Etape : Gokyo – Pangka – Machhermo – Luza – Dole – Phorste Tenga – Mong – Sanasa – Namche Bazar
Départ : 7h20
Arrivée : 15h35
Temps de marche : 7h50
Dénivelé positif : 293 m
Dénivelé négatif : 1643 m
Dénivelé absolu : 1936 m
Il y a d'excellentes occasions de faire de bonnes affaires voire même de très bonnes affaires pendant cette période de soldes (8 janvier au 4 février 2025). Afin de ne pas céder aux tentations déraisonnables des soldes, voici quelques règles à suivre pour acheter responsable :
- Acheter des produits et des vêtements dont vous avez besoin
- Acheter des produits et des vêtements qui durent
- Préférer les marques qui s’engagent pour l’environnement
- Préférer les produits et les vêtements qui favorisent les circuits courts de production (made in France, made in Europe)
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Je me suis levé le premier, ce matin, tout le monde dort encore, même les Sherpas. Je traverse le lodge de long en large pour faire un peu de bruit, et lorsque j'aperçois la gérante, je n'ai plus trop le temps de déjeuner. Je lui demande juste un thé et deux paquets de coconut-cookies (plus le thé au lait). Et voilà, j'amorce la descente en direction de Namche, ça sent la fin du trek, même s'il me reste encore trois jours à passer sur l'Everest. Je quitte Gokyo en me retournant une dernière fois sur ce paysage magnifique perché à 5000 mètres d'altitude. Une altitude à laquelle je ne suis pas près de revenir…
Sur la première partie du chemin, je suis la Dudh Kosi, qui, au détour d'un virage, change de couleur, elle passe de transparente à blanche. La descente se fait facilement, j'avance d'un bon pas et au fur et à mesure que je perds de l'altitude, le paysage change. Il passe de rocailleux à terreux avec un peu de verdure puis à des forêts de sapins. Quand j'arrive à Dole, là où je dois passer la nuit, il n'est que onze heures. Je décide donc de continuer jusqu'au prochain village, Phorste Tanga, même si cela ne me réjouit pas trop, car je sais que c'est là que l'Américain va passer la nuit. Avec la perte d'altitude, il n'y a pas que le paysage qui change, la température également. Je ne dirais pas qu'il fait chaud, mais il fait moins froid qu'à Gokyo. J'arrive à Phorste Tenga peu de temps après. Mais ici, il n'y a que deux lodges, et elles m'ont l'air un peu pourries… Il n'est que midi, je continue donc, prochaine étape, Mong à une heure de marche. Si cela continue, je vais me retrouver à Namche ce soir !
Une fois de retour à Namche après presque huit heures de marche et 1600 mètres de descente, je suis bien fatigué. Cela faisait dix jours que j'avais quitté Namche, d'un côté c'est réconfortant de venir ici et d'un autre, cela signe la fin du voyage. Le premier endroit où nous nous dirigeons, une fois les sacs posés dans le lodge, c'est vers l'une des pâtisseries pour déguster un choco-donut avec un chocolat chaud. Le Thamserku Lodge, où nous logeons ce soir, est bien plus confortable que celle où j'étais à la montée, c'est un véritable hôtel, en plus il y fait chaud (c'est aussi dû au fait que j'ai encore une chambre près de la cuisine). Il y a aussi le fait que maintenant, je trouve qu'il fait bon à Namche, après avoir passé cinq jours à 5000 mètres. Ce soir pour fêter la réussite de notre trek, tous au pub !
On parle souvent des problèmes liés à l'altitude lors des montées, et hormis des petits maux de tête je n'ai rien eu. Par contre pour la descente, on n’en parle jamais, mais moi elle m'a détruit la santé. En premier, je tousse comme un vieux fumeur, j'en crache mes poumons. Et il y a aussi le fait que je passe mon temps aux toilettes, dès que je bois un thé (ou toute autre boisson), à peine une heure après, je dois faire un détour au petit coin. Il faut dire qu'aujourd'hui, je suis passé d'une pression de 550 HPa à 670 HPa, cela doit me compresser la vessie. Et dans deux jours, je me réveillerai avec l'oreille gauche complètement bouchée, elle le restera pendant vingt quatre heures.
Voici quelques années, je me suis échappé d’une vie qu’il faut souvent suivre au pas…
Aujourd’hui je déborde d’énergie que je dépense dans la marche afin de parcourir des milliers de kilomètres pour découvrir les merveilles de la nature. Mes terrains de jeux préférés étant les montagnes et les zones désertiques, là où poussent les cairns. Mais je suis ouvert à toute la planète.
Je n’ai ni l’âme d’un écrivain, ni d’un photographe, mais j’ai un grand plaisir à faire partager mes aventures par l’intermédiaire de mes sites afin d’offrir un peu d’évasion.
Simon Dubuis
Carnets d’aventures : www.dubuis.net