Test sous-vêtement Nosc Invisible Femme

Nosc est une marque française récente (2018) qui travaille principalement des matières biosourcées ou recyclées. L’objectif annoncé est la sortie des produits issus du pétrole. On notera notamment l’utilisation du polyester recyclé, le ricin, le nylon recyclé et le tencel qui est une transformation de chutes de bois. Basée dans la région lyonnaise, les partenaires de fabrication sont principalement sur l’Hexagone, parfois européens, comme c’est le cas pour la fabrication du sous-vêtement technique qui m’est confié : le Nosc Invisible Femme. Voici mon avis sur ce sous-vêtement après 1 mois d’utilisation.

Premières impressions sur le sous-vêtement Nosc Invisible femme

Le produit Nosc Invisible Femme est arrivé simplement emballé dans du carton. C’est un sous-vêtement manches longues, noir, à base, en partie, de graines de riçin (67% de biopolyamide), petit col rond montant juste comme il faut, sans zip. On peut voir différents tricotages qui correspondent aux zones du corps (bodymapping), pour un meilleur transfert d’humidité, une thermicité accrue et donc un gain de confort. Ainsi, le long de la colonne vertébrale, le tricotage est plus aéré, les dessous de bras jusque sous les poignets présentent encore un autre tricotage, enfin, la maille est différente sur l’avant du buste, entre le haut (sternum) et le bas. Le tout est bien stretch. Il y a seulement une couture aux emmanchures et au col, le reste est sans couture (seamless), ce qui apporte du confort, surtout lorsqu’on porte un sac à dos. Aucune étiquette, toutes les informations (taille, lavage, composition, lieu de fabrication…) sont imprimées à l’intérieur du vêtement qui est relativement doux au toucher et laisse apparaître le nom de la marque en blanc, discret, sous l’encolure devant et le logo sur un côté au niveau de la taille. Les coutures ont l’air impeccables. Et le produit est vraiment léger (166 g).

Ce sous-vêtement est biosourcé, fabriqué à partir de graines de ricin, qui sont sélectionnées avant que l’huile n’en soit extraite pour ensuite être transformé en fibres textiles. Il se veut anti-odeurs, thermorégulateur, doux, polyvalent, léger, durable et devrait sécher rapidement comme pour un sous-vêtement en laine mérinos. Ayant déjà testé plusieurs sous-vêtements techniques, je ne vous cache pas que je suis impatiente de voir ce que ça donne sur le terrain…

Le sous-vêtement Nosc Invisible Femme sur le terrain

Confort/ergonomie

Comme dit plus haut, le sous-vêtement Nosc Invisible Femme est relativement doux au toucher, pas autant que la laine mais autant que n’importe quel t-shirt technique synthétique. Les manches et le dos sont assez longs pour couvrir les reins et ne pas sortir du pantalon lorsqu’on porte un sac à dos ou que l’on se baisse. La coupe est agréable, les poignets sont ajustés ainsi que le col. L’ensemble du sous-vêtement est stretch. Côté esthétique, c’est simple, sobre, bien taillé. Je suis très bien dans ce vêtement.

Odeur/Lavage

Comme à l’accoutumée lors des tests, je ne lave pas le vêtement tant qu’il ne sent pas, compte mes jours de randos ou séances de sport et colle mon nez sous les aisselles après chaque sortie (j’ai l’odorat assez fin !). Il m’a fallu 23 séances (marche, rando, raquettes..) pour commencer à sentir une très légère odeur sous les aisselles. Pas de trace de sel. J’ai encore poussé 6 jours de plus lors d’une traversée itinérante du Chablais en raquettes… pour voir ! Et j’ai fini par le passer en lavage avec un autre sous-vêtement technique pour voir la différence au séchage. Pas de différence notoire, donc le sous-vêtement en graines de ricin sèche vite.

Thermicité/Respirabilité

Lors des premières sorties automnales, je n’avais que ce sous-vêtement sur la peau et j’ai été assez surprise qu’à un bon rythme de marche avec un sac pas trop lourd sur le dos, je n’ai pas le dos mouillé de sueur, et n’ai pas froid non plus. J’ai poursuivi alors que l’hiver s’installait et jusqu’à 4 ou 5 degrés, je n’ai pas eu besoin de mettre quoi que ce soit par dessus. Par contre, il est entendu que ce n’est pas un coupe-vent, donc si une petite bise nous mord les joues, il faudra s’habiller plus. N’étant pas mouillée je n’ai pas froid. Quand les températures sont descendues en négatif, il m’a semblé que ce textile est un peu moins chaud que le mérinos, par contre, il me semble également que l’évacuation de l’humidité est meilleure… donc au final c’est peut-être ça son gros atout. Je suis ensuite partie une semaine et l’ai porté chaque jour, avec un sac entre 8 et 10 kg. Mon rythme n’est pas très rapide mais là encore je suis très satisfaite. Je suis ensuite partie 3 jours avec un sac sur le dos dans les Alpes en raquettes, et constate une fois de plus que le transfert d’humidité est très bon. Je l’ai donc remis pour une traversée itinérante de 6 jours en raquettes dans le Chablais. Par températures bien négatives il m’a donné satisfaction. Jamais je n’ai eu l’impression qu’il était mouillé de transpiration sous les autres couches (elles aussi respirantes).

Solidité/Durabilité

Les tests sont trop courts pour se prononcer sur ces critères mais après plus de 30 jours de randonnées avec ou sans sac à dos, et quelques séances plus intensives de ski de fond, le sous-vêtement ne montre absolument aucune trace d’usure, il est comme neuf (et heureusement !). C’est un excellent signe.

Poids/volume

166 grammes pour un sous-vêtement technique chaud, respirant et confortable, c’est assez peu. Au niveau de la compressibilité, il n’est ni plus ni moins volumineux qu’un autre dans la même gamme de performances.

Où acheter le sous-vêtement Nosc Invisible Femme ?

Mon avis sous-vêtement Nosc Invisible Femme