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Tour des Combins

Récit et trace GPS du Tour des Combins entre Suisse et Italie. Un très beau trek dans un décor de haute montagne. Et pourtant la randonnée est très abordable !


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Focus Rando :Tour des Combins
6 jours +5932 m/-6556 m 100 km 3
Randonnée Boucle Refuge
Italie,Suisse Alpes Bus et Train
Montagne Juin, Juillet, Août, et Septembre

Entre le Mont-Blanc et le Mont-Rose, le massif des Combins est l’une des majestés des Alpes. J’ai réalisé le tour des Combins en six jours, de refuge en refuge. C'est un trek exaltant entre Suisse et Italie : il m’a enthousiasmé tant les paysages sont fantastiques, différents d’un jour à l’autre. De la haute montagne ou presque, avec l’ambiance qui va avec, jusqu’aux tranquilles pâturages de la vallée d’Aoste, j’ai tout aimé, chaque jour.

Le sentiment de se trouver en haute montagne, loin de toute agitation humaine, avec des décors galvanisants. Ce n’est pas une illusion, il suffit de regarder autour de soi : des sommets à plus de 4 000 m, des glaciers. Pourtant, le Tour des Combins est tellement accessible, presque facile si n’était sa longueur. Il faut en effet compter 6 jours pour faire le tour du massif, « un monstre sacré des Alpes ». Le circuit en lui-même se déroule presque entièrement, autant pour les sentiers parcourus que pour les hébergements, entre 2 et 3 000 m. Mais pas de passage technique réservé aux férus d’escalade et autres trompe-la-mort. Non, les sentiers laissent intact le plaisir d’admirer la montagne sous toutes ces facettes. En toute intimité, car il n’y pas grand monde sur le Tour des Combins.

Dans un proche avenir, le Tour des Combins va très certainement fusionner avec le Tour du Saint-Bernard. D’ailleurs, les deux itinéraires partagent déjà quelques tronçons. Il faudra alors au moins une dizaine de jours pour le boucler. Déjà somptueux aujourd’hui, le Grand Tour des Combins comptera alors parmi les sentiers majeurs des Alpes.

Avant ou après le trek, je conseille d’aller faire un tour à Verbier. D’abord, parce que c’est un endroit pour les sportifs de tous poils. A commencer par les vététistes, mais aussi marcheurs bien sûr -il y a des dizaines d’itinéraires à la journée fléchés- ou encore parapentistes et autres speed-flyers. Et, depuis les hauteurs de Verbier, admirer les Combins, si majestueux !

J1 :  Bourg-Saint-Pierre (alpage du coeur) – Cabane Brunet

+ 760 m / – 900 m 14,5 km  cabane Brunet

Avec foudre et coups de tonnerre, c’est tempête ce matin sur Bourg-St-Pierre, un village au pied du col du Grand-Saint-Bernard, côté suisse. Partir sous la pluie, c’est une chose ; dans un violent orage de montagne, c’en est une autre, plutôt dangereuse. Sagement, mon petit groupe de randonneurs encadrés par des accompagnateurs d'Horizons Nature décide de temporiser. La première étape de la journée, jusqu’à l’alpage du Cœur, se fait donc en voiture.

Arrivés là-haut, à 2 238 m, les choses ne s’arrangent pas. Le fromager, Nicolas, un Corse, et son aide nous mettent à l’abri. Offrent un café. Et font visiter les installations. Avec le lait des quelques 80 vaches qui paissent tout autour, ils fabriquent chaque jour 24 ou 25 meules de tomme et de raclette. Au prix de très longues journées de travail, qui commencent dès 4 h chaque matin, tout au long de l’été !

Les orages s’éloignent, et les choses sérieuses commencent pour nous. Malgré les nuages et le ciel gris, le décor me charme d’emblée. Superbe ! Entre les nuages émergent quelques sommets du massif des Combins, certains encapuchonnés de neige. D’ores et déjà, je sens que ce tour des Combins va beaucoup me plaire. D’étroits sentiers à flanc de montagne, pas trop raides, nous amènent à la cabane -les Suisses ne parlent pas de refuge- de Mille, deux heures plus tard. Elle a été entièrement rénovée en 2013-2014, mais j’ai l’impression que c’était hier tant elle est belle et bien entretenue. En tout cas, on est contents de pouvoir y prendre le pique-nique, à l’abri. Tout en admirant le panorama, derrière les larges baies vitrées : le massif du Mont-Blanc. Je ne le vois pas aujourd’hui, mais je contemple les Grandes Jorasses et, plus loin, le glacier du Dolent.

En sortant, on s’offre un petit extra, le mont Brûlé. Puis commence la descente. Les nuages flottent, bas dans la vallée. En chemin, on trouve le petit lac de Servay. Visiblement, les truites s’y plaisent : je les vois qui sautent à la surface de l’eau pour gober les insectes ! Plus loin, se laisse découvrir une ître, un abri de berger typique du val de Bagnes dont les murs et le toit sont tout en pierre. Joli ! En fin d’après-midi, c’est l’arrivée à la cabane Brunet. Rénovée en 2020, elle aussi est toute pimpante, chaleureuse. Profitant des derniers rayons de soleil, sur le pas de la porte j’admire le Petit Combin -à 3 668 m quand même- et l’impressionnant glacier de Panossière qui déroule ses larges courbes. Demain, je verrai ça de plus près.

J2 : Cabane Brunet – Mauvoisin

+ 954 m / – 1214 m 14,3 km Hôtel Mauvoisin

Eh bien non, pas de Petit-Combin ce matin : il joue à cache-cache dans les nuages. Tant pis. Quant à nous, nous sommes toujours au-dessus des nuages, et les sentiers sont toujours aussi agréables. Assez vite se présente une passerelle métallique, au-dessus d’un profond ravin, que je trouve déjà bien spectaculaire.

Ce n’est rien devant la seconde, une petite heure plus tard au sortir d’un très joli sentier en balcon. Celle-ci est franchement impressionnante : 210 m de long et 70 m de vide en-dessous ! Elle enjambe un torrent tumultueux, issu de la fonte du glacier de Corbassière. Cette passerelle aux allures himalayennes -avec le décor de montagne et le glacier on s’y croît- a été construite en 2014. Auparavant, la traversée s’effectuait sans danger. Depuis, la situation ne fait que s’aggraver, irrémédiablement. Né sur le Grand-Combin et long d’un peu plus de 9 km, le glacier recule en effet de plus en plus vite. Malgré cela, le panorama reste grandiose. Arrêt photo obligatoire.

Sur l’autre côté, le sentier rejoint la crête, retrouve la moraine par moments. Sublime ! Une heure plus tard, arrivée à la cabane de Panossière, à 2 641 m, où nous déballons le pique-nique. Elle porte le nom de François-Xavier Bagnoud, le jeune pilote suisse de l’hélicoptère qui s’est crashé en 1986 dans le désert malien durant le Paris-Dakar avec à son bord, entre autres, le chanteur Daniel Balavoine et le créateur de la course, Thierry Sabine. Puis viennent quelques uns des plus grands moments de cette rando inoubliable : la marche sur les hauteurs, avec une vue plongeante sur le glacier de Corbassière, une partie du massif des Combins. Peu de temps après, le col des Otanes, à 2 845 m, le passage le plus élevé de notre tour des Combins. Dans la descente, un jeune bouquetin se laisse admirer d’assez près. Il va rejoindre sa tribu, un peu plus haut. Ici, le Tour des Combins remonte encore un peu. Puis il plonge, littéralement, dans le val de Bagnes : une dégringolade de mille mètres dans des pentes abruptes, parfois vertigineuses. D’ailleurs, à mi-chemin, surgit en-dessous de nous, un aigle royal. C’est quand même rare de pouvoir en admirer sous cet angle, par au-dessus !

J3 : Mauvoisin – Cabane de Chanrion

+ 1318 m / – 697 m 11,2 km Cabane de Chanrion

Un autre aigle royal ! Cette nouvelle journée sur le Tour des Combins débute sous les meilleurs auspices, alors que nous passons la jolie chapelle N-D.-des-Neiges bâtie au XVIIIe à la sortie du hameau de Mauvoisin. Direction le barrage hydroélectrique. Et, une fois n’est pas coutume, nous le visitons. Pour moi, c’est d’ailleurs une première que de découvrir les entrailles d’une telle construction. Franchement intéressant. A la sortie, le sentier de rando du Tour des Combins emprunte le chemin de service qui court, avec force tunnels taillés dans la roche, le long du lac. Je dois dire que ça a aussi une certaine allure.

Puis, on s’élève, assez vite. Nous avançons ainsi dans le parc naturel du Haut Val de Bagnes, la 2e plus grande réserve naturelle de Suisse. C’est le royaume du bouquetin, de la perdrix bartavelle, du lièvre variable. Et du gypaète barbu, le plus grand des vautours. D’ailleurs, j’en vois un presque aussitôt, dont la large silhouette se découpe sur les sommets saupoudrés de blanc la nuit dernière. Il est majestueux. Dans la foulée, si je puis dire, je tombe nez-à-nez avec mes premières edelweiss. Comme elles sont belles et délicates, un ravissement ! En tout cas, les fleurs ne manquent pas sur ces pentes : gentianes bleues, arnica jaune, plusieurs variétés d’orchidées et banales joubarbes, c’est un tapis multicolore qui s’étale devant moi.

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Arrêt à l’alpage du Giétro, à près de 2 200 m, un ancien hameau composé d’une douzaine de bâtiments tout de pierre, sans un seul morceau de bois. Les bergers y passaient l’été avec leurs troupeaux, c’est là qu’ils confectionnaient les fromages. Soigneusement entretenues au titre du patrimoine Ces rudimentaires mais ingénieuses constructions étaient utilisées jusqu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les conditions sont devenues moins difficiles pour les éleveurs et paysans. Un peu plus tard, le pique-nique se déroule dans un autre site grandiose : devant un petit étang bordé de linaigrettes, des plantes à l’apparence soyeuse, avec la pointe de l’Otemma -3 402 m, au-dessus d’un beau glacier- en ligne de mire. Pas mal, non ?

Dans l’après-midi, montée au col de Tsofeiret, à 2 635 m par de superbes sentiers à flanc de montagne. L’autre versant est à l’avenant, avec moult traversées à gué, paysages de sommets enneigés. Franchement, je kiffe fort.

J4 : Cabane de Chanrion – Rifugio Champillon

+ 1095 m / – 1140 m 23,4 km rifugio Champillon

Au fur et à mesure que les jours passent sur le Tour des Combins, ce n’est pas la fatigue qui s’accumule. Non, les étapes ne sont pas exténuantes. Mais un enthousiasme débordant pour cet itinéraire qui, décidément, me ravit de plus en plus. Ce matin, le but est la Fenêtre Durand, un col à 2 797 m situé entre les monts Gelé et Avril, tous deux bien visibles depuis le refuge. D’ailleurs, on en prend plein les mirettes. Sur la droite de ces deux sommets : la face Est du Grand-Combin dont les trois pics, à plus de 4 000 m, se dessinent bien sous le soleil retrouvé. Voilà qui met du cœur à l’ouvrage. De plus, on commence par une descente jusqu’au torrent qui coule au fond de la vallée, la Dranse de Bagnes. Et presque tout de suite, comme pour nous souhaiter « bon chemin », apparaît une touffe d’edelweiss. Charmant !

La Fenêtre Durand, à l’évidence un des plus beaux endroits du Tour des Combins, marque le passage en Italie, vers la vallée d’Aoste. Voici pas si longtemps encore, transitaient ici -dans les deux sens- les contrebandiers avec alcool, tabac ainsi que toutes sortes de marchandises. Et même des bovins ! Côté valdôtain s’ouvre un gigantesque cirque, impressionnant. Au premier plan, un lac glaciaire d’un vert émeraude et, en fond de tableau, le massif du Grand Paradis, majestueux. Pas mal du tout !

Côté italien, le Tour des Combins commence par une agréable descente entre les blocs rocheux d’anciennes moraines. Il est quand même nettement moins pentu que sur le versant suisse. En effet, nous marchons en balcon, sur de beaux sentiers qui courent entre les pâturages fleuris. Ils nous font découvrir quelques petites fermes d’alpages, quelques unes semi troglodytes. Puis, souvent le long de bisses, ces canaux d’irrigation qui courent à flanc de montagne. Parfois même dessus : un passage mémorable, où nous nous faufilons dans un étroit passage entre deux pans rocheux, sur un caillebotis en métal qui recouvre le cours d’eau. A cet endroit, celui-ci est particulièrement tumultueux, l’eau rugit entre les anfractuosités de la falaise. Petits frissons…

Le rifugio de Champillon, à 2 465 m, se mérite : la dernière montée est longue, rude surtout. Mais l’accueil est chaleureux. Et depuis la terrasse, une belle vue s’offre sur la vallée.

J5 : Rifugio Champillon – Hospice du Grand-Saint-Bernard

+ 1362 m / – 1307 m 22,4 km Hospice du Grand-Saint-Bernard

Ce matin, petite grimpette pour nous mettre en jambes. Jusqu’au col de Champillon, situé à un peu plus de 2 700 m. Au loin, – ça me paraît stupéfiant le chemin déjà parcouru ces derniers jours- comme pour nous encourager, les Combins. Puis, c’est une longue descente qui nous attend, d’abord bien raide puis en pente douce. Finalement, le long de larges chemins qui sont comme des tapis verts propices aux échanges -ou à la méditation-, les pâturages alternent avec de petites forêts de mélèze. De temps en temps, des senteurs de thym et de romarin viennent me chatouiller les narines. Pas de doute, c’est le sud, ici…

Après le pique-nique, nous faisons notre entrée en début d’après-midi à Saint-Rhémi-les-Bosses. Un superbe petit village aux ruelles pavées, blotti devant son église au pied de la montagne. On y fait un savoureux jambon, bénéficiant d’ailleurs du label AOP (appellation d’origine protégée), d’après une recette mentionnée dès la fin du XIVe s. Évidemment, on ne peut pas faire autrement que d’y goûter ! De quoi reprendre des forces avant la montée vers le col du Grand-Saint-Bernard. D’ailleurs pas spécialement folichonne, entre les lacets de la route. Le col du Grand-Saint-Bernard à Ski de randonnée, c'était plus sympa.

Ce soir nous dormons à l’abbaye du Grand-Saint-Bernard. Un évènement pour moi, même si c’est déjà la seconde fois. Tant l’endroit est emprunt d’une force spirituelle, d’un magnétisme indéniables.Toujours géré par des religieux, l’édifice, tout entier consacré à la méditation et à l’accueil, est millénaire. Il inspire à la fois respect et sérénité. Depuis sa création, sa porte d’entrée n’a jamais, au grand jamais, été fermée à clé ! J’éprouve un vrai plaisir à arpenter ses larges couloirs, refaire connaissance avec sa chapelle, son trésor liturgique. Et même son petit musée, tout à fait étonnant par sa richesse et son éclectisme. Un autre grand moment est le repas -franchement bon- pris en commun, devant de longues tables. Le hasard m’a placé au côté d’un groupe de Grenoblois qui marchent eux aussi sur le tour des Combins. Et qui, pourtant habitués aux beaux treks, ne tarissent pas d’éloges sur cet itinéraire.

Col du Grand-Saint-Bernard
© Gaetan Tornay

J6 : Hospice du Grand-Saint-Bernard – Bourg-Saint-Pierre

+ 441 m / – 1298 m 14,6 km Hospice du Grand-Saint-Bernard

A peine sorti de l’hospice et traversé la route, toute trace de présence humaine disparaît. C’est à nouveau mon décor favori que j’ai sous les yeux : le Grand Combin, débarrassé de sa gangue de nuages. A sa droite, le glacier Vélan, plutôt spectaculaire lui aussi. Ce matin, le Tour des Combins nous fait grimper jusqu’au col des Chevaux, à 2 714 m. Je marche sur les traces de l’armée napoléonienne -en sens inverse toutefois- qui est passé ici en mai 1800. Ça a dû être une sacrée épopée, même si par moments le sentier est bien large. Nous marchons alors sur de grandes dalles de pierre, qui datent peut-être de cette époque.

La descente sur l’autre versant est très impressionnante, bien que pas très longue. Mais raide au possible, avec plusieurs passages scabreux, pour ne pas dire dangereux. Moi, en tout cas, j’ai quelques émotions : vaut mieux avoir le pied sûr, et ne pas connaître le vertige ! Bon, je survis.

En bas, c’est plat ou presque, dans la jolie combe de Drone. Assez vite, la civilisation réapparaît : de l’autre côté de la vallée, voici la route qui mène au col du Grand-Saint-Bernard, avec sa cohorte de motos et voitures, puis l’entrée du tunnel routier. Pas très romantique tout ça. Je me résigne, en me disant que ce sera le décor jusqu’à l’arrivée. Eh bien, non. Contre toute attente, cette route bruyante bien que lointaine finit par disparaître du paysage. Entre alpages et un petit lac, et même quelques gorges spectaculaires, je savoure les derniers kilomètres. Ce tour des Combins est une sacrée rando que je termine ici, sans aucun doute l’une de mes plus belles.

Informations pratiques

Y aller

Le départ du tour des Combins se situe à Bourg-Saint-Pierre, un petit village du Valais non loin de la huppée station de montagne qu’est Verbier. Par les transports en commun, il est desservi plusieurs fois par jour par la CFF. Depuis Paris, le trajet le plus rapide (via Genève) dure 6h40 (en car pour la dernière partie) .

Bonnes adresses sur le tour des Combins

Hôtel-restaurant Bivouac Napoléon, à Bourg-St-Pierre, au début de l’itinéraire. Une partie seulement des chambres est rénovée. Bonne table et spa.

A Le Châble, un village situé sous Verbier, l’hôtel Mont-fort Swiss Lodge se trouve dans le bâtiment de la télécabine qui dessert Verbier et juste en face de la gare CFF. Surprenant et pas franchement luxueux mais très, très commode. Et nettement plus économique que les hôtels de Verbier ! L’accueil est d’ailleurs plutôt sympa.

A Verbier, le restaurant le Fer à Cheval sert aussi bien des pizzas que des plats plus recherchés. Un endroit cool et accueillant, visiblement recherché si j’en juge par l’affluence.

Topo-guide du tour des Combins

Un topoguide en français (existe aussi en allemand et en anglais) consacré au Tour des Combins avec cartes et itinéraire détaillé est disponible auprès des Editions Monographic.

Tour des Combins
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Plus d'infos

Le site du Tour des Combins fournit toutes les informations pratiques. A noter : les étapes que j’ai couvertes sont différentes du découpage officiel pour les 2 premiers jours.

Bernard Frantz
Journaliste professionnel venant de la presse régionale, j'ai toujours aimé bouger. Au fil de mes pérégrinations, j'ai découvert le voyage à pied et à vélo, que j'apprécie énormément l'un comme l'autre. Et plus j'en fais, plus j'en redemande !

4 réflexions au sujet de “Tour des Combins”

  1. Bonjour, je viens de lire votre topo. Nous avons randonné autour des Combins du 6 au 12 septembre. On a dû passer par le Mont Rogneux et le Col des Avouillons car la 1ère passerelle après Brunet n’était pas accessible, suite à un éboulement. Vous l’avez fait quand ? Les edelweiss, sur quelle rive du Barrage, svp ? Merci de vos réponses.

    Répondre
  2. J’ai fait ce trek durant la dernière semaine de juillet. En fait, les conditions climatiques changent parfois du tout au tout d’une journée à l’autre. Pour ce qui est des edelweiss, on en trouve un peu partout, par exemple tout simplement devant le refuge de Chanrion. Et il y en a beaucoup sur les hauteurs du barrage, côté alpage du Giétro.

    Répondre

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