Après avoir parcourus les deux premières parties de la Haute Route Pyrénéenne avec ma compagne, cette aventure dans les Hautes Pyrénées fait suite à la partie 2 de la HRP en Andorre, Pallars et Aran et à la partie 1 de la HRP dans les Pyrénées orientales. Pour plus d'infos, vous pouvez aussi lire mon article pour bien préparer votre HRP.
J1. Hospitau de Vielha – Aigualluts
+ 1400 m / – 1110 m 17,9 km GPX HRPÀ l'hôtel, nous prenons littéralement un petit-déjeuner gargantuesque. L'hôtel Vielha est au top pour ces deux nuits passées. Bien reposés, nous faisons du stop pendant une vingtaine de minutes avant d'être pris par un pompier qui nous remonte à l'Hospitau de Vielha pour poursuivre notre trip pour cette troisième partie de notre HRP.
Nous commençons par monter pendant environ 1300 m de dénivelé pour atteindre le sommet du tuc de Molière. Quelques parties en pierrier et la fin très raide où on pose pas mal les mains, avant de déjeuner et de finir les 80 derniers mètres sur la crête. Les crampons de mes Lowa Fortux que j'adore sont de plus en plus réduits, à grande peine. Je commence à me faire à l'idée que je vais devoir changer de chaussures à la prochaine boutique digne de ce nom.
La descente sur des dalles est assez longue avant de rejoindre une petite route et de trouver un emplacement de bivouac avec vue sur le plus haut sommet des Pyrénées qu’est l’Aneto.
L'orage menace et nous montons rapidement notre tente au cas où. Pendant l'apéritif, à peine quelques gouttes nous font entrer à l'intérieur de la tente, mais il ne tombera finalement rien de plus.
J2. Aigualluts – Refuge Jean Arlaud Portillon
+ 1310 m / – 600 m 15,9 km Vert clair/vert foncé puis GPX HRPOn se permet un lever un peu plus tard qu'à l'habitude, et avec la tente bien humide. Nous partons finalement bien tardivement. Quelques kilomètres à peine et on passe à l'hospital de Bénasque, qui n'est pas un hôpital, mais un ancien hospice réhabilité en hôtel trois étoiles. Ce passage symbolique marque la moitié de notre traversée.
Nous poursuivons à plat encore quelques kilomètres, puis la montée commence. D'abord bien balisée et facile, puis dans le lit du torrent, et enfin comme à l'habitude dans un pierrier !
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Nous déjeunons, puis nous montons encore et les premiers névés apparaissent. Il se situe sous le col en vue. L'orage menace, nous mettons les bouchées doubles. Ce passage de névé en montée est facile, puis la dernière montée au col est très raide.
Le névé de l'autre côté, côté descente, est plus long, mais toujours facile. La descente est ensuite raide jusqu'au refuge Jean Arlaud Portillon. Nous nous posons la question de poursuivre ou non notre itinéraire encore quelques heures, mais finalement, nous préférons camper à proximité afin d'avoir un backup en cas de fortes intempéries.
La fin d'après-midi se compose entre bières et jeux. Le refuge de Jean Arlaud Portillon aussi appelé Refuge du Portillon, offre aux campeurs un super accueil avec toilettes, salle hors sac pour se faire à manger, et point d'eau. Malheureusement, pas de ravitaillement.
J3. Refuge Jean Arlaud Portillon – Cabane de Prat Cazeneuve
+ 520 m / – 1030 m 13,8 km GPX HRPNous nous offrons le luxe du petit-déjeuner au refuge, même si nous avons campé à côté. Puis, nous partons pour notre journée. Peu de grosses montées et peu de grosses descentes, mais encore de nombreux pierriers jusqu'au lac des Isclots. Ensuite, le chemin est plus roulant et on progresse plus vite. Nous déjeunons au barrage du lac de Caillauas, puis nous prenons une variante qui nous évite de redescendre dans la vallée au refuge de la Soulas.
Cette variante à courbe de niveau suit un ancien chemin de fer de miniers. Quelques rails, wagons, et diverses installations sont encore présentes. Cette variante est vraiment superbe et nous évite quelques 350 mètres de dénivelé négatif puis positif, et nous fait passer par le lac de Pouchergues où je me baigne dans une eau d'une clarté exceptionnelle.
Plus que quelques centaines de mètres et nous arrivons à la cabane de Prat Cazeneuve dont on nous avait parlés. Idéalement situé dans un endroit calme avec la rivière à proximité, nous décidons de nous y installer pour y passer la nuit. Arriver tôt, peu après 15:00, nous avons du temps pour nous faire une toilette, laver nos vêtements, dessiner, écrire, jouer de l’harmonica.
J4. Cabane de Prat Cazeneuve – Lac d'Urdiceto
+ 1590 m / – 1250 m 21,8 km GPX HRP puis Blanc/rougeAprès le petit-déjeuner, nous rangeons rapidement nos affaires et nous partons tôt. La montée au col d’Aygues Tortes est facile, car il n'y a pas de gros pierrier cette fois-ci, seulement trois ou quatre petits de moins d'une centaine de mètres de long.
Le reste du sentier est tranquille, même si ça monte sec puis descend aussi sec. Nous regagnons encore la jonction avec le GR11, à courbe de niveau jusqu'au refuge de Viados. Petit rafraîchissement et sandwich, puis nous repartons sur une piste 4×4. Il fait très chaud, et la seule eau que nous trouvons est très ferreuse, son goût est abominable.
Le sentier coupe ensuite les lacets d'une autre piste 4×4 puis monte enfin jusqu'au refuge non gardé del Paso de los Caballos. Enfin, dernier morceau de piste pour 500 mètres de plus en montée jusqu'au lac d’Urdiceto et son refuge éponyme non gardé. Nous montons notre tente Big Agnes Copper Spur HV UL2 et profitons d'un coucher de soleil magique !
J5. Lac d'Urdiceto – Parzán
+ 0 m / – 1180 m 10,3 km Blanc/rougeLa descente du jour jusqu'à Parzán est toute simple sur une piste 4×4 avec parfois le sentier qui coupe pour la raccourcir. Nous passons par une centrale hydroélectrique, et suivons donc la rivière Barranco de Urdiceto.
La HRP rejoint enfin une route, pour la suivre vers le Nord. Nous la prenons vers le Sud sur environ 1km pour rejoindre le petit village de Parzán pour nous restaurer et ravitailler pour la partie suivante dans le Parc National des Pyrénées. La cafétéria du village, qui ne paye pas de mine à côté de la station essence, est finalement bon marché et plutôt bonne. L’ambiance y est à son comble car nous y tombons le jour de la fête du village, qui est habité par environ 200 habitants l'été, et seulement 40 l'hiver.