C'est en voyageant au Népal il y a quelques années que j'ai pour la première fois entendu parler du Mustang. Je commençais à rêver à pénétrer dans le "royaume interdit" après avoir lu le livre qu'avait écrit le français Michel Peissel en 1964, à l'issue d'un séjour de trois mois qu’il avait fait dans l'ensemble du pays.
Mustang est la déformation du nom tibétain "Mon Thang", la plaine des Möns ou habitants des frontières. Ce minuscule royaume est niché aux confins du Népal : à 80 km derrière les Annapurnas, c'est une vallée qui remonte en direction du Tibet, entourée des sommets parmi les plus hauts du monde comme le Daulagiri qui culmine à 8167 m.

La présence de ces sommets font de ce royaume le plus haut du monde avec une altitude moyenne de 4 800 m. L'obligation de franchir des cols élevés pour pénétrer dans le royaume l’a d'une part préservé des agressions étrangères extérieures mais aussi, coupé du reste du monde pendant des siècles.
Fermé au tourisme, le Mustang s'est entrouvert en 1991 exclusivement pour les groupes accompagnés d'un agent de liaison népalais. Il fait l'objet d'un quota d'entrées limité et d'un paiement d'un permis de trek assez élevé, ceci afin de préserver ce petit royaume du "tourisme de masse" et en raison de sa position stratégique avec la Chine.
Texte photos : Marie-Laure Vairelles, photographe (reportage et montage)
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