Le matin suivant nous faisons le plein de nourriture pour les 5 jours à venir et un bus nous avance jusqu’au village d’Isola. Ensuite nous entamons la montée vers le vallon de Molières le long d’un torrent. Les grandes vasques d’eau invitent à la baignade sous ce soleil de plomb. Mais là encore l’eau est glacée et nous ne pouvons pas nous tremper entièrement. Après un long passage dans la forêt, toujours le long du torrent, nous débouchons sur un zone dégagée où émerge le hameau Molières. C’est un petit village pastoral perdu au fond de son vallon sauvage, il est habité seulement l’été. En face du hameau nous repérons une aire de bivouac parfaite sous des sapins. Par hasard nous rencontrons la propriétaire du terrain, c’est donc avec son autorisation que nous plantons notre tente. Cette nuit là, nous sommes réveillé par le hurlement des loups. Ils nous semblent près, mais nous sommes en montagne et l’origine des sons est faussée. S’agit-il de la meute de la Vésubie qui vit sur ce territoire ?
Après plusieurs jours seuls sur les chemins, nous rejoignons le GR52 qui s’apparente à une autoroute de randonneurs.
Les jours suivants nous rencontrons de nombreux animaux : l’étagne (femelle du bouquetin) et ses cabris aux abords du refuge de Cougourde, des chevaux jouant au bord du lac de Trécolpas et une quantité impressionnante de chamoix vers la montée au Col de Fenestre.
Après un bivouac au Lac de la Fous, nous nous réveillons en forme pour entamer l’ascension du Mont Clapier. En 3 h nous atteignons son sommet à 3045 m d’altitude. Il fait froid en ce début de matinée, mais la vue est superbe. En essayant vainement de rejoindre le pas de la Fous depuis le sommet nous improvisons un chemin qui nous ramène à notre point de départ. Du coup la descente est beaucoup plus longue et certains passages nécessitent de désescalader.
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