sur le site www.refugesclareethabor.com.
  • Hôtel à Névache : Je vous conseille l’Auberge du Clot.
  • Hôtel à Briançon : Hôtel de Paris – 2 étoiles – proche de la gare. Possibilité de laisser les voitures et bagages à l’hôtel.

Cartographie & Bibliographie

Grégory Rohart
A propos de l'auteur

Fondateur d'I-Trekkings et des blogs I-Voyages et My Wildlife, j'apprécie le rythme lent de la marche et des activités outdoor non motorisés pour découvrir des territoires montagneux et désertiques, observer la faune sauvage et rencontrer les populations locales. Je marche aussi bien seul, qu'entre amis ou avec des agences françaises ou local...



https://www.gregoryrohart.com

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