- Lun 16 :+717m ; -724m
Nous avons passé presque 12 heures sous la tente ! Il a fait 1°C. La nuit a été calme, mais le sommeil contrarié. L’air s’engouffrait dans mon sac de couchage dont je n’avais pas bien utilisé le serrage au niveau de la capuche. Vincent a regonflé son matelas de sol percé au niveau de la valve à plusieurs reprises pendant la nuit. Quant à Thierry B, la nuit fut pour lui plutôt confortable.
Nous débutons la journée par une bonne mise en jambes avec un raidillon conséquent. Au sortir de la gorge où nous avons passé la nuit, nous grimpons jusqu’à atteindre les crêtes que nous apercevions depuis la lande la veille. Des sommets aux formes arrondies, érodés telles des vagues géantes se dessinent de profil. Nous avons une vue aérienne sur le lac Llyn y Fan Fach. Au pied se tient un refuge.
Longuement nous suivons ces crêtes, puis entamons une descente qui nous conduira jusqu’au pied d’un second lac au nom toujours aussi exotique- le Llyn y Fan Fawr- C’est là que nous faisons la pause déjeuner, sur un terrain de bivouac parfait. Il est juste trop tôt pour s'arrêter, et nous devons avancer encore. Le paysage est sauvage. Nous suivons un plateau d’altitude qui nous éloigne du lac, longeant des montagnes exposées plein est. Au bout de la chaine, en contre bas, apparait la vallée habitée, verte et riante, faisant tache dans les couleurs jaunâtre de la lande.
On descend jusqu’à la route. Un « campsite » est indiqué sur la carte, et par des panneaux indicateurs. Nous allons repérer le lieu et découvrons un vaste champ pentu avec de rares aires herbeuses plates que le propriétaire nous indique. Nous décidons de nous y installer. La journée a été suffisamment longue et les terrains praticables trop rares pour chercher autre chose. Nous plantons difficilement les sardines dans le rocailleux d’une plateforme protégée par quelques arbres. De l’eau potable est disponible, et un toilette chimique est installé dans un abri au sol moquetté.
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Une table en bois est meme présent sur notre emplacement. Le vent changeant refroidit l’atmosphère. Nous allumons un feu avec le bois sec récolté dans le champ. Sa chaleur apporte un réconfort très agréable.
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