Après 20 ans, me voici de retour à Cauterets dans les Pyrénées pour une randonnée estivale au départ de la station thermale. Je vais en 7 jours rejoindre le pied du Vignemale, puis le cirque de Gavarnie pour finir par le cirque de Troumouse.
La première fois que je m’étais rendu à Cauterets, c’était avec ma femme avant le lancement d’I-Trekkings pour une randonnée de 3 jours à l’ombre du Vignemale. Cette fois-ci, je suis passé par l’agence La Balaguère qui s’est chargée de réserver les hébergements, de transporter mon bagage, ce qui m’a permis de randonner léger, et m’a remis topo, cartes IGN et traces GPS pour me permettre de m’orienter.
Je m’installe la veille du départ à l’hôtel Garden & City en plein centre de Cauterets.
J1 : Cauterets – Chalet du Clot
+ 817 m / – 228 m 8,3 km Chalet du ClotJe commence ma journée par aller déposer mon bagage principal à l’office de tourisme de Cauterets où un taxi doit le récupérer dans la matinée pour le déposer au chalet du Clot puis j’entame ma première journée de marche. Cauterets est encore plongée dans l’ombre.
Aujourd’hui, l’étape est courte puisqu’elle me permet de rejoindre le chalet du Clot un peu au-dessus du Pont d’Espagne par le GR10. Je quitte Cauterets par le chemin des Peres qui remonte la vallée jusqu’à la cascade de Lutour puis la Raillère.
Ici débute le chemin des Cascades qui remonte la rive gauche du Val de Jéret. Comme son nom le suggère, je passe à proximité d’une succession de cascades sur le gave du Marcadau. C’est super joli mais que de monde. Et je suis loin du compte lorsque j’arrive au pont d’Espagne. A croire que tous les touristes des Pyrénées se sont donnés rendez-vous ici.
Comme j’ai du mal avec le tourisme de masse, encore plus en montagne, je ne traîne pas longtemps dans le secteur et pars rejoindre le chalet du Clot à quelques minutes du Pont d’Espagne. Il est tout juste midi quand j’arrive. Je m’attable donc.
Le chalet du Clot, j’y suis déjà venu 10 ans auparavant pour passer un réveillon en raquettes autour de Cauterets. Frédéric en est toujours le gardien.
Je passe l’après-midi à lire et me balade autour du refuge où des chevaux sont en alpage. Ce soir, nous mangeons dehors. C’est très agréable.
J2 : Chalet du clot – Refuge Wallon Marcadau – Chalet du Clot
+ 943 m / – 943 m 18,2 km Chalet du ClotUne assez longue journée de marche m’attend. Je quitte donc le chalet du Clot à 8h00 après avoir pris mon petit-déjeuner. Direction le pont du Cayan en remontant la rive gauche du gave du Marcadau. Que c’est agréable d’avoir la montagne pour soi. Les oiseaux sont nombreux sur le chemin : rougegorge, cincle plongeur ou encore fauvette à tête noire.
Au pont, les choses sérieuses commencent. Je me souviens en avoir bavé 20 ans plus tôt dans la montée aux lacs de l’Embarrat. Et bien 20 ans plus tard, rebelotte. Je n’aime pas les pentes raides. J’y laisse toujours beaucoup trop d’énergie.
J’arrive au premier lac après deux heures de marche. Je fais un arrêt et mange quelques noix de cajou. Des isards sont dans les pentes sud de la Cardinquère. Suffisamment prêt pour les voir à l’œil nu mais trop loin pour une photo. Je les regarde un moment puis me remets en route car de nombreux autres lacs de montagne m’attendent : lac de l’Embarrat supérieur, deux laquets sans nom, le lac du Pourtet et le lac de Nère.
Cette randonnée est quand même dingue. Si vous aimez les lacs de montagne, c’est un incontournable de la vallée du Marcadau. Au lac du Pourtet, après avoir fait l’essentiel de la montée de la journée, je me pose contre un rocher pour manger mon pique-nique préparé par le chalet du Clot. Et quelle déception ! Tous les produits sont industrialisés : des sandwichs en triangle, une salade en boîte, un paquet de chips. Quelle énorme différence avec les refuges de la Vanoise que j’ai récemment fréquenté sur le Tour du Mont Pourri. Il serait de bon ton que le parc national des Pyrénées y mette le nez dedans pour initier une démarche plus responsable des pique-niques.
J’entame la descente et le retour au chalet du Clot en passant par le lac Nègre puis par le refuge Wallon – Marcadau qui vient tout juste d’être rénové et de réouvrir. Cet énorme vaisseau de pierre et de bois dispose de 113 couchages. Il a été réhabilité selon les principes de l’éco-construction (assainissement, économies d’énergie, toilettes sèches…) tout en étant confortable. Il faudra que j’y repasse pour y dormir. Pour l’heure, j’y bois un coca et mange une crêpe.
Je descends la vallée du Marcadau, passe le pont d’Estalounque (1712 m) puis rejoins celui de Cayan où j’étais passé plus tôt dans la matinée. Je décide de prendre la rive droite du gave du Marcadau et rejoins le chalet du Clot. Après une bonne douche chaude, je prends une bière. Je l’ai bien mérité !
J3 : Chalet du Clot – Refuge de Baysselance
+ 1367 m / – 114 m 13,3 km Refuge de BaysselanceC’est déjà le troisième jour de marche. Je quitte le chalet du Clot dans le brouillard montagnard. Il est 8h00.
Je rejoins d’abord le pont d’Espagne. Il est bien plus agréable de le découvrir sans la foule, même dans la brume. Je m’engage sur le sentier, assez raide, au départ qui monte au lac de Gaube. J’atteins le bord du lac en un peu moins d’une heure. Il est encore dans l’ombre. Je le contourne et commence à remonter la vallée de Gaube par le GR10. Le massif du Vignemale est en point de mire tout au fond de la vallée.
Je ne récupère le soleil qu’après 10h. J’observe marmottes et isards tout en progressant vers le refuge des Oulettes de Gaube. J’y suis à 10h45. Je commande un soda et un bounty car ce matin je n’ai pas pris de pique-nique (vous savez pourquoi !). Je me pose 45 mn. J’aurai pu y rester toute la journée tant la vue sur le Vignemale est splendide depuis la terrasse du refuge mais ce qui me frappe c’est la diminution de la taille du glacier des Oulettes.
Je me remets en route par un sentier qui monte raide vers le refuge de Baysselance. Je laisse de côté le sentier qui part vers le refuge d’Estom et poursuis ma progression jusqu’à trouver de jolies prairies d’altitude que des marmottes ont investies. Je décide de m’éloigner un peu d’elles et de faire la sieste à l’abri du vent glacial qui provient des glaciers voisins. 1h15 plus tard, le ciel s’est légèrement couvert, il est temps de me remettre en marche. Lentement, le temps de permettre aux muscles de se réveiller.
J’atteins la Hourquette d’Ossoue (2734 m). D’ici, on peut faire l’ascension du Petit Vignemale (3032 m). Je me le garde pour le lendemain matin. Je discute un moment au col avec d’autres randonneurs et descends jusqu’au refuge de Baysselance, le plus haut refuge gardé des Pyrénées (2651 m).
A mon arrivée, je mange une omelette, un succulent gâteau montagnard et bois un coca avant de rejoindre mon dortoir pour m’y installer. Je passe le restant de l’après-midi à discuter avec d’autres randonneurs tout en buvant un coup. Une excellente journée !
Après le dîner, je profite des derniers instants de lumière pour regarder la mer de nuages se lover sur le cirque de Gavarnie et la Brèche de Roland. Que la montagne est belle !
J4 : Refuge Baysselance – Gavarnie
+ 221 m / – 1501 m 16,9 km Gîte d’étape Le Gypaète BarbuCe matin, je me lève vasouillard. J’ai eu la nausée une bonne partie de la nuit. J’ai peu dormi. J’avale tant bien que mal mon petit-déjeuner et je file tôt avant que le soleil n’éclaire le refuge. Je décide de ne pas faire le Petit Vignemale vu mon état. J’aurais dû y aller la veille.
J’entame donc la longue descente vers Gavarnie, les jambes flageolantes. Je m’arrête rapidement pour regarder les premiers rayons du soleil se déposer sur le Vignemale. Le glacier d’Ossoue ne se porte pas mieux que ses voisins du Petit Vignemale et des Oulettes. Il perd 10 m de longueur en moyenne par an et 2022 est l’année de tous les records avec une perte d’1m30 d’épaisseur par mois. A ce rythme-là, il n’existera plus dans 30 ans voire moins (source).
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Je profite du moment et rejoins les grottes de Bellevue et son cadran solaire. C’est Henri Russel, figure emblématique des Pyrénées, qui a fait creuser ses trois grottes entre 1888 et 1890 afin de permettre l’exploration du massif du Vignemale. Il serait sans doute bien triste de voir le glacier dans cet état.
Un peu avant le barrage d’Ossoue, le soleil vient enfin me réchauffer. Le niveau du lac est bas. On peut même voir les ouvrages du barrage sur la rive. Je fais une pause. J’ai vomi deux fois dans la descente et cela semble aller un peu mieux. Je mange quelques noix de cajou et repars en traversant la passerelle derrière le barrage. Le chemin monte à la cabane de Lourdes et se poursuis plus ou moins à plat sur ce que j’appelle un terrain à vaches. Quelques marmottes se font entendre et s’enfuient à mon approche.
A la cabane des Tousaus, je m’arrête un instant pour observer d’autres marmottes. Une vache est morte non loin de là et les vautours ont entamé le travail. Un couple de randonneurs croisé la veille me rejoint. Nous poursuivons la descente ensemble vers Gavarnie. Eux s’arrêtent manger un morceau au refuge des Granges de Holle, moi je poursuis jusqu’au gîte d’étape. J’y suis à 13h00. Je dépose mon sac à dos et pars manger une omelette au fromage dans le centre du village.
Gavarnie, c’est le cirque du tourisme de masse. Je ne traîne pas longtemps dans le village. J’essaie de retirer du liquide, le distributeur n’est plus alimenté. Du coup, je rentre au gîte, prend une douche, fais ma lessive, me repose un peu et fais la connaissance d’Olivier, le propriétaire du gîte le Gypaète barbu. C’est un homme de caractère comme il en reste peu. Certaines personnes ne l’apprécieront pas, moi je l’ai trouvé génial. Pour réserver, appelez-le, il ne lit pas ses emails
J5 : Gavarnie – Refuge des Espuguettes
+ 1098 m / – 449 m 10 km Refuge des EspuguettesAujourd’hui est une courte étape mais pour éviter le cirque de la veille, je décide de partir tôt. Je quitte le gîte sous le coup de 8h00. Gavarnie est dans l’ombre de son cirque.
Le sentier passe devant l’Eglise Notre-Dame-du-Bon-Port de Gavarnie et s’élève en direction du plateau de Bellevue. La montée est progressive. Sur le plateau, le cirque de Gavarnie se révèle dans toute sa splendeur. J’ai beau détesté Gavarnie, je suis sous le charme de son cirque, comme Victor Hugo.
« C'est une montagne et une muraille tout à la fois. C'est l'édifice le plus mystérieux des architectes. C'est le Colosseum de la nature ; c'est Gavarnie. » Victor Hugo
Le chemin descend jusqu’au gave des Tourettes et remonte sur le versant opposé en direction de l’hôtellerie du Cirque. Le chemin n’est pas vraiment balisé à cet endroit précis. Bien suivre la trace GPS même s’il y a peu de chance de se perdre. L’hôtellerie du Cirque est encore fermée lors de mon passage. Un aller/retour permet d’aller au pied de la Grande Cascade. Vu le monde, je n’y vais pas. Je décide donc d’emprunter directement le sentier qui monte sur la gauche et permet d’avoir de beaux points de vue sur le village de Gavarnie et sa vallée.
Au chalet du Pailla, je m’arrête un instant pour boire un coup au soleil. Le refuge est tenu l’été par des bénévoles d’une association sportive locale. Je trouve la démarche très intéressante. La canette terminée, je m’engage dans les derniers lacets vers le refuge des Espuguettes 270 m plus haut. J’y arrive vers 12h15 et déjeune sur place. La salade des Espuguettes est excellente et je dois dire que j’ai aussi bien apprécié le moelleux au chocolat.
L’après-midi s’égrène entre repos, lecture et échange avec les gardiens et d’autres randonneurs. Le panorama depuis le refuge des Espuguettes sur la Brèche de Roland et le Vignemale est vraiment incroyable.
Peu après17h00, l’orage éclate. Le ciel est noir. Il fait presque nuit. Je suis heureux d’être arrivé avant ce déluge car la foudre éclate de partout autour du refuge. Après le dîner les rayons du coucher de soleil viennent éclairer l’arrière-plan de la zone orageuse. J’ai vraiment cru me trouver au pays du Mordor.
21h30, je me couche. Je suis obligé de mettre des boules quiès, non pas que le bruit de l’orage me dérange, mais l’espagnol de la couchette voisine est bien parti pour couper du bois toute la nuit.
J6 : Refuge des Espuguettes – Auberge Maillet
+ 816 m / – 1009 m 14,4 km Auberge du MailletJe quitte le refuge des Espuguettes sur le coup des 7h00. Les prévisions météorologiques annoncent des orages dans l’après-midi, dès 13h selon certaines météos et vers 18h pour d’autres. Je préfère ne pas prendre de risque et partir tôt.
Le sentier grimpe modérément jusqu’à l’hourquette d’Alans (2360 m). A l’approche du col, j’observe 5 vautours fauves qui viennent se poser sur la crête nord. Au même moment, des chocards à bec jaune me passent au-dessus de la tête et un couple de faucon crécerelle survole le col. J’ai l’impression d’être Kílian Jornet à l’arrivée de l’UTMB 🙂
A l’hourquette d’Alans, je jette un dernier regard sur la brèche de Roland et j’entre dans le cirque de l’Estaubé. Dans la descente, une marmotte me regarde passer à bonne distance. Plus bas, alors que la pente s’est adoucit, je vois une nouvelle vache morte et à ses côté un vautour fauve mort lui aussi. La vache était-elle malade ? A-t-elle été empoisonnée ? Je n’ai pas la réponse. Un vautour percnoptère adulte survole la zone mais me voyant il part se poser un peu plus loin en contrebas. A son approche, il décollera à nouveau. Le percnoptère est le seul des quatre vautours européens dont la population est en déclin permanent depuis 40 ans. Pour les amateurs de photo ornithologiques, j’encadre plusieurs voyages photos par an pour photographier les vautours européens.
Proche du lac des Gloriettes (1716 m), le sentier traverse un pont et part sur la droite. Une quarantaine de vautours fauves me survolent à ce moment précis. Quelques minutes plus tôt, c’est un circaète Jean-le-Blanc que j’avais pu identifier en vol. Cette matinée est décidément très riche en observations animalières. Si le cirque de l’Estaubé est moins spectaculaire que Gavarnie, il est bien moins fréquenté. Les oiseaux ne s’y trompent pas.
Le chemin est assez raide par endroit après le passage du pont. Bien suivre la trace GPS car le balisage est inexistant et le chemin moyennement tracé par endroit.
Pour la descente, j’emprunte le chemin de la montagne de Poueyboucou qui tombe sur la départementale qui mène à l’auberge du Maillet. J’y arrive pour 12h00 pile.
Je dépose mes affaires au dortoir, me douche et passe à table pour le déjeuner. Vous l’avez compris, j’évite les pique-niques.
Bien que l’auberge soit en bordure d’une route, elle est en zone blanche. Pas de signal téléphonique, encore moins de 4G. Et la Wifi est réservée à l’établissement car disponible uniquement par satellite. Du coup, je profite de l’après-midi pour finir le roman en cours et commencer ce récit.
L’orage temps attendu n’est pas vraiment venu même si les nuages ont recouvert le cirque de Troumouse en fin de journée.
J7 : Auberge Maillet – Héas
+ 377 m / – 680 m 9,2 kmC’est déjà la dernière étape de ma randonnée. C’est étonnant, j’ai l’impression d’être parti la veille et pourtant il s’est passé 1001 choses depuis mon départ. En randonnée, le temps s’étire toujours différemment qu’au quotidien.
Le petit-déjeuner étant à 7h30 et l’étape courte, je prends mon temps pour quitter les lieux. Je décolle à 8h20 et entame la montée vers le cirque de Troumouse. La météo est la même que la veille au soir. Le cirque est dans les nuages. Des rougequeues noirs et des traquets motteux virevoltent au-dessus des prairies. Je monte très tranquillement en prenant le temps de les observer.
Je passe devant la dalle qui rend hommage à Henri Paget, paysan guide qui créa l’hôtel de la Munia. Est-ce l’actuelle auberge la Munia à Héas ? Je ne sais pas.
Pendant que je monte sur le plateau qui fait face au cirque de Troumouse, je vois le petit train, à vide à cette heure-ci, monter par la route. Difficile d’imaginer que dans deux heures, il sera plein de touristes.
Je passe non loin de la cabane de la Vierge de Troumouse et poursuis en direction des lacs des Aires. Ils sont quasiment à sec. Ça fait peine à voir.
A partir d’ici, le sentier entame une descente jusqu’à Héas que je poncturai d’arrêt pour observer les marmottes, vaches et moutons, et même un isard dans le bas de la vallée.
Je rejoins Héas, sa chapelle et son auberge où je déjeune en attendant le taxi de la Balaguère qui me déposera à Cauterets, point de départ de cette superbe randonnée.
Voilà maintenant que j’ai des envies de GR10…
Informations pratiques
Comment se rendre à Cauterets
Train jusque Lourdes puis bus ligne 965 entre Lourdes et Cauterets.
Quelle difficulté pour cette randonnée ?
La randonnée Cauterets Gavarnie Troumouse ne présente pas de difficultés techniques. Randonnée de niveau 3 avec quelques longues journées de marche.
Avec qui partir ?
Cette randonnée intitulée de Cauterets à Gavarnie a été réalisée avec La Balaguère implantée dans les Pyrénées. Organisation au top. Documentation claire et bien fournie (trace GPS, carte, topo, transport des bagages, réservations…).
Quelles cartes IGN emporter ?
L’itinéraire couvre deux cartes IGN :
Compte rendu plaisant et intéressant.. Même si connaît le parcourt je n ai pas l art de raconter. Ceci m a fait remonter des souvenirs
Merci
Merci beaucoup pour votre retour 🙂
Bonjour et merci pour ce magnifique voyage virtuel.
Beau recit, photos sublimes.
Auriez vous pris des photos du glacier d Ossoue ? J aurais souhaite voir son etat que j imagine desastreux en cette fin d ete caniculaire…
Merci
Merci Laurent. Sans être allé au sommet du Petit Vignemale, je n’ai pas de photo du glacier d’Ossoue. On le distingue à peine depuis le sentier maintenant.
Je conserve un bon souvenir de mes différents treks dans les Pyrénées, ainsi que certaines escales autour du cirque de Gavarnie / Vignemale.
Ayant fait l’ascension du Grand Vignemale par le glacier d’Ossoue, il commençait déjà par endroits à être mal en point à l’époque (août 2011). Bientôt on accédera au sommet sans crampons, seulement avec des chaussures de randonnée classiques, et c’est bien dommage. Ce qui signifie aussi plus de monde sur les chemins.
Jamais je ne commande de pique-niques dans les refuges, mais c’est vrai que ceux de la Vanoise sont préparé par les gardiens eux-mêmes ou leurs employés. On peut aussi emmener sa propre boîte réutilisable pour éviter les déchets. Comme la plupart des refuges sont au cœur d’un parc national, c’est évident que leur politique de gestion des déchets soit sévère mais juste. Incompréhensible que les Pyrénées ne suivent pas le même raisonnement.
L’Auberge du Maillet semble s’être agrandie depuis ma dernière venue (2010). En tout cas, ce récit me replonge dans mes souvenirs. J’espère pouvoir repartir un jour sur le GR10 😉
Joli récit qui me rappelle de bien beaux souvenirs de mes débuts en montagne il y a quelques dizaines d’années !!! A cette époque le glacier des Oulettes avait encore fière allure surplombé par le couloir de Gaube qui était une course glaciaire classique des Pyrénées. On mesure bien l’évolution en comparant avec les photos de l’époque
ça fait froid dans le dos cette évolution des glaciers pyrénéens.
Les glaciers de la Vanoise suivent malheureusement la même destinée. Un jour, il ne sera plus possible d’en faire la traversée en crampons !
D’ici 30 ans, les glaciers risquent de ne plus exister. C’est triste.
Le plus triste est que la génération à venir, en évoquant les glaciers, en parlera au passé comme un élément de notre Histoire ; et il sera trop tard pour réagir